Malgré la floraison de titres, le modèle économique de ces entreprises est structurellement déficitaire. Selon des études menées sur le secteur, les chiffres de vente de la presse quotidienne et magazine représente seulement 2 milliards par an. Il est imprimé en moyenne 200 000 exemplaires par jour, soit à peine l'équivalent d'un grand titre comme The Nation au Kenya, et le taux de vente des journaux se situent en moyenne entre 50 et 60%. Un pourcentage qui est loin de pouvoir satisfaire les charges d'impressions et frais de rédaction. Reste la publicité : l'ensemble de titres et organes, quotidiens, magazines, radios, télévisions publiques comme privées, se disputent une manne financière annuelle de près 5 milliards. Sur ce montant la RTS, télévision publique s'empare de près de 70% et laisse le reste aux autres médias. Vient ensuite le quotidien L'Observateur qui occupe près de 12% de ce marché publicitaire. Le quotidien national Le Soleil occupe également une même part de marché, mais se renfloue avec les annonces d'avis d'appel d'offres qui ne sont pas calculés sur les chiffres nationaux de la publicité.
Aujourd'hui, dans la presse écrite seuls trois titres peuvent afficher une situation financière acceptable : L'Observateur, le quotidien sportif Stade et Le Soleil. Malgré tout, ces fleurons n'échappent pas à un endettement. Et les ventes de presse baissent chaque année de près de 10%.
La même situation est vécue dans les radios où presque la RFM, à un degré moindre Sud Fm, Walfadjri ou Nostalgie arrivent encore à tirer leur épingle du jeu avec un chiffre d'affaires cumulé qui ne dépasse pas 1, 5 milliard.
Les télévisions privées sont pour le moment de simples boîtes à images plutôt que des machines à faire du fric. Le même constat est valable pour les sites Internet à l'exception notable du portail seneweb.com.
politicosn.com
Aujourd'hui, dans la presse écrite seuls trois titres peuvent afficher une situation financière acceptable : L'Observateur, le quotidien sportif Stade et Le Soleil. Malgré tout, ces fleurons n'échappent pas à un endettement. Et les ventes de presse baissent chaque année de près de 10%.
La même situation est vécue dans les radios où presque la RFM, à un degré moindre Sud Fm, Walfadjri ou Nostalgie arrivent encore à tirer leur épingle du jeu avec un chiffre d'affaires cumulé qui ne dépasse pas 1, 5 milliard.
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