
« C'est avant hier, quand je suis remontée pour récupérer les clés de mon casier qu'on m'a dit qu'elles ont déjà été récupérées. Mais, on ne savait pas par qui. C'est par la suite qu'on m'a dit qu'il y a une autre Aminata Guèye qui était venue lors de la première session et qui était même entrée à l'intérieur de l'hémicycle et qui aurait même voté. Et quand on me l'a dit, cela m'a fait rire et j'ai demandé sur quelle liste elle a été investie. Après je me suis adressée au président du groupe Benno Bokk Yakaarn Moustapha Diakhaté qui me l'a confirmé en me disant que ce n'était pas grave et qu'il avait déjà appelé pour qu'elle ramène les clés. Parce qu'elle était rentrée avec, et jusqu'à présent d'ailleurs je ne les ai pas encore reçues. J'ai demandé à Moustapha Diakhaté si la dame était normale. Il m'a dit que la dame en personne lui avait dit qu'elle était investie. Je lui ai rétorqué par qui et sur quelle liste ? Parce que c'était facile à vérifier, d'autant plus que moi j'étais tête de liste dans le département de Saint-Louis. Et puisque j'étais sur la liste départementale, cela ne m'a posé aucun problème. Comme j'ai battu campagne, je suis restée sereine. Mais on ne sait jamais, cela peut être des lobbies de femmes et cela m'a un peu dérangé(...) Je ne la connais pas, si je la voyais je ne pourrai même pas la reconnaître. Depuis l'incident je ne l'ai pas vu, je n'ai pas parlé avec elle au téléphone. Mais j'aimerai vraiment la rencontrer pour au moins savoir qui elle est réellement et pouvoir s'expliquer, échanger avec elle. Si j'étais à sa place je serai déçue, surtout que quand on est élu député, tous les membres de votre famille, tout le monde vous félicite, il y a un espoir. » confie t-elle dans l'Observateur.