Vous avez porté plainte suite à la découverte des photos du surveillant général de Asselar entre les cuisses de votre fille est ce que le dossier évolu ?
Oui, nous espérons tout simplement que la police est en train de faire son travail et de bonne manière. Nous avons confiance à la juridiction de notre pays et lui faisons confiance. Seulement, nous avons constaté des lenteurs même si nous sommes sûres que la vérité finira par triompher. C’est sans doute pour ce fait précis que nous avons décidé de constituer des avocats afin qu’ils appuissent la procédure.
Votre sortie médiatique n’a pas plu aux élèves de l’établissement qui vous accusent de salir la réputation de leur structure….
(Elle coupe) ces momes ont l’âge de ma fille et ont le même objectif qu’elle. C'est-à-dire étudier et réussir. Il faut donc les comprendre, ils sont pris en otage et ont peur. Tous ceux qui ont fait les bancs connaissent la subordination des écoliers envers leurs professeurs et l’administration de leur établissement. Ils portent un combat qui n’est pas leur mais, je les comprends bien et ne les condamne point.
Pourquoi n’ont-ils pas cherché à protéger leur camarade ?
Ils sont en train d’être pilotés par une main invisible qui les utilise, sous prétexte que leur école perd de sa crédibilité. Et malheureusement, ces élèves ignorent, par dessus tout, qu’eux aussi, peuvent être les victimes de demain, parce que le sieur n’est pas à son premier coup. Son cousin le protège, son directeur le décrit comme un modèle, après l’avoir entendu avouer sa culpabilité, de vive voix et après qu’il nous a proposé, lui-même, un arrangement que nous avons refusé, sans commune mesure, étant conscient du danger que Dieng représente dans son établissement.
Votre fille est qualifiée de provocatrice, et les élèves disent que le surveillant est une victime…
Je vous ai dit qu’un élève, devant son éducateur, est comme un enfant devant un papa autoritaire. Imaginez quelqu’un qui voudrait porter plainte contre son père et après que ce dernier est condamné, songe à revenir à la maison paternelle. C’est l’image de ces collégiens, ils n’ont rien contre ma fille mais, ils pensent à leur avenir et donc, avec une petite manipulation, ils vont croire que cela dépend de la protection de leur école. Mais, je les rassure, justice va se faire et cela n’aura aucun impact quant à leur cursus et à la crédibilité de leur établissement.
Et votre fille, elle va toujours à l’école ?
Non ! L’année est perdue pour elle. Elle n’imagine même plus fouler le sol de cette école. Aussi, est-elle abattue, ne sortant presque plus. Elle est malade et s’alimente à peine. Je disais qu’elle n’a rien perdu, parce qu’étant toujours vierge mais, son année scolaire est foutue et sa santé menacée. Dans la famille, on ne sait plus par où donner de la tête et tout le monde a hâte que cela connaisse un épilogue.
Ne faudrait-il pas l’inscrire dans une autre école ?
L’année a déjà été perturbée et à cette période, je ne pense qu’une école accepte de prendre un nouvel éléve. Tout ce que nous pouvons faire est d’attendre l’année prochaine pour trouver des solutions. En attendant, nous voulons que justice se fasse, parce que les experts sont là pour prouver que la photo n’est pas un montage et que notre fille n’a rien a gagné en salissant sa peau, d’une telle manière. Toutes les autres sorties contre notre fille ne sont que des préparatifs de plaidoirie mais, la vérité appartient au seigneur tout puissant. Pour ce que le directeur a dit dans la presse, nous affirmons simplement qu’il s’est dédit et que jamais, nous n’accepterons l’arrangement qu’il nous propose, qu’il soit rassuré.
Recueillis par Yandé Diop / REWMI QUOTIDIEN
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Oui, nous espérons tout simplement que la police est en train de faire son travail et de bonne manière. Nous avons confiance à la juridiction de notre pays et lui faisons confiance. Seulement, nous avons constaté des lenteurs même si nous sommes sûres que la vérité finira par triompher. C’est sans doute pour ce fait précis que nous avons décidé de constituer des avocats afin qu’ils appuissent la procédure.
Votre sortie médiatique n’a pas plu aux élèves de l’établissement qui vous accusent de salir la réputation de leur structure….
(Elle coupe) ces momes ont l’âge de ma fille et ont le même objectif qu’elle. C'est-à-dire étudier et réussir. Il faut donc les comprendre, ils sont pris en otage et ont peur. Tous ceux qui ont fait les bancs connaissent la subordination des écoliers envers leurs professeurs et l’administration de leur établissement. Ils portent un combat qui n’est pas leur mais, je les comprends bien et ne les condamne point.
Pourquoi n’ont-ils pas cherché à protéger leur camarade ?
Ils sont en train d’être pilotés par une main invisible qui les utilise, sous prétexte que leur école perd de sa crédibilité. Et malheureusement, ces élèves ignorent, par dessus tout, qu’eux aussi, peuvent être les victimes de demain, parce que le sieur n’est pas à son premier coup. Son cousin le protège, son directeur le décrit comme un modèle, après l’avoir entendu avouer sa culpabilité, de vive voix et après qu’il nous a proposé, lui-même, un arrangement que nous avons refusé, sans commune mesure, étant conscient du danger que Dieng représente dans son établissement.
Votre fille est qualifiée de provocatrice, et les élèves disent que le surveillant est une victime…
Je vous ai dit qu’un élève, devant son éducateur, est comme un enfant devant un papa autoritaire. Imaginez quelqu’un qui voudrait porter plainte contre son père et après que ce dernier est condamné, songe à revenir à la maison paternelle. C’est l’image de ces collégiens, ils n’ont rien contre ma fille mais, ils pensent à leur avenir et donc, avec une petite manipulation, ils vont croire que cela dépend de la protection de leur école. Mais, je les rassure, justice va se faire et cela n’aura aucun impact quant à leur cursus et à la crédibilité de leur établissement.
Et votre fille, elle va toujours à l’école ?
Non ! L’année est perdue pour elle. Elle n’imagine même plus fouler le sol de cette école. Aussi, est-elle abattue, ne sortant presque plus. Elle est malade et s’alimente à peine. Je disais qu’elle n’a rien perdu, parce qu’étant toujours vierge mais, son année scolaire est foutue et sa santé menacée. Dans la famille, on ne sait plus par où donner de la tête et tout le monde a hâte que cela connaisse un épilogue.
Ne faudrait-il pas l’inscrire dans une autre école ?
L’année a déjà été perturbée et à cette période, je ne pense qu’une école accepte de prendre un nouvel éléve. Tout ce que nous pouvons faire est d’attendre l’année prochaine pour trouver des solutions. En attendant, nous voulons que justice se fasse, parce que les experts sont là pour prouver que la photo n’est pas un montage et que notre fille n’a rien a gagné en salissant sa peau, d’une telle manière. Toutes les autres sorties contre notre fille ne sont que des préparatifs de plaidoirie mais, la vérité appartient au seigneur tout puissant. Pour ce que le directeur a dit dans la presse, nous affirmons simplement qu’il s’est dédit et que jamais, nous n’accepterons l’arrangement qu’il nous propose, qu’il soit rassuré.
Recueillis par Yandé Diop / REWMI QUOTIDIEN
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