Après le coup d'État du 24 décembre 1999 contre l’ex-chef d’Etat Henri Konan Bédié, successeur de feu Félix Houphouët-Boigny, le général Robert Guéï, venu aux affaires suite à un coup de force, nomme Seydou Elimane Diarra comme Premier ministre de la transition militaire, en 2000.
Ce technocrate et diplomate ivoirien, il propose au général Guéï un gouvernement formé de membres provenant du Rassemblement des républicains (RDR, le parti de Alassane Ouattara), du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) et d'autres formations politiques.
Il avait écarté le parti de M. Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), l’ex-parti unique. Lorsque M. Laurent Gbagbo remporte l'élection présidentielle, il quitte le poste de Premier ministre.
Mais, à la suite d’une crise politico-militaire survenue le 19 septembre 2002, occasionnée par l’ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles, Seydou Elimane Diarra redevient Premier ministre au terme d’un accord de paix conclu entre les partis politiques à Linas Marcoussis, en France, en janvier 2003.
Les accords de Marcoussis, piétinant dans leur mise en oeuvre, Seydou Diarra est alors remplacé en 2005 par Charles Konan Banny, ancien gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).
APA
Ce technocrate et diplomate ivoirien, il propose au général Guéï un gouvernement formé de membres provenant du Rassemblement des républicains (RDR, le parti de Alassane Ouattara), du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) et d'autres formations politiques.
Il avait écarté le parti de M. Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), l’ex-parti unique. Lorsque M. Laurent Gbagbo remporte l'élection présidentielle, il quitte le poste de Premier ministre.
Mais, à la suite d’une crise politico-militaire survenue le 19 septembre 2002, occasionnée par l’ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles, Seydou Elimane Diarra redevient Premier ministre au terme d’un accord de paix conclu entre les partis politiques à Linas Marcoussis, en France, en janvier 2003.
Les accords de Marcoussis, piétinant dans leur mise en oeuvre, Seydou Diarra est alors remplacé en 2005 par Charles Konan Banny, ancien gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).
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