Face à ces remous, M. Khouraïchi Thiam, le ministre de l’Economie maritime a annoncé mardi dernier qu’il est prêt à discuter avec le Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (GAIPES) sur le problème posé par la dite association. C’est à ce titre que, lors de la cérémonie de lancement officiel du plan stratégique 2011-2015 de la Commission sous-régionale des pêches (CSRP), Monsieur le ministre a affirmé qu’une éventuelle concertation n’est pas tardive et que les acteurs de la pêche peuvent venir le rencontrer dans la mesure où ils seraient prêts à discuter.
Pour justifier la décision de son ministère à accorder des licences de pêche aux chalutiers étrangers, M. Thiam a soutenu que, les pêcheurs artisanaux et les bateaux de pêche sénégalais ne disposent pas suffisamment de moyens pour aller pêcher les poissons pélagiques estimés à 1,450 millions de tonnes qui migrent en passant par l’espace marin sénégalais. Tout en rappelant les profits réalisés par le pays en décidant d’octroyer des autorisations de pêche de 4 mois seulement, durant la période de migration des poissons.
Enfin, le ministre a rappelé que de telles mesures sont prises dans d’autre pays tel que la Mauritanie où, 45 bateaux vont prendre ses poissons à raison de 37 dollars par tonne , et que les 35 dollars fixés par le Sénégal sont raisonnables.
Pour justifier la décision de son ministère à accorder des licences de pêche aux chalutiers étrangers, M. Thiam a soutenu que, les pêcheurs artisanaux et les bateaux de pêche sénégalais ne disposent pas suffisamment de moyens pour aller pêcher les poissons pélagiques estimés à 1,450 millions de tonnes qui migrent en passant par l’espace marin sénégalais. Tout en rappelant les profits réalisés par le pays en décidant d’octroyer des autorisations de pêche de 4 mois seulement, durant la période de migration des poissons.
Enfin, le ministre a rappelé que de telles mesures sont prises dans d’autre pays tel que la Mauritanie où, 45 bateaux vont prendre ses poissons à raison de 37 dollars par tonne , et que les 35 dollars fixés par le Sénégal sont raisonnables.