Le jeune homme risque l’expulsion vers le Sénégal, alors qu’il dit être Mauritanien et mineur. Les lycéens parisiens essaient de mobiliser autour de son cas.
Sur les pancartes des lycéens, il s’appelle Yero. Dans le centre de rétention où il est enfermé, c’est Idrissa. Jeudi, lors de la mobilisation parisienne contre les violences policières après la mort de Rémi Fraisse, entre deux slogans «la police assassine», certains criaient à tue-tête ce prénom, Yero. D’autres, comme Marthe, se l’étaient carrément écrit sur le front, au rouge à lèvres rouge. «Yero, c’est un lycéen, il est comme nous. La France veut l’expulser parce que soi-disant il a plus de 18 ans. Il faut le sauver.»
La préfecture de Police de Paris a accepté ce lundi matin de recevoir une délégation (trois lycéens et une prof) pour évoquer le cas de Yero. Pendant ce temps, un petit groupe de lycéens et militants faisait le pied de grue devant la porte, histoire de mettre la pression. Mais vers midi, tweets d’espoirs douchés.
Sur les pancartes des lycéens, il s’appelle Yero. Dans le centre de rétention où il est enfermé, c’est Idrissa. Jeudi, lors de la mobilisation parisienne contre les violences policières après la mort de Rémi Fraisse, entre deux slogans «la police assassine», certains criaient à tue-tête ce prénom, Yero. D’autres, comme Marthe, se l’étaient carrément écrit sur le front, au rouge à lèvres rouge. «Yero, c’est un lycéen, il est comme nous. La France veut l’expulser parce que soi-disant il a plus de 18 ans. Il faut le sauver.»
La préfecture de Police de Paris a accepté ce lundi matin de recevoir une délégation (trois lycéens et une prof) pour évoquer le cas de Yero. Pendant ce temps, un petit groupe de lycéens et militants faisait le pied de grue devant la porte, histoire de mettre la pression. Mais vers midi, tweets d’espoirs douchés.