A Khar Yalla, un quartier de la proche banlieue de Dakar, les teinturiers établis prés du terrain de football en fournissent bien l’illustration avec leur concert de coups de pilon ajouté aux klaxons de véhicules.
‘’Les clients viennent de plus en plus avec l’approche de la fête. Et les affaires marchent. On s’en sort bien quand même’’, souligne le teinturier Séckou Coumibaly.
Corpulent, pilon à la main et chemise complètement déboutonnée en raison de la chaleur, Ousseynou Bâ, originaire de la Guinée, se réjouit aussi de la ‘’hausse considérable de clients, ces derniers jours’’.
‘’Il y a beaucoup de clients depuis une semaine et je peux gagner ces temps-ci jusqu’à 10.000 Francs CFA par jour. Franchement, c’est la période pour faire de bonnes affaires’’, se réjouit-il.
A côté, son compatriote Amadou Diallo abonde dans le même sens. ‘’On ne se plaint pas, car ça marche bien et on est très sollicités, surtout par les femmes qui apportent le plus souvent des grand boubous’’, affirme-t-il.
‘’Je peux gagner jusqu’à 7.500 Francs CFA par jour, depuis l’approche de la fête’’, ajoute M. Diallo.
Tout le monde, les femmes surtout, se bouscule chez les teinturiers. ‘’Ce n’est pas trop cher et c’est plus économique’’, explique Marème Diouf Sy, venue donner un coup de neuf aux habits de ses enfants.
‘’On dépense moins. La vie est devenue chère et on ne peut pas acheter des tissus à des prix exorbitants’’, affirme-t-elle.
Coumba Fall, une femme au foyer et épouse d’un haut fonctionnaire, est venue aussi récupérer les vêtements de ses trois filles. ‘’La vie est devenue très dure. On est obligée de se rabattre sur les teinturiers, car c’est très bon marché’’, dit-elle. Et Coumba Fall d’ajouter : ‘’Mon mari est un cadre dans un ministère, mais la conjoncture n’épargne personne. Les teinturiers font l’affaire de tous.’’
Aps
‘’Les clients viennent de plus en plus avec l’approche de la fête. Et les affaires marchent. On s’en sort bien quand même’’, souligne le teinturier Séckou Coumibaly.
Corpulent, pilon à la main et chemise complètement déboutonnée en raison de la chaleur, Ousseynou Bâ, originaire de la Guinée, se réjouit aussi de la ‘’hausse considérable de clients, ces derniers jours’’.
‘’Il y a beaucoup de clients depuis une semaine et je peux gagner ces temps-ci jusqu’à 10.000 Francs CFA par jour. Franchement, c’est la période pour faire de bonnes affaires’’, se réjouit-il.
A côté, son compatriote Amadou Diallo abonde dans le même sens. ‘’On ne se plaint pas, car ça marche bien et on est très sollicités, surtout par les femmes qui apportent le plus souvent des grand boubous’’, affirme-t-il.
‘’Je peux gagner jusqu’à 7.500 Francs CFA par jour, depuis l’approche de la fête’’, ajoute M. Diallo.
Tout le monde, les femmes surtout, se bouscule chez les teinturiers. ‘’Ce n’est pas trop cher et c’est plus économique’’, explique Marème Diouf Sy, venue donner un coup de neuf aux habits de ses enfants.
‘’On dépense moins. La vie est devenue chère et on ne peut pas acheter des tissus à des prix exorbitants’’, affirme-t-elle.
Coumba Fall, une femme au foyer et épouse d’un haut fonctionnaire, est venue aussi récupérer les vêtements de ses trois filles. ‘’La vie est devenue très dure. On est obligée de se rabattre sur les teinturiers, car c’est très bon marché’’, dit-elle. Et Coumba Fall d’ajouter : ‘’Mon mari est un cadre dans un ministère, mais la conjoncture n’épargne personne. Les teinturiers font l’affaire de tous.’’
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