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La SNDES a besoin de cinq mille milliards de francs CFA, selon Amadou Kane

Dakar, 7 nov (APS) - Les besoins de financement de la Stratégie nationale de développement économique et social (SNDES), qui sera mise en œuvre par le gouvernement du Sénégal pour la période 2013-2017, sont évalués à cinq mille milliards de francs CFA, a annoncé le ministre de l’Economie et des Finances Amadou Kane, mercredi à Dakar.


Rédigé par leral.net le Mercredi 7 Novembre 2012 à 17:00 | | 0 commentaire(s)|

La SNDES a besoin de cinq mille milliards de francs CFA, selon Amadou Kane
Ce plan comprend des investissements additionnels de l’ordre de plus de 1.200 milliards de francs CFA, a souligné M. Kane lors de l’atelier de validation politique de la SNDES.

Cet atelier s'est tenu en présence du Premier ministre Abdoul Mbaye, des représentants du secteur privé et des partenaires techniques et financiers (PTF) du Sénégal.

''Le montant total du plan d’action prioritaire consigné dans la SNDES s’élève à cinq mille milliards de francs CFA et contribue à la réalisation des objectifs de croissance, de développement du capital humain et de bonne gouvernance, afin de hisser le Sénégal sur le chemin d’une croissance économique forte, inclusive et durable'', a dit le ministre de l'Economie et des Finances.

Selon lui, dans le cadre du financement de la SNDES, l’accroissement de la contribution de l’Etat résultera, d’une part, d’une meilleure mobilisation des recettes publiques et, d’autre part, d’une meilleure rationalisation de ses dépenses.

''Pour combler ce gap, l’option consiste à miser sur l’appui des PTF, à travers les dons et prêts concessionnels et l’implication du secteur privé dans le financement des projets d’infrastructures, par le mécanisme de partenariat public-privé'', a-t-il indiqué.

Le ministre de l’Economie et des Finances a dit qu'''en raison de la modicité des ressources internes du Sénégal, le financement des besoins additionnels à +gain rapide+ dépendra en grande partie de l’appui des PTF''.

Amadou Kane a relevé les difficultés rencontrées dans l’exécution des projets et programmes d’investissement qui sont, selon lui, liées notamment à ''la mobilisation et à l’absorption des ressources provenant des partenaires au développement''.

Il a signalé des ''dysfonctionnements'' dans le dispositif interne de gestion des investissements et des dépenses publiques et assuré que plusieurs réformes sont prévues, en vue d'une amélioration des finances publiques.

MF/OID/ESF

( Les News )