Oui à l’abolition de l’esclavage, mais non à la LOI n° 2005-158 du 23 février 2005
déclarant : « Le rôle positif de la colonisation ». Ce qui est, en fait, synonyme de louange à
ladite colonisation.
C’est de l’hypocrisie pure et simple que d’abolir l’esclavage, et de créer ensuite la loi
n° 2005-158 du 23 février 2005. Une loi qui enseignera dans les écoles françaises, que la
colonisation eut un « rôle positif ». Alors qu’en réalité elle n’était qu’une version révisée de
l’esclavage - devenu insupportable par humanisme tout court - ou sa pâle copie. Puisque la
colonisation était une domination imposée par la force à des peuples dépourvus d’armes pour se
défendre, privés de liberté et donc du pouvoir d’autodétermination.
N’est-ce pas là un curieux devoir de mémoire ? C’est une contradiction flagrante pour un pays
ayant comme devise : Liberté Egalité Fraternité que de chanter haut et fort la liberté, l’égalité
et la fraternité tout en se glorifiant d’en avoir privé d’autres contrées.
A cet effet, rappelons pour mémoire la définition du colonialisme :
« Le colonialisme est l’imposition d’une domination politique et militaire d’un pays sur
un autre. C’est donc une dictature d’un pays sur un autre, car elle remplace par la force
les pouvoirs politiques légaux et indigènes. Son but initial est d’accroître la puissance
du pays envahisseur, même si dans la réalité cela a conduit quelque fois à des charges
supplémentaires. Il est contraire au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et aux principes
démocratiques, en particulier lorsque le pays colonisateur se définit lui-même comme une
démocratie ».
Comment au regard de la définition ci-dessus, ose-t-on imaginer un seul instant, faire voter une
loi de cette nature en ce 3e millénaire ? Et en quoi les propos qui précèdent peuvent t-ils suggérer
dans la colonisation un quelconque «rôle positif» pour l’humanité ou tout simplement, pour un
homme doué d’un semblant de bon sens et de raison ? Voici une loi qui, par cette affirmation
irresponsable, fait une terrible et inacceptable injure à tous les peuples, anciennement colonisés.
En fait, plutôt que de procéder à la réparation des torts causés et demander pardon pour les
sévices et autres exactions exercés sur les populations des pays colonisés, voilà qu’on nous sert
une loi pour récompenser les anciens bourreaux et autres tortionnaires de la «belle époque»,
nous parlons ici de la coloniale. Cette loi chantant les louanges de la démarche colonisatrice est
un affront fait aux peuples ayant subi le martyr de la colonisation, qu’ils soient d’Afrique ou
d’ailleurs.
Au demeurant, il est tout à fait évident et indéniable pour tout esprit doué de raison discursive,
que la colonisation avait des motivations certaines et précises pour ses initiateurs. Ces
motivations du colonialisme étaient bel et bien réelles. Il s’agissait en premier lieu : de
s’accaparer de toutes les richesses de tout pays colonisé, d’acquérir ou améliorer une position
stratégique sur le partage de cette partie du monde, victime et sans défense, face à une véritable
conquête expansionniste. Les colonisateurs avaient leurs raisons pour la colonisation : « Le
phénomène de colonisation observé a subi un examen critique au cours du XIXe siècle et du
XXe siècle, notamment à partir de la phase de décolonisation mondiale ». • « Le colonialisme
reposait en fait sur une idéologie qu’il est difficile de concevoir aujourd’hui : Depuis l’époque
de Christophe Colomb, dans la bouche et l’esprit des colonisateurs européens, la colonisation
s’est prévalue d’une volonté d’extension humaniste, d’abord du Christianisme, puis de
la « Civilisation » (dans sa conception moderne, mais occidentale). Cette conception, tout en se
réclamant de généreux sentiments, a trop souvent méconnu la culture des colonisés et les droits
de l’homme dans ces pays ». • « Selon la vision marxiste du phénomène, l’expansion coloniale a
été motivée par la recherche de matières premières dans les territoires colonisés, et de débouchés
pour les produits manufacturés des puissances coloniales »
Les auteurs de cette loi, ignorent-ils la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ou s’en
moquent-ils éperdument ? Voici un extrait du préambule de la Déclaration Universelle des
Droits de l’Homme pour leur rafraîchir la mémoire : « Considérant que la reconnaissance de la
dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et
inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.
Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes
de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les
êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été
proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme. Considérant qu’il est essentiel que les
droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas
contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression. Considérant
qu’il est essentiel d’encourager le développement de relations amicales entre nations » De par
ses dirigeants, la France n’est-elle pas devenue sinon incurablement folle du moins schizophrène
assumée en votant et en voulant défendre une loi qui est en contradiction flagrante avec sa
devise phare à savoir : Liberté, Egalité, Fraternité ? La Déclaration Universelle des Droits de
l’Homme du 10/12/48 stipule en son article Premier et 2 alinéa 1 et 2 ce qui suit : « Article
premier Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués
de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Article 2 1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans
la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de
langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou
sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. 2. De plus, il ne sera fait aucune
distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire
dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle,
non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté » Ceci venant de la
France qui a connu non pas la colonisation mais l’occupation allemande, est vraiment
anachronique. Elle qui s’est battue contre l’occupation nazie pour retrouver sa liberté - avec
l’appui inestimable des troupes coloniales (tirailleurs sénégalais) - verrait-elle d’un bon œil
aujourd’hui, qu’une loi soit créée par les Allemands pour récompenser les actes (héroïques ?) des
anciens nazis et autres collabos du gouvernement de Vichy? Peuple de France, cette loi est
indigne de votre nation qui se déclare libre, éprise de paix, d’égalité et de fraternité. Si elle n’est
pas purement et simplement abrogée, cette loi scélérate, risque à bien des égards, de faire naître,
et légitimement, de la haine chez les anciens peuples colonisés, haine dirigée contre le peuple
français. Cette loi est donc contreproductive et dans un sens, et dans l’autre. Inique et
inopportune, elle cause beaucoup de torts pour aucun bien en somme et dans mon constat,
j’inclus bien évidemment la France dont l’image se verra (encore) un peu plus flétrie.
Alors, voilà que dans le même temps, par des manœuvres dilatatoires l’on refuse injustement
d’aligner la pension des anciens combattants - tirailleurs sénégalais - au même niveau que leurs
collègues français, et l’on accouche d’une loi récompensant de vulgaires oppresseurs de peuples
(colons), pour services rendus à la nation française, services du même genre que ceux rendus par
les Allemands pendant l’occupation de la France sans doute... Quelle honte pour cette France qui
perd le nord et la mémoire ! Une France que l’on nous dessinait pays de liberté, d’égalité et de
fraternité. Cette loi, est un mensonge officiel fait à l’Histoire, un révisionnisme des plus
flagrants, une révoltante falsification de l’Histoire commune de l’humanité, surtout lorsque
les «historiens» veulent modifier les manuels scolaires dans le but de faire croire aux enfants
français et non français, que la colonisation eut un rôle positif et que ses acteurs ont rendu
service et à la nation française, et aux «sauvages» ainsi domestiqués. J’estime que cette loi doit
être dénoncée par tous, en commençant par les organisations des Droits de l’Homme, les peuples
et gouvernements des anciens pays colonisés, du moins ceux ayant souci du bien-être moral de
leur peuple. En un mot, le monde entier épris de justice doit demander l’abrogation pure et
simple de cette loi. En cela, le peuple français - celui-là qui est véritablement attaché à sa devise -
liberté égalité fraternité, devrait être en tête, parce qu’il est le premier concerné. Il faut remercier
au passage les personnalités françaises - des historiens pour la plupart - mais aussi des citoyens
déclarant : « Le rôle positif de la colonisation ». Ce qui est, en fait, synonyme de louange à
ladite colonisation.
C’est de l’hypocrisie pure et simple que d’abolir l’esclavage, et de créer ensuite la loi
n° 2005-158 du 23 février 2005. Une loi qui enseignera dans les écoles françaises, que la
colonisation eut un « rôle positif ». Alors qu’en réalité elle n’était qu’une version révisée de
l’esclavage - devenu insupportable par humanisme tout court - ou sa pâle copie. Puisque la
colonisation était une domination imposée par la force à des peuples dépourvus d’armes pour se
défendre, privés de liberté et donc du pouvoir d’autodétermination.
N’est-ce pas là un curieux devoir de mémoire ? C’est une contradiction flagrante pour un pays
ayant comme devise : Liberté Egalité Fraternité que de chanter haut et fort la liberté, l’égalité
et la fraternité tout en se glorifiant d’en avoir privé d’autres contrées.
A cet effet, rappelons pour mémoire la définition du colonialisme :
« Le colonialisme est l’imposition d’une domination politique et militaire d’un pays sur
un autre. C’est donc une dictature d’un pays sur un autre, car elle remplace par la force
les pouvoirs politiques légaux et indigènes. Son but initial est d’accroître la puissance
du pays envahisseur, même si dans la réalité cela a conduit quelque fois à des charges
supplémentaires. Il est contraire au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et aux principes
démocratiques, en particulier lorsque le pays colonisateur se définit lui-même comme une
démocratie ».
Comment au regard de la définition ci-dessus, ose-t-on imaginer un seul instant, faire voter une
loi de cette nature en ce 3e millénaire ? Et en quoi les propos qui précèdent peuvent t-ils suggérer
dans la colonisation un quelconque «rôle positif» pour l’humanité ou tout simplement, pour un
homme doué d’un semblant de bon sens et de raison ? Voici une loi qui, par cette affirmation
irresponsable, fait une terrible et inacceptable injure à tous les peuples, anciennement colonisés.
En fait, plutôt que de procéder à la réparation des torts causés et demander pardon pour les
sévices et autres exactions exercés sur les populations des pays colonisés, voilà qu’on nous sert
une loi pour récompenser les anciens bourreaux et autres tortionnaires de la «belle époque»,
nous parlons ici de la coloniale. Cette loi chantant les louanges de la démarche colonisatrice est
un affront fait aux peuples ayant subi le martyr de la colonisation, qu’ils soient d’Afrique ou
d’ailleurs.
Au demeurant, il est tout à fait évident et indéniable pour tout esprit doué de raison discursive,
que la colonisation avait des motivations certaines et précises pour ses initiateurs. Ces
motivations du colonialisme étaient bel et bien réelles. Il s’agissait en premier lieu : de
s’accaparer de toutes les richesses de tout pays colonisé, d’acquérir ou améliorer une position
stratégique sur le partage de cette partie du monde, victime et sans défense, face à une véritable
conquête expansionniste. Les colonisateurs avaient leurs raisons pour la colonisation : « Le
phénomène de colonisation observé a subi un examen critique au cours du XIXe siècle et du
XXe siècle, notamment à partir de la phase de décolonisation mondiale ». • « Le colonialisme
reposait en fait sur une idéologie qu’il est difficile de concevoir aujourd’hui : Depuis l’époque
de Christophe Colomb, dans la bouche et l’esprit des colonisateurs européens, la colonisation
s’est prévalue d’une volonté d’extension humaniste, d’abord du Christianisme, puis de
la « Civilisation » (dans sa conception moderne, mais occidentale). Cette conception, tout en se
réclamant de généreux sentiments, a trop souvent méconnu la culture des colonisés et les droits
de l’homme dans ces pays ». • « Selon la vision marxiste du phénomène, l’expansion coloniale a
été motivée par la recherche de matières premières dans les territoires colonisés, et de débouchés
pour les produits manufacturés des puissances coloniales »
Les auteurs de cette loi, ignorent-ils la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ou s’en
moquent-ils éperdument ? Voici un extrait du préambule de la Déclaration Universelle des
Droits de l’Homme pour leur rafraîchir la mémoire : « Considérant que la reconnaissance de la
dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et
inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.
Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes
de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les
êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été
proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme. Considérant qu’il est essentiel que les
droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas
contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression. Considérant
qu’il est essentiel d’encourager le développement de relations amicales entre nations » De par
ses dirigeants, la France n’est-elle pas devenue sinon incurablement folle du moins schizophrène
assumée en votant et en voulant défendre une loi qui est en contradiction flagrante avec sa
devise phare à savoir : Liberté, Egalité, Fraternité ? La Déclaration Universelle des Droits de
l’Homme du 10/12/48 stipule en son article Premier et 2 alinéa 1 et 2 ce qui suit : « Article
premier Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués
de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Article 2 1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans
la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de
langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou
sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. 2. De plus, il ne sera fait aucune
distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire
dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle,
non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté » Ceci venant de la
France qui a connu non pas la colonisation mais l’occupation allemande, est vraiment
anachronique. Elle qui s’est battue contre l’occupation nazie pour retrouver sa liberté - avec
l’appui inestimable des troupes coloniales (tirailleurs sénégalais) - verrait-elle d’un bon œil
aujourd’hui, qu’une loi soit créée par les Allemands pour récompenser les actes (héroïques ?) des
anciens nazis et autres collabos du gouvernement de Vichy? Peuple de France, cette loi est
indigne de votre nation qui se déclare libre, éprise de paix, d’égalité et de fraternité. Si elle n’est
pas purement et simplement abrogée, cette loi scélérate, risque à bien des égards, de faire naître,
et légitimement, de la haine chez les anciens peuples colonisés, haine dirigée contre le peuple
français. Cette loi est donc contreproductive et dans un sens, et dans l’autre. Inique et
inopportune, elle cause beaucoup de torts pour aucun bien en somme et dans mon constat,
j’inclus bien évidemment la France dont l’image se verra (encore) un peu plus flétrie.
Alors, voilà que dans le même temps, par des manœuvres dilatatoires l’on refuse injustement
d’aligner la pension des anciens combattants - tirailleurs sénégalais - au même niveau que leurs
collègues français, et l’on accouche d’une loi récompensant de vulgaires oppresseurs de peuples
(colons), pour services rendus à la nation française, services du même genre que ceux rendus par
les Allemands pendant l’occupation de la France sans doute... Quelle honte pour cette France qui
perd le nord et la mémoire ! Une France que l’on nous dessinait pays de liberté, d’égalité et de
fraternité. Cette loi, est un mensonge officiel fait à l’Histoire, un révisionnisme des plus
flagrants, une révoltante falsification de l’Histoire commune de l’humanité, surtout lorsque
les «historiens» veulent modifier les manuels scolaires dans le but de faire croire aux enfants
français et non français, que la colonisation eut un rôle positif et que ses acteurs ont rendu
service et à la nation française, et aux «sauvages» ainsi domestiqués. J’estime que cette loi doit
être dénoncée par tous, en commençant par les organisations des Droits de l’Homme, les peuples
et gouvernements des anciens pays colonisés, du moins ceux ayant souci du bien-être moral de
leur peuple. En un mot, le monde entier épris de justice doit demander l’abrogation pure et
simple de cette loi. En cela, le peuple français - celui-là qui est véritablement attaché à sa devise -
liberté égalité fraternité, devrait être en tête, parce qu’il est le premier concerné. Il faut remercier
au passage les personnalités françaises - des historiens pour la plupart - mais aussi des citoyens