AFP - La police a arrêté trois hommes suspectés d'être impliqués dans l'attentat de dimanche au Caire qui a causé la mort d'une jeune française et blessé 25 touristes, selon une source de sécurité.
Les trois hommes, dont l'identité n'a pas été révélée, ont été interpellés près du lieu de l'attentat, juste après l'explosion d'un engin artisanal qui était placé, selon la police, sous un banc de la place al-Hussein, aux abords du souk touristique Khan al-Khalili au coeur du Caire historique.
"Trois hommes ont été arrêtés sur place après l'attaque, étant considérés comme des suspects. D'autres sont interrogés en tant que témoins", a indiqué cette source qui a requis l'anonymat.
Une adolescente de 17 ans a été tuée et 25 autres touristes, principalement des jeunes français, ont été blessés dans cet attentat qui n'a pas été revendiqué. La victime "était partie avec un groupe de jeunes de Levallois" près de Paris, selon le ministère français des Affaires étrangères.
Il s'agit de la première attaque terroriste contre des Occidentaux en Egypte depuis 2006.
Selon les services de sécurité cités par l'agence officielle Mena, une grenade, qui a explosé vers 18H50 locales (16H50 GMT) avait été placée dans un sac en plastique sous un banc en pierre de la place de la mosquée al-Hussein. Parmi les 25 blessés figurent 17 touristes français ainsi qu'un Allemand, trois Saoudiens et quatre Egyptiens.
Quatorze des blessés français ont pu quitter l'hôpital après avoir reçu des soins.
Les victimes françaises devaient être rapatriées sur Paris par avion dès lundi.
A Paris, le président Nicolas Sarkozy a fait part de sa "profonde émotion" et a transmis "ses condoléances à la famille de la victime et adressé un message de sympathie et de solidarité aux blessés et à leurs proches".
Le bazar de Khan al-Khalili, où convergent chaque jour des milliers de touristes, avait déjà été le théâtre d'un attentat en avril 2005, dans lequel deux touristes français et un Américain avaient été tués.
En avril 2006, un triple attentat avait frappé la station balnéaire de Dahab, dans la péninsule du Sinaï, où 20 personnes, dont six ressortissants étrangers, ont été tuées, en plus des trois kamikazes.
Deux autres grandes cités balnéaires du Sinaï, en bordure de la mer Rouge, avaient également été visées en 2004 et 2005: Taba (34 morts) et Charm el-Cheikh (70 morts).
Les autorités les avaient attribués à des bédouins islamistes, estimant qu'ils avaient eu des liens avec des islamistes palestiniens de la bande de Gaza.
Mais ces attentats ne semblaient pas reliés à la violence islamiste orchestrée par des groupes al-Jihad et al Gamaa al Islamiya qui avait provoqué la mort de 1.300 personnes dans les années 1990.
Cet attentat dans un lieu aussi symbolique que Khan al-Khalili pourrait peser lourdement sur le tourisme en Egypte, déjà touché par la crise économique.
Les trois hommes, dont l'identité n'a pas été révélée, ont été interpellés près du lieu de l'attentat, juste après l'explosion d'un engin artisanal qui était placé, selon la police, sous un banc de la place al-Hussein, aux abords du souk touristique Khan al-Khalili au coeur du Caire historique.
"Trois hommes ont été arrêtés sur place après l'attaque, étant considérés comme des suspects. D'autres sont interrogés en tant que témoins", a indiqué cette source qui a requis l'anonymat.
Une adolescente de 17 ans a été tuée et 25 autres touristes, principalement des jeunes français, ont été blessés dans cet attentat qui n'a pas été revendiqué. La victime "était partie avec un groupe de jeunes de Levallois" près de Paris, selon le ministère français des Affaires étrangères.
Il s'agit de la première attaque terroriste contre des Occidentaux en Egypte depuis 2006.
Selon les services de sécurité cités par l'agence officielle Mena, une grenade, qui a explosé vers 18H50 locales (16H50 GMT) avait été placée dans un sac en plastique sous un banc en pierre de la place de la mosquée al-Hussein. Parmi les 25 blessés figurent 17 touristes français ainsi qu'un Allemand, trois Saoudiens et quatre Egyptiens.
Quatorze des blessés français ont pu quitter l'hôpital après avoir reçu des soins.
Les victimes françaises devaient être rapatriées sur Paris par avion dès lundi.
A Paris, le président Nicolas Sarkozy a fait part de sa "profonde émotion" et a transmis "ses condoléances à la famille de la victime et adressé un message de sympathie et de solidarité aux blessés et à leurs proches".
Le bazar de Khan al-Khalili, où convergent chaque jour des milliers de touristes, avait déjà été le théâtre d'un attentat en avril 2005, dans lequel deux touristes français et un Américain avaient été tués.
En avril 2006, un triple attentat avait frappé la station balnéaire de Dahab, dans la péninsule du Sinaï, où 20 personnes, dont six ressortissants étrangers, ont été tuées, en plus des trois kamikazes.
Deux autres grandes cités balnéaires du Sinaï, en bordure de la mer Rouge, avaient également été visées en 2004 et 2005: Taba (34 morts) et Charm el-Cheikh (70 morts).
Les autorités les avaient attribués à des bédouins islamistes, estimant qu'ils avaient eu des liens avec des islamistes palestiniens de la bande de Gaza.
Mais ces attentats ne semblaient pas reliés à la violence islamiste orchestrée par des groupes al-Jihad et al Gamaa al Islamiya qui avait provoqué la mort de 1.300 personnes dans les années 1990.
Cet attentat dans un lieu aussi symbolique que Khan al-Khalili pourrait peser lourdement sur le tourisme en Egypte, déjà touché par la crise économique.