M. Seck introduisait le thème : ‘’L’orientation des nouveaux bacheliers au Sénégal’’, à l’occasion de la première édition du ‘’Campus Tours’’ de l’UFR /SATIC (Sciences appliquées et technologies de l’information et de la communication) de Ngoudiane.
‘’Pour un bon accompagnement des étudiants, a-t-il conseillé, il faudra nécessairement trouver les moyens de mettre en place une planification de l’accueil au niveau des universités, afin d’éviter la non-orientation de certains bacheliers’’.
De son point de vue, ‘’le dialogue et la concertation entre les autorités des universités et les postulants, en ce qui concerne la disponibilité des places d’accueil, permettent de trouver des solutions et des réponses concrètes pour l’orientation des nouveaux bacheliers’’.
Le parrain de ‘’Campus Tours’’, l’ambassadeur de la paix Diéthié Diouf, président du bureau Sénégal de la Fédération pour la Paix universelle, soutient que ‘’le combat des étudiants, entamé depuis plusieurs années, a permis l’ouverture des centres universitaires régionaux (CUR)’’.
Malgré tout, cela ‘’est encore loin de résoudre la sollicitation de milliers de bacheliers qui sortent tous les ans’’, a-t-il fait remarquer.
Pour lui, ‘’si on demande à 1000 bacheliers de réussir au bac et qu’on ne leur offre que 100 places à l’université, le problème de l’orientation reste entier’’.
Il estime qu’il faut ‘’des mesures d’accompagnement pratiques, planifiées et opérationnelles qui permettraient chaque année de répondre aux orientations jusqu’à hauteur des capacités d’accueil des universités, pour des conditions d’études acceptables’’.
Selon lui, l’UNESCO recommande que chaque pays ait au moins ‘’une population estudiantine de deux pour cent’’. Mais il relève que ‘’le Sénégal n’a pas encore atteint ce taux’’.
Diéthié Diouf pense que ‘’le gouvernement doit obliger les universités et instituts privés qui bénéficient de l’appui de l’Etat à accueillir les nouveaux bacheliers dans leurs établissements’’.
Parmi les propositions pour l’orientation des bacheliers, le conférencier indique que ‘’les collectivités locales, les entreprises privés, doivent s’impliquer’’ dans le cadre la ‘’prise en charge’’ des élèves qui viennent d’obtenir le baccalauréat ‘’ […], en terme d’aide et de soutien pour des inscriptions au niveau des universités privées’’.
L’initiateur du Campus Tours, l’artiste Moustapha Nahame, souligne que l’objectif est de faire véhiculer ‘’des messages utiles pour sensibiliser le milieu estudiantin, ainsi que les autorités sur le défis de l’orientation des nouveaux bacheliers, grâce à des solutions citoyennes’’.
Selon lui, la deuxième édition du ‘’Campus Tours’’, prévu en 2013, permettra de réunir les étudiants des universités du Sénégal, pour un dialogue interuniversitaires constructif afin de trouver des solutions aux nombreux problèmes qui secouent les universités et créent des conflits entre les autorités et les étudiants’’.
Le président de l’Amicale des étudiants de l’UFR/SATIC de Ngoudiane, Boubacar Diafara Sakho, s’est réjoui de la tenue de la première édition du ‘’Campus tours’’, indiquant que cela ‘’a permis de réconcilier le recteur et les étudiants’’.
P.-S.
BD/ASG
‘’Pour un bon accompagnement des étudiants, a-t-il conseillé, il faudra nécessairement trouver les moyens de mettre en place une planification de l’accueil au niveau des universités, afin d’éviter la non-orientation de certains bacheliers’’.
De son point de vue, ‘’le dialogue et la concertation entre les autorités des universités et les postulants, en ce qui concerne la disponibilité des places d’accueil, permettent de trouver des solutions et des réponses concrètes pour l’orientation des nouveaux bacheliers’’.
Le parrain de ‘’Campus Tours’’, l’ambassadeur de la paix Diéthié Diouf, président du bureau Sénégal de la Fédération pour la Paix universelle, soutient que ‘’le combat des étudiants, entamé depuis plusieurs années, a permis l’ouverture des centres universitaires régionaux (CUR)’’.
Malgré tout, cela ‘’est encore loin de résoudre la sollicitation de milliers de bacheliers qui sortent tous les ans’’, a-t-il fait remarquer.
Pour lui, ‘’si on demande à 1000 bacheliers de réussir au bac et qu’on ne leur offre que 100 places à l’université, le problème de l’orientation reste entier’’.
Il estime qu’il faut ‘’des mesures d’accompagnement pratiques, planifiées et opérationnelles qui permettraient chaque année de répondre aux orientations jusqu’à hauteur des capacités d’accueil des universités, pour des conditions d’études acceptables’’.
Selon lui, l’UNESCO recommande que chaque pays ait au moins ‘’une population estudiantine de deux pour cent’’. Mais il relève que ‘’le Sénégal n’a pas encore atteint ce taux’’.
Diéthié Diouf pense que ‘’le gouvernement doit obliger les universités et instituts privés qui bénéficient de l’appui de l’Etat à accueillir les nouveaux bacheliers dans leurs établissements’’.
Parmi les propositions pour l’orientation des bacheliers, le conférencier indique que ‘’les collectivités locales, les entreprises privés, doivent s’impliquer’’ dans le cadre la ‘’prise en charge’’ des élèves qui viennent d’obtenir le baccalauréat ‘’ […], en terme d’aide et de soutien pour des inscriptions au niveau des universités privées’’.
L’initiateur du Campus Tours, l’artiste Moustapha Nahame, souligne que l’objectif est de faire véhiculer ‘’des messages utiles pour sensibiliser le milieu estudiantin, ainsi que les autorités sur le défis de l’orientation des nouveaux bacheliers, grâce à des solutions citoyennes’’.
Selon lui, la deuxième édition du ‘’Campus Tours’’, prévu en 2013, permettra de réunir les étudiants des universités du Sénégal, pour un dialogue interuniversitaires constructif afin de trouver des solutions aux nombreux problèmes qui secouent les universités et créent des conflits entre les autorités et les étudiants’’.
Le président de l’Amicale des étudiants de l’UFR/SATIC de Ngoudiane, Boubacar Diafara Sakho, s’est réjoui de la tenue de la première édition du ‘’Campus tours’’, indiquant que cela ‘’a permis de réconcilier le recteur et les étudiants’’.
P.-S.
BD/ASG