La MOLOA est la concrétisation d’une forte recommandation de l’étude de suivi du trait de côte et d’élaboration du schéma directeur du littoral d’Afrique de l’ouest (SDLAO) réalisée par l’UEMOA au courant de la période 2009-2011, avec le concours de l’UICN. Cette étude, qui a couvert 11 pays (de la Mauritanie au Bénin), a permis de bien appréhender les différentes composantes du risque ainsi que les enjeux du littoral africain. Les résultats de cette étude ont été présentés au cours de la conférence des ministres de l’environnement des pays impliqués, qui s’est tenue à Dakar le 18 mai 2011.
Eu égard à la pertinence des conclusions de l’étude, il est apparu urgent et nécessaire de mettre en place un dispositif permettant, à une échelle régionale, un meilleur suivi du littoral et des risques côtiers dans un contexte où les enjeux s’accroissent rapidement. La mise en place de la Mission d’Observation du Littoral Ouest Africain sous la coordination du Centre de Suivi Ecologique de Dakar répond à cette préoccupation.
La Mission va constituer le coeur d’un mécanisme de coopération pour le suivi du trait de côte et la réduction des risques littoraux en Afrique de l’Ouest, et permettra la collecte, le traitement et la diffusion d’informations de qualité et leur diffusion auprès des instances consultatives et décisionnelles existantes. Cet instrument facilitera la prise de décisions concertées, consensuelles et en temps réel, tant en termes de prévention que d’intervention.
Rappelons que l’érosion côtière, et plus largement l’évolution naturelle des littoraux, ont des conséquences croissantes qui sont observées en Afrique de l’Ouest depuis plusieurs années. Ces impacts, déjà relevés lors de plusieurs conférences ministérielles panafricaines, sont d’autant plus significatifs que la concentration des populations et des infrastructures dans la frange côtière s’intensifie rapidement.
Le recul du trait de côte généralement observé en Afrique de l’Ouest découle de facteurs divers, notamment liés aux changements climatiques, mais aussi et surtout d’origine humaine. La population concentrée dans les zones urbaines littorales, aujourd’hui, est évaluée pour les 11 pays à environ 18 millions d’habitants et cette dernière pourrait doubler d’ici 2030 et quadrupler vers 2050.
Eu égard à la pertinence des conclusions de l’étude, il est apparu urgent et nécessaire de mettre en place un dispositif permettant, à une échelle régionale, un meilleur suivi du littoral et des risques côtiers dans un contexte où les enjeux s’accroissent rapidement. La mise en place de la Mission d’Observation du Littoral Ouest Africain sous la coordination du Centre de Suivi Ecologique de Dakar répond à cette préoccupation.
La Mission va constituer le coeur d’un mécanisme de coopération pour le suivi du trait de côte et la réduction des risques littoraux en Afrique de l’Ouest, et permettra la collecte, le traitement et la diffusion d’informations de qualité et leur diffusion auprès des instances consultatives et décisionnelles existantes. Cet instrument facilitera la prise de décisions concertées, consensuelles et en temps réel, tant en termes de prévention que d’intervention.
Rappelons que l’érosion côtière, et plus largement l’évolution naturelle des littoraux, ont des conséquences croissantes qui sont observées en Afrique de l’Ouest depuis plusieurs années. Ces impacts, déjà relevés lors de plusieurs conférences ministérielles panafricaines, sont d’autant plus significatifs que la concentration des populations et des infrastructures dans la frange côtière s’intensifie rapidement.
Le recul du trait de côte généralement observé en Afrique de l’Ouest découle de facteurs divers, notamment liés aux changements climatiques, mais aussi et surtout d’origine humaine. La population concentrée dans les zones urbaines littorales, aujourd’hui, est évaluée pour les 11 pays à environ 18 millions d’habitants et cette dernière pourrait doubler d’ici 2030 et quadrupler vers 2050.