"JE N'AI PAS D'ÉQUIPE"
Le Real Madrid n'a pas fait honneur à son nouveau maillot vert samedi soir, du côté de Sanchez Pizjuan face au FC Séville (défaite 1-0). Menés dès la 2e minute après un but de Trochowski, les Merengue ont, au fil des minutes, bafoués leur football avec des incohérences de plus en plus criantes : un Modric collé devant l'arrière-garde composée de Pepe et Ramos en deuxième mi-temps ou encore Marcelo plus haut que Ronaldo dans un rôle plus défensif. "Mon équipe me préoccupe. On n'a pas joué contre Getafe, aujourd'hui non plus. On a joué un petit peu contre Grenade. Plus que les points, ce qui m'inquiète c'est que pour le moment je n'ai pas d'équipe (...). C'est moi l'entraîneur. C'est de ma faute" s'est auto-flagellé l'entraîneur madrilène, José Mourinho, au début de la conférence de presse d'après-match. Une remise en cause de ses compétences afin de ne pas s'en prendre à son équipe, une stratégie qu'adopte depuis toujours le Special One en cas de mini-crise...
Mais au fil des minutes, le technicien portugais a multiplié les attaques à l'encontre de son effectif. "L'image symbole de l'équipe est la première minute. On ne peut pas plus travailler les coups de pied arrêtés qu'on ne le fait. Chacun connaît son rôle et son positionnement. Première minute : corner et but. C'est une équipe sans concentration, sans disponibilité mentale (...). Mon équipe n'a pas la volonté de souffrir en ce moment. "Cela a à voir avec l'état d'esprit de la plupart de mes joueurs. A la mi-temps, j'ai changé deux joueurs. J'aurais bien voulu en changer sept. Les règles du football devraient permettre plus de changement", a enchaîné l'ancien mentor de l'Inter Milan. A la mi-temps, le Mou avait sorti ses deux maîtres à jouer, Ozil et Di Maria pour Modric et Benzema. Des critiques acerbes dans le seul but d'une réaction attendue face aux Champions d'Angleterre en titre, Manchester City, mardi ?
UN DÉBUT DE SAISON EN POINTILLÉ
La défaite à Séville (1-0) est sans doute la goutte d'eau qui a fait déborder le vase chez José Mourinho. Quelques minutes avant le coup d'envoi de la rencontre entre le FC Séville et le Real Madrid, le coach lusitanien a pu assister, médusé, à la démonstration du FC Barcelone à Getafe (4-1), équipe qui avait battu son Real trois semaines plus tôt en championnat. Depuis le début de la saison, la formation madrilène a aligné 2 défaites, pour un nul et une victoire, propulsant cette dernière à 8 longueurs du FC Barcelone au classement ! Pire, le Real Madrid n'avait plus connu une série de deux défaites à l'extérieur depuis la saison 2008-2009. Un constat qui n'a pas échappé à la presse ibérique, qui s'interroge, ce dimanche, sur le manque d'allant de la Casa Blanca depuis la fin août, et un succès de prestige en Supercoupe d'Espagne, face au FC Barcelone. "A quoi joue t-il ?" pouvait-on lire, ce dimanche, en Une de Marca, avec la photo d'un José Mourinho amorphe. Probablement au docteur injectant à ses joueurs une piqûre de rappel. Car mardi au Barnabeu, pour le début de la campagne européenne 2012-2013, le Real n'aura déjà pas le droit à l'erreur face à une autre équipe qui a trébuché, samedi, en championnat, à Stoke City (1-1), Manchester City. Reste à savoir si cette piqûre sera suffisante ou si le mal-être du Real ne se limite pas uniquement aux simples caprices de Cristiano Ronaldo...
Le Real Madrid n'a pas fait honneur à son nouveau maillot vert samedi soir, du côté de Sanchez Pizjuan face au FC Séville (défaite 1-0). Menés dès la 2e minute après un but de Trochowski, les Merengue ont, au fil des minutes, bafoués leur football avec des incohérences de plus en plus criantes : un Modric collé devant l'arrière-garde composée de Pepe et Ramos en deuxième mi-temps ou encore Marcelo plus haut que Ronaldo dans un rôle plus défensif. "Mon équipe me préoccupe. On n'a pas joué contre Getafe, aujourd'hui non plus. On a joué un petit peu contre Grenade. Plus que les points, ce qui m'inquiète c'est que pour le moment je n'ai pas d'équipe (...). C'est moi l'entraîneur. C'est de ma faute" s'est auto-flagellé l'entraîneur madrilène, José Mourinho, au début de la conférence de presse d'après-match. Une remise en cause de ses compétences afin de ne pas s'en prendre à son équipe, une stratégie qu'adopte depuis toujours le Special One en cas de mini-crise...
Mais au fil des minutes, le technicien portugais a multiplié les attaques à l'encontre de son effectif. "L'image symbole de l'équipe est la première minute. On ne peut pas plus travailler les coups de pied arrêtés qu'on ne le fait. Chacun connaît son rôle et son positionnement. Première minute : corner et but. C'est une équipe sans concentration, sans disponibilité mentale (...). Mon équipe n'a pas la volonté de souffrir en ce moment. "Cela a à voir avec l'état d'esprit de la plupart de mes joueurs. A la mi-temps, j'ai changé deux joueurs. J'aurais bien voulu en changer sept. Les règles du football devraient permettre plus de changement", a enchaîné l'ancien mentor de l'Inter Milan. A la mi-temps, le Mou avait sorti ses deux maîtres à jouer, Ozil et Di Maria pour Modric et Benzema. Des critiques acerbes dans le seul but d'une réaction attendue face aux Champions d'Angleterre en titre, Manchester City, mardi ?
UN DÉBUT DE SAISON EN POINTILLÉ
La défaite à Séville (1-0) est sans doute la goutte d'eau qui a fait déborder le vase chez José Mourinho. Quelques minutes avant le coup d'envoi de la rencontre entre le FC Séville et le Real Madrid, le coach lusitanien a pu assister, médusé, à la démonstration du FC Barcelone à Getafe (4-1), équipe qui avait battu son Real trois semaines plus tôt en championnat. Depuis le début de la saison, la formation madrilène a aligné 2 défaites, pour un nul et une victoire, propulsant cette dernière à 8 longueurs du FC Barcelone au classement ! Pire, le Real Madrid n'avait plus connu une série de deux défaites à l'extérieur depuis la saison 2008-2009. Un constat qui n'a pas échappé à la presse ibérique, qui s'interroge, ce dimanche, sur le manque d'allant de la Casa Blanca depuis la fin août, et un succès de prestige en Supercoupe d'Espagne, face au FC Barcelone. "A quoi joue t-il ?" pouvait-on lire, ce dimanche, en Une de Marca, avec la photo d'un José Mourinho amorphe. Probablement au docteur injectant à ses joueurs une piqûre de rappel. Car mardi au Barnabeu, pour le début de la campagne européenne 2012-2013, le Real n'aura déjà pas le droit à l'erreur face à une autre équipe qui a trébuché, samedi, en championnat, à Stoke City (1-1), Manchester City. Reste à savoir si cette piqûre sera suffisante ou si le mal-être du Real ne se limite pas uniquement aux simples caprices de Cristiano Ronaldo...