Pour une population de 308 millions d’habitants, l’Afrique de l’ouest constitue une part de marché considérable dans le commerce mondial avec son pouvoir d’achat qui s’élève à 564,86 milliards de dollars américains, selon le Fond monétaire international (Fmi). Ce qui fait de cette zone géographique la 25é puissance du monde. Mais en réalité, cette partie reste un nain dans la dynamique du commerce mondiale. Elle ne représente que 0,7% des exportations et 0,5% des importations. Le poids du commerce de l’Afrique de l’Ouest est principalement soutenu par l’exportation de deux catégories: les ressources minières (pétrole, manganèse, fer) et les produits agricoles (cacao, coton). Quant aux importations, elles sont composées de produits de consommations courants, tel que les combustibles et les produits alimentaires.
La tendance qui se dessine selon le rapport, fait état d’un croissant du commerce, mais en dents de scie. Ce mouvement timide est tiré par un quartet de pays. Le Sénégal pèse 6% du commerce global de l’Afrique de l’Ouest. La Côte d’Ivoire malgré ses années de crise capte les 11% des exportations et 10% des importations de l’Afrique de l’Ouest. Se positionnant comme une nouvelle puissance, le Ghana se place juste devant la Côte d’Ivoire et détient 11% du commerce global. Cette tendance ghanéenne pourrait se consolider avec l’exploitation de son gisement de pétrole. Celui qui remporte le palme d’or en termes de poids sur le commerce sous régional, c’est le Nigéria avec 77% des exportations. De cette prédominance, son réserve de combustible comme le pétrole y est pour quelque chose. Mais cette situation, quasi-monopole autour de 4 Etats, peut être le talon d’Achille de l’économie sous régionale.
Les partenaires commerciaux
En dépit de la diversité des partenaires commerciaux de l’Afrique de l’Ouest, l’Europe continue de se tailler la part du lion. Dans cette foulée, la France, l’Espagne et le Pays Bas sont incontournables, avec respectivement, 24%, 17% et 16% des exportations. La charpente de ce commerce entre l’Afrique de l’Ouest et UE est dominée par les combustibles et les produits alimentaires. Pour les importations, en dehors de ces derniers, l’automobile, les engins mécaniques et l’électronique vient s’ajouter à la facture pour faire pencher la balance. Le marché américain se positionne bien. Mais cette destination occident semble perdre son allure au profit des pays asiatiques et du groupe du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine). Pour une croissance des exportations qui envoisine les 31% contre 10% pour l’UE, le perché de la Chine semble irréversible dans les années à venir.
Echange intra régional sans consistance
Le commerce intra-régional en Afrique de l’Ouest est de taille modeste. Il représente seulement 12% des échanges régional globaux. Cette croissance des échanges de l’Afrique de l’Ouest avec lui-même ne suit pas la tendance observée dans les autres parties du monde comme UE, l’ALENA qui font l’essentiel de leur transaction commercial entre eux. La côte d’Ivoire se distingue dans ce commerce intercontinental avec un part de marché de 25%. Cette absence de commerce entre les pays de l’Afrique de l’Ouest est imputable à de nombreuses contraintes. En effet les disparités des politiques de commerce créent de l’incohérence avec l’Uemoa et la CDEAO. Il y a les obstacles administratifs (corruption). Enfin, le défi de mise en œuvre d’une union douanière reste une des solutions. De l’avis de M. Cheikh Sadibou Seck, directeur du commerce extérieur, « ce rapport permet aux acteurs de mesurer l’importance de l’intégration et de lever les contraintes sur le flux des biens ».
Senecoplus.com
La tendance qui se dessine selon le rapport, fait état d’un croissant du commerce, mais en dents de scie. Ce mouvement timide est tiré par un quartet de pays. Le Sénégal pèse 6% du commerce global de l’Afrique de l’Ouest. La Côte d’Ivoire malgré ses années de crise capte les 11% des exportations et 10% des importations de l’Afrique de l’Ouest. Se positionnant comme une nouvelle puissance, le Ghana se place juste devant la Côte d’Ivoire et détient 11% du commerce global. Cette tendance ghanéenne pourrait se consolider avec l’exploitation de son gisement de pétrole. Celui qui remporte le palme d’or en termes de poids sur le commerce sous régional, c’est le Nigéria avec 77% des exportations. De cette prédominance, son réserve de combustible comme le pétrole y est pour quelque chose. Mais cette situation, quasi-monopole autour de 4 Etats, peut être le talon d’Achille de l’économie sous régionale.
Les partenaires commerciaux
En dépit de la diversité des partenaires commerciaux de l’Afrique de l’Ouest, l’Europe continue de se tailler la part du lion. Dans cette foulée, la France, l’Espagne et le Pays Bas sont incontournables, avec respectivement, 24%, 17% et 16% des exportations. La charpente de ce commerce entre l’Afrique de l’Ouest et UE est dominée par les combustibles et les produits alimentaires. Pour les importations, en dehors de ces derniers, l’automobile, les engins mécaniques et l’électronique vient s’ajouter à la facture pour faire pencher la balance. Le marché américain se positionne bien. Mais cette destination occident semble perdre son allure au profit des pays asiatiques et du groupe du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine). Pour une croissance des exportations qui envoisine les 31% contre 10% pour l’UE, le perché de la Chine semble irréversible dans les années à venir.
Echange intra régional sans consistance
Le commerce intra-régional en Afrique de l’Ouest est de taille modeste. Il représente seulement 12% des échanges régional globaux. Cette croissance des échanges de l’Afrique de l’Ouest avec lui-même ne suit pas la tendance observée dans les autres parties du monde comme UE, l’ALENA qui font l’essentiel de leur transaction commercial entre eux. La côte d’Ivoire se distingue dans ce commerce intercontinental avec un part de marché de 25%. Cette absence de commerce entre les pays de l’Afrique de l’Ouest est imputable à de nombreuses contraintes. En effet les disparités des politiques de commerce créent de l’incohérence avec l’Uemoa et la CDEAO. Il y a les obstacles administratifs (corruption). Enfin, le défi de mise en œuvre d’une union douanière reste une des solutions. De l’avis de M. Cheikh Sadibou Seck, directeur du commerce extérieur, « ce rapport permet aux acteurs de mesurer l’importance de l’intégration et de lever les contraintes sur le flux des biens ».
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