Le conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) tire sur la sonnette d’alarme contre les dangers de la dépigmentation artificielle ou ''xéssal''.
En effet, rien qu'au Sénégal, les produits de dépigmentation artificielle coûtent 5 milliards de francs CFA aux ménages. Ce phénomène constitue ainsi un problème de santé public, qui touche toutes les classes sociales.
Si les gens transforment leur corps dans un souci sanitaire, rituel, esthétique, il n’en demeure pas moins que ce changement peut être cause de danger. Les animateurs de la pré-conférence du CODESRIA l’ont rappelé en prenant l’exemple de la dépigmentation artificielle, appelée Khessal, en wolof. Dans son intervention, le Professeur en dermatologie Mame Thierno Dieng a insisté sur les implications et les coûts d’une telle pratique sur la santé. A fort renforts d’images chocs, il a mis en garde sur « les conséquences vitales qui découlent de la transformation corporelle, en l’occurrence la dépigmentation artificielle. » Selon lui, les infections et autres maladies causées par cette pratique constituent plus de 30% des motifs de consultation dermatologiques, au Sénégal. Plus grave, insiste-t-il, « elle est la cause de 20% de cas d’hospitalisation. »
De leur part, les chercheurs du CODESRIA, représentés par le professeur Aminata Diaw et les docteurs EbrahimaSall et Ato Onoma ont pointé du doigt les inquiétudes concernant les effets néfastes de ces pratiques et rappelé les mesures qui doivent être prises par les pouvoirs publics, comme dans certains pays où certains produits sont interdits. C’est le cas en Afrique du Sud, en Côte d’Ivoire ou encore au Ghana.
pressafrik
En effet, rien qu'au Sénégal, les produits de dépigmentation artificielle coûtent 5 milliards de francs CFA aux ménages. Ce phénomène constitue ainsi un problème de santé public, qui touche toutes les classes sociales.
Si les gens transforment leur corps dans un souci sanitaire, rituel, esthétique, il n’en demeure pas moins que ce changement peut être cause de danger. Les animateurs de la pré-conférence du CODESRIA l’ont rappelé en prenant l’exemple de la dépigmentation artificielle, appelée Khessal, en wolof. Dans son intervention, le Professeur en dermatologie Mame Thierno Dieng a insisté sur les implications et les coûts d’une telle pratique sur la santé. A fort renforts d’images chocs, il a mis en garde sur « les conséquences vitales qui découlent de la transformation corporelle, en l’occurrence la dépigmentation artificielle. » Selon lui, les infections et autres maladies causées par cette pratique constituent plus de 30% des motifs de consultation dermatologiques, au Sénégal. Plus grave, insiste-t-il, « elle est la cause de 20% de cas d’hospitalisation. »
De leur part, les chercheurs du CODESRIA, représentés par le professeur Aminata Diaw et les docteurs EbrahimaSall et Ato Onoma ont pointé du doigt les inquiétudes concernant les effets néfastes de ces pratiques et rappelé les mesures qui doivent être prises par les pouvoirs publics, comme dans certains pays où certains produits sont interdits. C’est le cas en Afrique du Sud, en Côte d’Ivoire ou encore au Ghana.
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