Auprès du média Mic, Haneefah Adams revient plus précisément sur la manière dont lui est venue l’idée :« J’ai réfléchi sur cette idée pendant trois mois, pendant que je continuais mes études en master au Royaume-Uni. Quand je suis revenu au Nigeria, je suis allé au centre commercial, à la recherche d’une poupée, pour l’habiller à ma sauce, et nous y voilà. »
Son inspiration, Haneefah l’a trouvée partout autour d’elle : « Les ensembles vestimentaires m’ont été inspirés par le look quotidien d’une fille qui porte le hijab » avant d’ajouter : « Je veux que la Hijarbie inspire les petites filles musulmanes. Il s’agit d’avoir une poupée qui leur ressemble, qui représente leur propre culture et leur religion. »
À l’heure où la question religieuse reste un point très épineux dans le monde, la Hijarbie se veut hors de toute polémique et toute revendication. Il ne s’agit que d’un jouet embrassant la mode du hijab qui tend aujourd'hui à se démocratiser : « Le hijab signifie la modestie pour moi et cela est ma seule identité. C’est ma couronne et cela représente mon propre contrôle sur la manière dont je veux être vu. Sans délaisser le fait que cela a une connotation religieuse. »
Aujourd’hui, si la Hijarbie ne reste qu’une création qui ne devrait pas être forcément commercialisée à grande échelle, Haneefah Adams évoque la possibilité de faire commercialiser les habits adéquats : « C’est sérieusement en cours de travail. Alors, ils seront disponibles à la vente très bientôt. ».
Étonnante comme création, n’est-ce pas ?
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