II sera néanmoins fixé sur son sort le 7 janvier 2014. Au départ, il était poursuivi pour deux chefs d’inculpation : Abus de biens sociaux et abus de confiance. Devant le juge d’instruction, la défense avait évoqué la prescription. En transmettant le dossier au Parquet, le juge d’instruction n’a retenu que l’abus de confiance à l’encontre de M. Khan.
Licencié de son poste de directeur général de la Bis, Azhar Salerm Khan avait demandé d’être rétabli dans ses droits qu’il a estimés à 200 millions. Mais son ancien employeur lui a proposé 21 millions de francs équivalent à 3 mois de salaire. Pas d’accord ! Après son départ, la banque a commis un expert pour fouiller sa gestion qui avait duré 6 ans. La direction explique qu’il a constaté des manquements et un trou de plus d’une centaine de millions de francs. En outre, la Bis lui reproche d’avoir perçu indûment des avantages.
Par ailleurs, la partie civile estime que l’ancien Dg a outrepassé ses prérogatives par la dissimulation des biens en exposant la banque à des pertes par rapport aux billets d’avion, aux frais de gardiennage et aux factures d’électricité et d’eau. Concernant les billets d’avion, la Banque islamique informe que le directeur avait encaissé 14 millions pour ses frais de voyage avec sa famille. Alors qu’il n’avait droit qu’à «seulement» 6 millions. Ce qui équivaut à 90 millions de francs. D’après la partie civile, il a utilisé des artifices pour détourner des fonds de la banque en prélevant la somme de 250 000 francs afin de payer le service de gardiennage en charge de surveiller son domicile.
Aussi, la Bis lui reproche une gestion très floue des comptes des sociétés Icotaf et Promofitex : Elle soutient qu’elles avaient des lignes de crédit dans la banque, mais elles les avaient épuisées. Avec le concours de l’ancien directeur général, l’ex-patronne d’Icotaf, Oumou Salamata Tall, soutient-elle, arrivait à se faire payer des chèques par le forçage provoquant un trou de 156 millions de francs. Pis, exprime la banque, il n’a pas transmis ces informations à son successeur.
Devant la barre, le prévenu a nié tous les faits en bloc. Azhar Salem Khan rappelle qu’il était en voyage au moment où la direction constatait ce déficit de 156 millions. Avant son départ, précise-t-il, Oumou Salamata Sall devait juste un reliquat de 46 millions de francs. En plus, il précise qu’il a fixé les frais de gardiennage à 250 mille francs alors qu’ils étaient évalués à 365 mille francs pour diminuer les charges de la banque.
Pour les avocats de la partie civile, le prévenu a abusé de ses pouvoirs pour utiliser à son profit les biens de la banque. Par conséquent, ils ont demandé au Tribunal de le condamner à payer à la banque en guise de dommages et intérêts la somme de 1, 2 milliard de francs.
Licencié de son poste de directeur général de la Bis, Azhar Salerm Khan avait demandé d’être rétabli dans ses droits qu’il a estimés à 200 millions. Mais son ancien employeur lui a proposé 21 millions de francs équivalent à 3 mois de salaire. Pas d’accord ! Après son départ, la banque a commis un expert pour fouiller sa gestion qui avait duré 6 ans. La direction explique qu’il a constaté des manquements et un trou de plus d’une centaine de millions de francs. En outre, la Bis lui reproche d’avoir perçu indûment des avantages.
Par ailleurs, la partie civile estime que l’ancien Dg a outrepassé ses prérogatives par la dissimulation des biens en exposant la banque à des pertes par rapport aux billets d’avion, aux frais de gardiennage et aux factures d’électricité et d’eau. Concernant les billets d’avion, la Banque islamique informe que le directeur avait encaissé 14 millions pour ses frais de voyage avec sa famille. Alors qu’il n’avait droit qu’à «seulement» 6 millions. Ce qui équivaut à 90 millions de francs. D’après la partie civile, il a utilisé des artifices pour détourner des fonds de la banque en prélevant la somme de 250 000 francs afin de payer le service de gardiennage en charge de surveiller son domicile.
Aussi, la Bis lui reproche une gestion très floue des comptes des sociétés Icotaf et Promofitex : Elle soutient qu’elles avaient des lignes de crédit dans la banque, mais elles les avaient épuisées. Avec le concours de l’ancien directeur général, l’ex-patronne d’Icotaf, Oumou Salamata Tall, soutient-elle, arrivait à se faire payer des chèques par le forçage provoquant un trou de 156 millions de francs. Pis, exprime la banque, il n’a pas transmis ces informations à son successeur.
Devant la barre, le prévenu a nié tous les faits en bloc. Azhar Salem Khan rappelle qu’il était en voyage au moment où la direction constatait ce déficit de 156 millions. Avant son départ, précise-t-il, Oumou Salamata Sall devait juste un reliquat de 46 millions de francs. En plus, il précise qu’il a fixé les frais de gardiennage à 250 mille francs alors qu’ils étaient évalués à 365 mille francs pour diminuer les charges de la banque.
Pour les avocats de la partie civile, le prévenu a abusé de ses pouvoirs pour utiliser à son profit les biens de la banque. Par conséquent, ils ont demandé au Tribunal de le condamner à payer à la banque en guise de dommages et intérêts la somme de 1, 2 milliard de francs.