Lors de sa dernière intervention télévisée, Nicolas Sarkozy lui-même avait mis en garde contre les risques liés à une immigration massive en provenance de Tunisie ou de Libye. La semaine dernière, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait décidé de bloquer la circulation des trains arrivant de Vintimille en Italie dans lesquels se trouvaient des migrants en provenance de ces pays. Et maintenant, l'Elysée envisagerait de proposer la suspension provisoire de l'accord de Schengen qui permet la libre-circulation dans les pays signataires pour faire face à cet afflux incontrôlé d'immigrés.
A quelques jours d'un sommet franco-italien dont l'immigration sera incontestablement le sujet principal, cette annonce montre une nouvelle fois la détermination de Nicolas Sarkozy à faire preuve de fermeté sur une question très sensible et à ne pas céder face aux autorités italiennes qui, pour ne pas supporter seules la charge de cette vague d'immigration, ont décidé d'octroyer des permis de séjour de six mois aux migrants arrivés sur son sol afin qu'ils puissent se rendre en France notamment.
Au-delà du bras de fer avec Rome, le fait d'ouvrir le débat sur un éventuel rétablissement des contrôles aux frontières en Europe représente un message de Paris envoyé aux pays d'origines des migrants, aux partenaires européens mais aussi aux électeurs français.
PRÈS D'UN MILLION DE TUNISIENS VIVENT EN EUROPE
Près d'un million de Tunisiens vivent en Europe et les deux tiers sont installés en France. L'Italie a considéré qu'elle n'était pas le pays de destination des 28 000 Tunisiens qui ont atterri sur l'île de Lampedusa depuis la mi-février.
La France ayant renforcé les contrôles à la frontière italienne pour ne pas laisser ces immigrants illégaux entrer sur son territoire, les Italiens les ont dotés de permis de séjour de six mois. Mais les accords Schengen prévoient que le détenteur d'un permis de séjour ne peut séjourner dans l'espace Schengen, qui couvre 24 pays européens, que s'il a des ressources nécessaires et un passeport. Ce n'est pas le cas de ces immigrants qui se retrouvent, bien que munis de leurs papiers italiens, reconduits à la frontière ou en centre de rétention.
La convention Schengen prévoit que les contrôles aux frontières puissent être remis en place si l’ordre public ou la sécurité nationale sont en jeu. La présidence française semble considérer que la situation, c'est à dire la présence d'une vingtaine de millier d'immigrés tunisiens en Italie qui veulent se rendre en France, nécessite une telle mesure.
A quelques jours d'un sommet franco-italien dont l'immigration sera incontestablement le sujet principal, cette annonce montre une nouvelle fois la détermination de Nicolas Sarkozy à faire preuve de fermeté sur une question très sensible et à ne pas céder face aux autorités italiennes qui, pour ne pas supporter seules la charge de cette vague d'immigration, ont décidé d'octroyer des permis de séjour de six mois aux migrants arrivés sur son sol afin qu'ils puissent se rendre en France notamment.
Au-delà du bras de fer avec Rome, le fait d'ouvrir le débat sur un éventuel rétablissement des contrôles aux frontières en Europe représente un message de Paris envoyé aux pays d'origines des migrants, aux partenaires européens mais aussi aux électeurs français.
PRÈS D'UN MILLION DE TUNISIENS VIVENT EN EUROPE
Près d'un million de Tunisiens vivent en Europe et les deux tiers sont installés en France. L'Italie a considéré qu'elle n'était pas le pays de destination des 28 000 Tunisiens qui ont atterri sur l'île de Lampedusa depuis la mi-février.
La France ayant renforcé les contrôles à la frontière italienne pour ne pas laisser ces immigrants illégaux entrer sur son territoire, les Italiens les ont dotés de permis de séjour de six mois. Mais les accords Schengen prévoient que le détenteur d'un permis de séjour ne peut séjourner dans l'espace Schengen, qui couvre 24 pays européens, que s'il a des ressources nécessaires et un passeport. Ce n'est pas le cas de ces immigrants qui se retrouvent, bien que munis de leurs papiers italiens, reconduits à la frontière ou en centre de rétention.
La convention Schengen prévoit que les contrôles aux frontières puissent être remis en place si l’ordre public ou la sécurité nationale sont en jeu. La présidence française semble considérer que la situation, c'est à dire la présence d'une vingtaine de millier d'immigrés tunisiens en Italie qui veulent se rendre en France, nécessite une telle mesure.