36,67 %. C’est le taux de participation aux élections législatives du 1er juillet dernier. Un taux relativement faible et qui pose le problème de l’abstention. Selon le professeur Moustapha Kassé, « l’abstention n’est pas l’apanage du Sénégal mais a-t-il déclaré ce dimanche 08 juillet : « c’est un phénomène mondial ».
Analysant cette situation, l’ex-doyen de la Faculté des Sciences économiques, impute la faute à différents facteurs. A ce propos, le professeur Kassé indexe les différents candidats et surtout leur discours. « La plupart des partis n’ont aucun encrage avec un discours vide et vague qui ne reflète rien. Il n’y a pas du tout une bataille programmatique. C’était une campagne à l’américaine. La propagande se faisait plus dans les médias », a-t- il fustigé. Et de souligner que cela découle d’une impréparation, car, fait-il remarquer, des listes ont été présentées à la dernière minute.
L’économiste a aussi évoqué comme autre facteur évoqué, la proximité des élections présidentielle et législatives. Il y a également le système électoral avec la proportionnelle sur la liste nationale.
Enfin, fait remarquer leprofesseur Kassé, il y a un dépit des électeurs vis-à-vis des députés. « Il y a une disqualification de nos assemblées nationales avec le vote des lois scélérates. Les gens ne sont partis voter parce qu’ils se disent que les députés ne servent à rien », a déploré le professeur Kassé aux yeux de qui « l’institution parlementaire doit être réhabilitée ».
SOURCE:NETTALI.NET
Analysant cette situation, l’ex-doyen de la Faculté des Sciences économiques, impute la faute à différents facteurs. A ce propos, le professeur Kassé indexe les différents candidats et surtout leur discours. « La plupart des partis n’ont aucun encrage avec un discours vide et vague qui ne reflète rien. Il n’y a pas du tout une bataille programmatique. C’était une campagne à l’américaine. La propagande se faisait plus dans les médias », a-t- il fustigé. Et de souligner que cela découle d’une impréparation, car, fait-il remarquer, des listes ont été présentées à la dernière minute.
L’économiste a aussi évoqué comme autre facteur évoqué, la proximité des élections présidentielle et législatives. Il y a également le système électoral avec la proportionnelle sur la liste nationale.
Enfin, fait remarquer leprofesseur Kassé, il y a un dépit des électeurs vis-à-vis des députés. « Il y a une disqualification de nos assemblées nationales avec le vote des lois scélérates. Les gens ne sont partis voter parce qu’ils se disent que les députés ne servent à rien », a déploré le professeur Kassé aux yeux de qui « l’institution parlementaire doit être réhabilitée ».
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