Cette affaire sensationnelle qui alimente toutes les discussions dans la capitale de la Petite Côte, résulte pourtant d’une banale querelle de voisinage entre deux enfants âgés de 10 et 11ans. De sources concordantes, proches de cette affaire, il ressort qu’à la suite de cette querelle, les deux enfants en sont venus aux mains, avant d’être séparés.
Cette banale histoire entre camarades de jeu, va prendre une tournure inattendue quelques heures plus tard. Motif : l’un des enfants en l’occurrence Modou Niang tombe sérieusement malade, au point de délirer. Tourmentée par les délires de l’enfant, qui semblait incriminer son antagoniste, la famille de Modou Niang qui tenait à se faire une religion sur l’origine de ces délires, a requis les services d’un guérisseur de la place. Après consultation, il livre ses conclusions, qui vont mettre de l’huile sur le feu, en confortant les proches de la victime dans leurs appréhensions. Mieux le guérisseur accuse implicitement la famille de l’autre enfant de chercher à « manger » le jeune Modou Niang. Forts de cette « révélation », les proches de Modou Niang ont organisé une battue, en assaillant à l’aide bâtons, le domicile de la partie adverse, sis au quartier Oncad. Cette opération commando, étaient dirigés par Pape Niang, père de la victime, son épouse Awa Kane, et quelques proches qui ont fait passer un sale quart d’heure à la famille incriminée.
Il s’en est suivi une plainte qui a atterrit sur le bureau du commissaire Bécaye Diarra, relative aux infractions de violences voies de faits, menaces et diffamation. Après audition Pape Niang et quatre proches co-accusés ont été placés en garde à vue. Les limiers qui se sont activés pour mettre la main sur le guérisseur, dont les affirmations ont été à l’origine de cette affaire, sont revenus bredouilles. Le bonhomme avait rangé nattes et allumettes pour prendre la poudre d’escampette. Au finish, Pape Niang et Cie ont, au terme de leur détention légale, été déférés vendredi dernier au parquet de Thiès pour les délits susvisés.
Source : L’Observateur
Senego.com
Cette banale histoire entre camarades de jeu, va prendre une tournure inattendue quelques heures plus tard. Motif : l’un des enfants en l’occurrence Modou Niang tombe sérieusement malade, au point de délirer. Tourmentée par les délires de l’enfant, qui semblait incriminer son antagoniste, la famille de Modou Niang qui tenait à se faire une religion sur l’origine de ces délires, a requis les services d’un guérisseur de la place. Après consultation, il livre ses conclusions, qui vont mettre de l’huile sur le feu, en confortant les proches de la victime dans leurs appréhensions. Mieux le guérisseur accuse implicitement la famille de l’autre enfant de chercher à « manger » le jeune Modou Niang. Forts de cette « révélation », les proches de Modou Niang ont organisé une battue, en assaillant à l’aide bâtons, le domicile de la partie adverse, sis au quartier Oncad. Cette opération commando, étaient dirigés par Pape Niang, père de la victime, son épouse Awa Kane, et quelques proches qui ont fait passer un sale quart d’heure à la famille incriminée.
Il s’en est suivi une plainte qui a atterrit sur le bureau du commissaire Bécaye Diarra, relative aux infractions de violences voies de faits, menaces et diffamation. Après audition Pape Niang et quatre proches co-accusés ont été placés en garde à vue. Les limiers qui se sont activés pour mettre la main sur le guérisseur, dont les affirmations ont été à l’origine de cette affaire, sont revenus bredouilles. Le bonhomme avait rangé nattes et allumettes pour prendre la poudre d’escampette. Au finish, Pape Niang et Cie ont, au terme de leur détention légale, été déférés vendredi dernier au parquet de Thiès pour les délits susvisés.
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