Image d'Archives
La coalition Mankoo Taxawu Senegaal relève avoir déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel pour dénoncer la fraude électorale lors du scrutin législatif. « A Dakar, le nombre d’électeurs sur le fichier détenu par la CENA et les présidents de bureaux de vote, est de 637 948. Or, les partis et coalitions de partis ont compté 619 871, soit une différence de 18 077 électeurs », révèlent les proches de Khalifa Sall, qui parlent d’une « manipulation grave du fichier ».
Ce qui, selon eux, a installé la fraude au cœur du système électoral. Une rétention des cartes identifiée comme défavorable à l’opposition, a été remarquée. Et le seul moyen est de procéder à une confrontation entre les signatures des électeurs avec celles figurant dans le fichier du ministère de l’Intérieur.
Le jour J, lesmandatairesde cette coalition ont constaté l’absence de conformité dufichier électoral remis aux présidents de bureaux de vote et à la CENA. Sans oublier l’écart non justifié entre le nombre de votants sur le procès-verbal de dépouillement et le nombre de votants sur les listes d’émargement des électeurs. Une situation vécue à Biscuiterie, Grand-Dakar, Hann Bel-Air, Yoff, Parcelles Assainies où Benno Bokk Yakaar a raflé les suffrages.
Ces opposants ont déploré la production industrielle d’ordres de mission : plus de 7500 à Dakar. A titre d’illustration, dans les communes de Dakar-Plateau, Yoff et Parcelles Assainies, plus de 3000 ordres de mission ont été identifiés. Autrement dit, une vague de militants voltigeurs du parti au pouvoir qui ont voté plusieurs fois dans les bureaux où ils n’étaient pas régulièrement inscrits.
En gros, Mankoo Taxawu Senegaal considère que le scrutin s’est déroulé dans un chaos total constaté et dénoncé par les Sénégalais, même si certains observateurs étrangers l’ont qualifié de libre et transparent.
Abordant toujours le volet organisation, elle pointe du doigt des manœuvres frauduleuses qui ont sérieusement entaché la régularité. De la refonte partielle à tra- vers l’adoption de lois à l’Assemblée nationale au jour J, en passant par la distribution anarchique des cartes.
« Tous les observateurs s’accordent à dire que la distribution a été partisane, avec des réseaux parallèles gérés par des responsables du parti au pouvoir. En plus, la quasi-totalité des primo-inscrits, n’ont pas reçu leurs cartes d'électeurs », dénonce cette mouvance de l’opposition arrivée troisième aux Législatives.
Pour qui, l’avis du Conseil constitutionnel ne dispense pas le PrésidentMacky Sall de l’obligation de consulter l’hémicycle pour une révision des articles L53 et L78 du Code électoral.
L’autre violation, aux yeux de Mankoo Taxawu Sénégal, c’est la désorganisation matérielle volontaire à Dakar, Touba et en Côte d’Ivoire. Ce, dans le but de commettre des fraudes. « A Sicap Liberté, Dieuppeul Derklé, l’administration territoriale a retardé le démarrage du vote. Beaucoup de citoyens n’ont pu accomplir leur devoir citoyen, en violation de l’article 3 de la Constitution.
Sans omettre le refus du ministère de l’Intérieur de délivrer des certifications d’immatriculation pour les primo-inscrits, régulièrement inscrits surle fichier électoral. »
Koura fall
Ce qui, selon eux, a installé la fraude au cœur du système électoral. Une rétention des cartes identifiée comme défavorable à l’opposition, a été remarquée. Et le seul moyen est de procéder à une confrontation entre les signatures des électeurs avec celles figurant dans le fichier du ministère de l’Intérieur.
Le jour J, lesmandatairesde cette coalition ont constaté l’absence de conformité dufichier électoral remis aux présidents de bureaux de vote et à la CENA. Sans oublier l’écart non justifié entre le nombre de votants sur le procès-verbal de dépouillement et le nombre de votants sur les listes d’émargement des électeurs. Une situation vécue à Biscuiterie, Grand-Dakar, Hann Bel-Air, Yoff, Parcelles Assainies où Benno Bokk Yakaar a raflé les suffrages.
Ces opposants ont déploré la production industrielle d’ordres de mission : plus de 7500 à Dakar. A titre d’illustration, dans les communes de Dakar-Plateau, Yoff et Parcelles Assainies, plus de 3000 ordres de mission ont été identifiés. Autrement dit, une vague de militants voltigeurs du parti au pouvoir qui ont voté plusieurs fois dans les bureaux où ils n’étaient pas régulièrement inscrits.
En gros, Mankoo Taxawu Senegaal considère que le scrutin s’est déroulé dans un chaos total constaté et dénoncé par les Sénégalais, même si certains observateurs étrangers l’ont qualifié de libre et transparent.
Abordant toujours le volet organisation, elle pointe du doigt des manœuvres frauduleuses qui ont sérieusement entaché la régularité. De la refonte partielle à tra- vers l’adoption de lois à l’Assemblée nationale au jour J, en passant par la distribution anarchique des cartes.
« Tous les observateurs s’accordent à dire que la distribution a été partisane, avec des réseaux parallèles gérés par des responsables du parti au pouvoir. En plus, la quasi-totalité des primo-inscrits, n’ont pas reçu leurs cartes d'électeurs », dénonce cette mouvance de l’opposition arrivée troisième aux Législatives.
Pour qui, l’avis du Conseil constitutionnel ne dispense pas le PrésidentMacky Sall de l’obligation de consulter l’hémicycle pour une révision des articles L53 et L78 du Code électoral.
L’autre violation, aux yeux de Mankoo Taxawu Sénégal, c’est la désorganisation matérielle volontaire à Dakar, Touba et en Côte d’Ivoire. Ce, dans le but de commettre des fraudes. « A Sicap Liberté, Dieuppeul Derklé, l’administration territoriale a retardé le démarrage du vote. Beaucoup de citoyens n’ont pu accomplir leur devoir citoyen, en violation de l’article 3 de la Constitution.
Sans omettre le refus du ministère de l’Intérieur de délivrer des certifications d’immatriculation pour les primo-inscrits, régulièrement inscrits surle fichier électoral. »
Koura fall