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La lutte, un jeu de millionnaires

Avec la nouvelle vague de jeunes lutteurs qui a fini d’investir l’arène pour en faire du business, le milieu de ce sport dit de « chez nous » est devenu un endroit indiqué pour se faire de l’argent. Il y a donc de quoi bander les muscles.


Rédigé par leral.net le Mardi 3 Mai 2011 à 20:25 | | 0 commentaire(s)|

La lutte, un jeu de millionnaires
À mi-parcours de la présente saison de lutte, plus de six cents millions FCFA ont déjà été investis dans l’arène. Pas étonnant de voir les plages de Dakar prises d’assaut matin et soir par des milliers de jeunes dont le seul souci est de se doter d’un physique de mastodonte, dans l’optique d’engranger des millions dans l’arène. Il n’y a donc pas que les joueurs sénégalais professionnels évoluant pour la plupart dans les championnats européens qui ont les poches pleines.

En tête des lutteurs les mieux payés, le « Roi des arènes », avec la bagatelle de 105 millions FCFA gagnés cette saison (il l’a dit à Infosports). Et de surcroît en un seul combat, celui disputé et remporté contre Bombardier !

Avec 75 millions FCFA, Tyson et Balla Gaye 2, respectivement chef de file de l’écurie Boul Falé et de l’école de lutte Balla Gaye de Guédiawaye, arrivent ex-æquo avec Modou Lô et Lac de Guiers 2.

Le jeu en vaut la chandelle

Même si le combat entre les deux premiers tarde à se tenir à cause d’une blessure de l’enfant de Ndangane (Kaolack), on sait que la saison promet encore d’autres affiches alléchantes. Et la barre du milliard de francs cfa pourrait être dépassée. Avec tant de millions, il est difficile de rester insensible à l’appel des « bakk » (hymnes). Payés 60 millions chacun, Gris Bordeaux et Eumeu Sène se frottent les mains. Avec ses deux combats devant Gouye-gui et Issa Pouye, tous sanctionnés par une victoire, le concepteur du « soss sossaat », Zoss, a déjà empoché 25 millions FCFA.

De quoi offrir à sa dulcinée Daniela une lune de miel digne d’une fille de millionnaire (Ndlr : Luc Nicolaï). Sachant que les sommes annoncées sont souvent très loin de celles déclarées à l’instance dirigeante de la lutte (Cng), sans compter les avantages obtenues auprès des promoteurs, on peut aisément deviner que la fortune de ces athlètes au physique de Goliath dépasse de loin nos estimations. Le jeu (la lutte) en vaut donc la chandelle (les millions)

Ousmane DIOP
source Arenebi.com

( Les News )