Deux jours après avoir menacé la Corée du Sud d'une attaque militaire, Pyongyang a effectué à la tombée de la nuit son cinquième tir de missile de la semaine, selon l'agence sud-coréenne Yonhap qui cite une source gouvernementale.
A Séoul, on s'attend à de nouveaux mouvements du Nord après avoir constaté le départ des bateaux de pêche chinois d'une zone de la mer Jaune que se disputent les deux voisins.
"Nos forces surveillent ces mouvements et essaient de déterminer s'il s'agit de signes qui indiquent la possibilité d'une agression nord-coréenne", a déclaré le ministre sud-coréen de la Défense, Won tae-jae.
La Corée du Sud et les Etats-Unis ont relevé jeudi leur niveau d'alerte dans la région après que le régime communiste reclus du Nord eut dit ne plus être lié par l'armistice de 1953.
La veille, la Russie avait pris des "mesures préventives" mais aucun de ces trois pays n'a pour l'heure évoqué de mouvements de troupes.
"Nous n'avons pas constaté (...) de mouvements de troupes inhabituels de la part des Nord-Coréens pour soutenir leur langage assez agressif des derniers jours", a déclaré le porte-parole du Pentagone, Geoff Morrell.
BATAILLE NAVALE
Les puissances régionales attendent de voir ce que la Corée du Nord entend faire désormais. Certains l'imaginent privilégier un conflit dans les eaux qu'elle revendique mais qu'occupe la marine du Sud, au large de la côte occidentale.
Deux batailles navales s'y sont déroulées en 1999 puis en 2002, à chaque fois au mois de juin, temps fort de la pêche au crabe, et la Corée du Nord n'a jamais exclu une nouvelle confrontation.
Pyongyang a en outre annoncé des "mesures d'autodéfense" si le Conseil de sécurité prenait des sanctions à son égard après le second essai nucléaire de l'histoire nord-coréenne après celui d'octobre 2006.
Les Etats-Unis et le Japon ont fait circuler jeudi à l'Onu un projet de résolution qui "condamne dans des termes forts" cet essai nucléaire et appelle la communauté internationale à appliquer strictement les sanctions, commerciales notamment, adoptées mais largement ignorées jusqu'à présent.
Le vote du Conseil de sécurité pourrait intervenir la semaine prochaine, selon des diplomates. Une réunion sur la sécurité régionale est prévue ce week-end à Singapour, en présence du secrétaire américain à la Défense, Robert Gates.
Parallèlement, une délégation du département d'Etat, emmenée par l'émissaire pour la Corée du Nord Stephen Bosworth, prévoit de se rendre en Chine, en Corée du Sud, au Japon et en Russie, toutes parties prenantes des pourparlers sur le nucléaire dont Pyongyang s'est retiré en avril, après la condamnation à l'Onu d'un tir de missile longue-portée.
Washington tente avec difficulté de convaincre Pékin, partenaire majeur de la Corée du Nord, de durcir les sanctions contre Pyongyang. Les Chinois, comme les Russes, affirment leur préférence pour la négociation.
A Séoul, on s'attend à de nouveaux mouvements du Nord après avoir constaté le départ des bateaux de pêche chinois d'une zone de la mer Jaune que se disputent les deux voisins.
"Nos forces surveillent ces mouvements et essaient de déterminer s'il s'agit de signes qui indiquent la possibilité d'une agression nord-coréenne", a déclaré le ministre sud-coréen de la Défense, Won tae-jae.
La Corée du Sud et les Etats-Unis ont relevé jeudi leur niveau d'alerte dans la région après que le régime communiste reclus du Nord eut dit ne plus être lié par l'armistice de 1953.
La veille, la Russie avait pris des "mesures préventives" mais aucun de ces trois pays n'a pour l'heure évoqué de mouvements de troupes.
"Nous n'avons pas constaté (...) de mouvements de troupes inhabituels de la part des Nord-Coréens pour soutenir leur langage assez agressif des derniers jours", a déclaré le porte-parole du Pentagone, Geoff Morrell.
BATAILLE NAVALE
Les puissances régionales attendent de voir ce que la Corée du Nord entend faire désormais. Certains l'imaginent privilégier un conflit dans les eaux qu'elle revendique mais qu'occupe la marine du Sud, au large de la côte occidentale.
Deux batailles navales s'y sont déroulées en 1999 puis en 2002, à chaque fois au mois de juin, temps fort de la pêche au crabe, et la Corée du Nord n'a jamais exclu une nouvelle confrontation.
Pyongyang a en outre annoncé des "mesures d'autodéfense" si le Conseil de sécurité prenait des sanctions à son égard après le second essai nucléaire de l'histoire nord-coréenne après celui d'octobre 2006.
Les Etats-Unis et le Japon ont fait circuler jeudi à l'Onu un projet de résolution qui "condamne dans des termes forts" cet essai nucléaire et appelle la communauté internationale à appliquer strictement les sanctions, commerciales notamment, adoptées mais largement ignorées jusqu'à présent.
Le vote du Conseil de sécurité pourrait intervenir la semaine prochaine, selon des diplomates. Une réunion sur la sécurité régionale est prévue ce week-end à Singapour, en présence du secrétaire américain à la Défense, Robert Gates.
Parallèlement, une délégation du département d'Etat, emmenée par l'émissaire pour la Corée du Nord Stephen Bosworth, prévoit de se rendre en Chine, en Corée du Sud, au Japon et en Russie, toutes parties prenantes des pourparlers sur le nucléaire dont Pyongyang s'est retiré en avril, après la condamnation à l'Onu d'un tir de missile longue-portée.
Washington tente avec difficulté de convaincre Pékin, partenaire majeur de la Corée du Nord, de durcir les sanctions contre Pyongyang. Les Chinois, comme les Russes, affirment leur préférence pour la négociation.