Après le trafic de stupéfiants, les saisies douanières les plus importantes sont notées dans le trafic de faux médicaments. D’année en année, ce fléau connaît une huasse considérable. « Le trafic des faux médicament a explosé ces deux dernières années particulièrement. Il y a eu toujours trafic de faux médicaments, c’était de petits lots, mais là il est devenu commercial. C’est un trafic de très vaste ampleur. En 2010 nous sommes à valeur de 145 millions de Fcfa de faux médicaments saisis, c’est l’équivalent d’une consommation trimestrielle de médicament du Sénégal. Donc c’est énorme. », révèle le directeur général des Douanes sénégalaises.
Selon Mouhamadou Makhtar Cissé ces faux médicaments proviennent du Nigeria et des pays d’Europe de l’Est : « La plus grosse prise c’est sur l’axe Dakar-Bamako mais les médicaments proviendraient d’un peu plus loin. On nous cite souvent le Nigeria qui serait une plaque tournante de ce trafic de faux médicaments et nous en avons également sur nos frontières avec la Mauritanie où les saisies sont également importantes et seraient alimentées à partir des pays d’Europe de l’est. »
« Ce trafic, souligne, M. Cissé, alimente des réseaux beaucoup plus pernicieux, plus dangereux de ce qui est en apparence mais c’est également un problème de santé publique. Parce que pour ce qui est des faux médicaments c’est le Sénégal qui est visé comme pays de consommation. Le danger n’est pas souvent clairement perçu. Donc il y a un travail de sensibilisation important à faire sur la menace que nous présentent les faux médicaments. Les faux médicaments ne nous permettent pas de guérir, c’est mortel, c’est du poison. » Le Nigeria, plaque tournante de ce fléau, connaît également des séries de morts suspectes provoquées par ces faux médicaments. Près de 100 bébés sont morts au Nigéria en 2008, après avoir absorbé du faux sirop de paracétamol.
Thiedo (avec Rfi)
Selon Mouhamadou Makhtar Cissé ces faux médicaments proviennent du Nigeria et des pays d’Europe de l’Est : « La plus grosse prise c’est sur l’axe Dakar-Bamako mais les médicaments proviendraient d’un peu plus loin. On nous cite souvent le Nigeria qui serait une plaque tournante de ce trafic de faux médicaments et nous en avons également sur nos frontières avec la Mauritanie où les saisies sont également importantes et seraient alimentées à partir des pays d’Europe de l’est. »
« Ce trafic, souligne, M. Cissé, alimente des réseaux beaucoup plus pernicieux, plus dangereux de ce qui est en apparence mais c’est également un problème de santé publique. Parce que pour ce qui est des faux médicaments c’est le Sénégal qui est visé comme pays de consommation. Le danger n’est pas souvent clairement perçu. Donc il y a un travail de sensibilisation important à faire sur la menace que nous présentent les faux médicaments. Les faux médicaments ne nous permettent pas de guérir, c’est mortel, c’est du poison. » Le Nigeria, plaque tournante de ce fléau, connaît également des séries de morts suspectes provoquées par ces faux médicaments. Près de 100 bébés sont morts au Nigéria en 2008, après avoir absorbé du faux sirop de paracétamol.
Thiedo (avec Rfi)