«Je vis tout comme une violence». Ces mots sont ceux de la femme de l'homme le plus détesté d'Italie, le commandant du Costa Concordia, Francesco Schettino. Dans un entretien accordé l'hebdomadaire Paris Matchparu jeudi , Fabiola Russo, 48 ans, raconte comment elle vit le tapage médiatique autour du naufrage du paquebot au bord de l'île de Giglio. Et, surtout, comment elle gère la «chasse à l'homme» dont son mari est, selon elle, la victime.
«Il est au centre d'une affaire médiatique sans précédent, lâche Fabiola Russo, meurtrie mais déterminée à soutenir son compagnon, qu'elle connaît depuis vingt-huit années. Je n'ai le souvenir d'aucune tragédie aérienne ou navale dont le responsable ait été traité avec autant de violence. C'est une chasse à l'homme. On cherche un coupable, un bouc émissaire, un monstre».
«Quelqu'un de décidé, ferme et lucide»
Elle décrit son mari comme «quelqu'un de décidé, ferme et lucide». «Il sait analyser les situations, les comprendre, les gérer, ajoute-t-elle. À la maison, il est ordonné, méticuleux. Sinon, c'est quelqu'un de sympathique et drôle, qui emporte l'estime des autres».
Un portrait loin des récits parus dans les journaux, qui critiquent le comportement que le commandant du Costa Concordia aurait eu au moment du naufrage, quittant le navire avant que les passagers ne soient évacués. Fabiola Russo, en outre, balaie les hypothèses sur les rapports difficiles que Francesco Schettino aurait avec ses équipiers. «Il a toujours eu avec eux un rôle de maître à élève. Il leur apprenait des choses, assure-t-elle. Pour nombre d'entre eux, il a été une référence. Certains de ses anciens équipiers sont des amis».
Il veut retourner «à bord d'un bateau dès demain»
Pour la belle quadragénaire, la mer est une passion que son homme a su lui faire partager. Même si, elle, préfère le canoë: «Nous allions en mer ensemble. Notre passion commune, c'est le canoë. Je n'y vais jamais seule, toujours avec lui. Vous savez quel est le comble? Une fois, nous avons été verbalisés parce que nous étions trop près de la côte».
Et de lancer: «Dans ses veines coule de l'eau salé». Alors, elle n'envisage pas que Francesco Schettino puisse ne pas retourner sur les eaux de «leur baignoire», la Méditerranée: «Si cela ne tenait qu'à lui, il retournerait à bord dès demain. C'est sa vie! Il ne restera loin des bateaux que si on lui impose»…
By Figaro
«Il est au centre d'une affaire médiatique sans précédent, lâche Fabiola Russo, meurtrie mais déterminée à soutenir son compagnon, qu'elle connaît depuis vingt-huit années. Je n'ai le souvenir d'aucune tragédie aérienne ou navale dont le responsable ait été traité avec autant de violence. C'est une chasse à l'homme. On cherche un coupable, un bouc émissaire, un monstre».
«Quelqu'un de décidé, ferme et lucide»
Elle décrit son mari comme «quelqu'un de décidé, ferme et lucide». «Il sait analyser les situations, les comprendre, les gérer, ajoute-t-elle. À la maison, il est ordonné, méticuleux. Sinon, c'est quelqu'un de sympathique et drôle, qui emporte l'estime des autres».
Un portrait loin des récits parus dans les journaux, qui critiquent le comportement que le commandant du Costa Concordia aurait eu au moment du naufrage, quittant le navire avant que les passagers ne soient évacués. Fabiola Russo, en outre, balaie les hypothèses sur les rapports difficiles que Francesco Schettino aurait avec ses équipiers. «Il a toujours eu avec eux un rôle de maître à élève. Il leur apprenait des choses, assure-t-elle. Pour nombre d'entre eux, il a été une référence. Certains de ses anciens équipiers sont des amis».
Il veut retourner «à bord d'un bateau dès demain»
Pour la belle quadragénaire, la mer est une passion que son homme a su lui faire partager. Même si, elle, préfère le canoë: «Nous allions en mer ensemble. Notre passion commune, c'est le canoë. Je n'y vais jamais seule, toujours avec lui. Vous savez quel est le comble? Une fois, nous avons été verbalisés parce que nous étions trop près de la côte».
Et de lancer: «Dans ses veines coule de l'eau salé». Alors, elle n'envisage pas que Francesco Schettino puisse ne pas retourner sur les eaux de «leur baignoire», la Méditerranée: «Si cela ne tenait qu'à lui, il retournerait à bord dès demain. C'est sa vie! Il ne restera loin des bateaux que si on lui impose»…
By Figaro