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La Lsdh s'attaque aux traitements cruels et dégradants

Faire voter une loi prévoyant l’assistance d’un avocat, d’un médecin et, dans le cas où une personne ne comprend ni le Wolof ni le Français, de bénéficier d’un interprète dès les premières heures d’une garde à vue. Telle est le vœu de la Ligue sénégalaise de la défense des droits de l’homme (Lsdh). En partenariat avec l’Ambassade des Pays bas, la Lsdh a organisé samedi dernier un conclave, réunissant, dans le cadre des activités de promotion et de défense des droits de l’homme, des magistrats (Parquet, instruction, siège), des gendarmes, Ong de défense des droits de l’homme et journalistes chroniqueurs.


Rédigé par leral.net le Lundi 22 Avril 2013 à 17:15 | | 0 commentaire(s)|

La Lsdh s'attaque aux traitements cruels et dégradants
Ce séminaire a pour objectif de sensibiliser sur la torture et autres abus dans les lieux de détention primaire. Les organisateurs, selon La Tribune, souhaitent avec l’ensemble des acteurs évoluant dans la chaîne judiciaire de réfléchir sur le rôle de chacun pour une meilleure prise en compte des droits humains dans le cadre de la procédure pénale, du début à la fin. Pour se faire, ils misent sur le renforcement de l’Etat de droit par la prévention, afin de garantir les droits des personnes privées de liberté à titre provisoire ou préventif. Les panélistes estiment-ils que le Code de procédure pénale ne garantit pas encore suffisamment le respect des droits de l’homme. C’est ce qui, d'après eux, met notre pays en situation de violation des engagements internationaux pris par l’Etat en matière de privation de liberté, notamment les dispositions pertinentes de la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants adoptée par l’Assemblée nationale des Nations Unies le 10 décembre 1984 et ratifiée par le Sénégal le 21 août, avant son entrée en vigueur le 26 juin 1987.