On aurait dû connaître le nom du nouveau chef du gouvernement déjà hier avec le Conseil des ministres extraordinaire qui a été convoqué, mais toujours rien ce matin. Ce qui se dit dans les médias grecs, qui commentent heure par heure l’évolution, c’est que Antonis Samaras, le leader de l’opposition de droite, refuse de signer l’engagement écrit exigé par les Européens pour mettre en application l’accord de Bruxelles.
Ce matin sur la chaîne Mega, les invités s’interrogent, incrédules : comment se fait-il que deux hommes, Georges Papandréou et Antonis Samaras, n’arrivent pas à se mettre d’accord ? Et c’est le sentiment que l’on retrouve dans la population. Les gens en ont assez de ces tractations politiques, sous l’œil du monde entier, qui sont en train de tourner au tragicomique.
Trois candidats
On est donc dans l’incertitude sur la formation du gouvernement, mais aussi sur le nom de celui qui va prendre les rênes du pays. Le nom de Lucas Papademos, ancien vice-président de la Banque centrale européenne circule toujours pour succéder à Georges Papandréou. Mais rien n’est acquis pour l’instant.
D’autres noms circulent aussi comme Panayotis Roumeliotis, représentant grec au FMI [Fonds monétaire international], ou Nikiforos Diamandouros, médiateur européen, tout comme Lucas Papademos. Ce sont des technocrates plus que des politiques, probablement parce que le poste étant à haut risque, personne ne veut se mouiller et se couper de sa base, surtout si des élections anticipées sont convoquées en février 2012 comme il en a été décidé.
Pour la droite, il ne s’agit plus de se cantonner au rôle de l’opposition qui rejetait en bloc toutes les mesures d’austérité. Il faut dorénavant gérer la pression internationale, la pression de la rue et la pression des marchés. Le défi est de taille d’où ces réticences ces derniers jours.
C’est pourquoi donc c’est plutôt un troisième homme que l’on recherche : quelqu’un qui soit au-dessus des partis. Le quotidien Eleutherotupia a titré ce matin « Gouvernement avec monsieur X ». Gageons que ce Monsieur X sera connu dans la journée.
(Source: rfi)
Ce matin sur la chaîne Mega, les invités s’interrogent, incrédules : comment se fait-il que deux hommes, Georges Papandréou et Antonis Samaras, n’arrivent pas à se mettre d’accord ? Et c’est le sentiment que l’on retrouve dans la population. Les gens en ont assez de ces tractations politiques, sous l’œil du monde entier, qui sont en train de tourner au tragicomique.
Trois candidats
On est donc dans l’incertitude sur la formation du gouvernement, mais aussi sur le nom de celui qui va prendre les rênes du pays. Le nom de Lucas Papademos, ancien vice-président de la Banque centrale européenne circule toujours pour succéder à Georges Papandréou. Mais rien n’est acquis pour l’instant.
D’autres noms circulent aussi comme Panayotis Roumeliotis, représentant grec au FMI [Fonds monétaire international], ou Nikiforos Diamandouros, médiateur européen, tout comme Lucas Papademos. Ce sont des technocrates plus que des politiques, probablement parce que le poste étant à haut risque, personne ne veut se mouiller et se couper de sa base, surtout si des élections anticipées sont convoquées en février 2012 comme il en a été décidé.
Pour la droite, il ne s’agit plus de se cantonner au rôle de l’opposition qui rejetait en bloc toutes les mesures d’austérité. Il faut dorénavant gérer la pression internationale, la pression de la rue et la pression des marchés. Le défi est de taille d’où ces réticences ces derniers jours.
C’est pourquoi donc c’est plutôt un troisième homme que l’on recherche : quelqu’un qui soit au-dessus des partis. Le quotidien Eleutherotupia a titré ce matin « Gouvernement avec monsieur X ». Gageons que ce Monsieur X sera connu dans la journée.
(Source: rfi)