Paul Krugman, prix Nobel d'économie et chroniqueur du New York Times, n'a pas pu résister au plaisir de s'en prendre à tous ceux, nombreux, qui au cours des derniers mois ont vanté le stratège, l'homme d'Etat, le joueur d'échec implacable qu'est Vladimir Poutine. L'effondrement en quelques semaines du rouble et de l'économie russe et sa dépendance au cours du pétrole montre les limites de la puissance russe... et du matador de Moscou.
Depuis son retour à la Présidence de la Russie en 2012 et le durcissement de son discours anti-occidental, Vladimir Poutine a séduit tout ce que l'Europe compte de partis d'extrême-droite et aux Etats-Unis bon nombre de conservateurs qui ont vu dans l'audace de Poutine le reflet de la faiblesse d'Obama.
Paul Krugman rappelle au passage la phrase de l'ancien maire de New York et héros du 11 septembre 2001, Rudy Giuliani, expliquant que Poutine «c'est ce que vous appelez un leader». Le problème, c'est que le leader en question n'a pas forcément les moyens de ses ambitions. Comme le souligne le chroniqueur du New York Times, «l'économie russe est à peu près de la même taille que celle du Brésil. Et comme nous le voyons en ce moment, elle est très vulnérable aux crises financières, une vulnérabilité qui a beaucoup à voir avec la nature du régime de Poutine».
La baisse du rouble qui s'est soudain accélérée au cours des dernières semaines a commencé quand les troupes russes ont été engagées en Ukraine. Alors bien sûr, une bonne partie des difficultés de la Russie tient à la baisse rapide des cours du pétrole, liée à la fois à la surabondance de l'offre venant notamment du pétrole de schiste nord-américain et à la faiblesse de la demande, essentiellement chinoise et européenne. Vladimir Poutine n'y est pour rien.
Mais les difficultés de la Russie sont «disproportionnées par rapport au choc subit. Les cours du pétrole ont fortement baissé, le rouble encore (...) Lire la suite sur Slate.fr
Depuis son retour à la Présidence de la Russie en 2012 et le durcissement de son discours anti-occidental, Vladimir Poutine a séduit tout ce que l'Europe compte de partis d'extrême-droite et aux Etats-Unis bon nombre de conservateurs qui ont vu dans l'audace de Poutine le reflet de la faiblesse d'Obama.
Paul Krugman rappelle au passage la phrase de l'ancien maire de New York et héros du 11 septembre 2001, Rudy Giuliani, expliquant que Poutine «c'est ce que vous appelez un leader». Le problème, c'est que le leader en question n'a pas forcément les moyens de ses ambitions. Comme le souligne le chroniqueur du New York Times, «l'économie russe est à peu près de la même taille que celle du Brésil. Et comme nous le voyons en ce moment, elle est très vulnérable aux crises financières, une vulnérabilité qui a beaucoup à voir avec la nature du régime de Poutine».
La baisse du rouble qui s'est soudain accélérée au cours des dernières semaines a commencé quand les troupes russes ont été engagées en Ukraine. Alors bien sûr, une bonne partie des difficultés de la Russie tient à la baisse rapide des cours du pétrole, liée à la fois à la surabondance de l'offre venant notamment du pétrole de schiste nord-américain et à la faiblesse de la demande, essentiellement chinoise et européenne. Vladimir Poutine n'y est pour rien.
Mais les difficultés de la Russie sont «disproportionnées par rapport au choc subit. Les cours du pétrole ont fortement baissé, le rouble encore (...) Lire la suite sur Slate.fr