L'ITALIE S'ENFONCE DANS LA RÉCESSION
Alors que la France enregistre une croissance nulle au premier trimestre, l'économie italienne s'est enfoncée sur la même période dans la récession - caractérisée par deux trimestres consécutifs de baisse du Produit intérieur brut (PIB) - avec une nouvelle contraction de son PIB de 0,8 % par rapport au trimestre précédent, selon une première estimation publiée mardi 15 mai par l'institut de statistiques Istat, soit un chiffre inférieur à celui attendu par les économistes du Dow Jones Newswires (- 0,6 %).
Sur une base trimestrielle, le PIB italien n'avait pas connu une contraction aussi marquée depuis le premier trimestre 2009, au cours duquel il avait chuté de 3,5 %. En glissement annuel, le PIB de la péninsule s'est contracté de 1,3 % au premier trimestre, a ajouté l'Istat dans un communiqué.
Lire : "En Italie, la récession s'aggrave malgré la potion amère de Mario Monti" (lien Abonnés)
Plombée par la crise de la dette et des plans d'austérité à la chaîne destinés à rassurer les marchés, la troisième économie de la zone euro est entrée officiellement en récession au quatrième trimestre 2011 avec un repli de son PIB de 0,7 % après un recul de 0,2 % au troisième trimestre.
Le gouvernement de Mario Monti, arrivé au pouvoir mi-novembre pour tenter de redresser l'économie du pays, a révisé en baisse mi-avril ses prévisions économiques et table désormais sur une contraction du PIB de 1,2 % cette année avant une légère reprise en 2013 avec une croissance de 0,5 %.
Lire : "Mario Monti s'attaque à la consanguinité du capitalisme italien" (lien Abonnés)
Bruxelles et le FMI sont toutefois plus pessimistes et misent respectivement sur une contraction de 1,4 % et de 1,9 %. Invoquant notamment la dégradation de la conjoncture en Italie, l'agence Moody's a infligé lundi soir un coup de massue aux banques italiennes, en abaissant la note de 26 d'entre elles.
BERLIN ÉVITE LARGEMENT LA RÉCESSION
De son côté, l'économie allemande a fait mieux que prévu au premier trimestre, affichant une croissance du PIB de 0,5 % lui permettant d'éviter largement la récession crainte par certains et qui touche beaucoup de ses partenaires européens - un chiffre nettement supérieur au pronostic des économistes compilé par Dow Jones Newswires (+ 0,1 %), qui fait suite à un recul de 0,2% au dernier trimestre 2011.
Selon l'Office, le commerce extérieur a contribué positivement à la croissance entre janvier et mars, mais aussi la consommation des ménages, ces deux effets compensant un léger recul des investissements. En rythme annuel, la croissance s'affiche ainsi à 1,7 % selon cette première estimation, et 1,2 % en données corrigées des variations saisonnières.
Lire : "L'Allemagne remet en question son modèle"
LA ROUMANIE EN MAUVAISE PASSE, L'AUTRICHE RELÈVE LA TÊTE
L'économie roumaine est retombée en récession après une baisse de 0,1 % au premier trimestre qui fait suite à une baisse de 0,2 % au quatrième trimestre 2011, selon des premières estimations publiées mardi par l'Office national des statistiques (INS). La Roumanie, membre de l'Union européenne depuis 2007 mais qui n'a pas encore adopté l'euro, avait subi deux années de récession sévère en 2009 et 2010 mais en était sortie en 2011 avec une croissance de 2,5%.
Lire : "Après trois ans d'austérité, la Roumanie encore pressée de réformer"
Quant à l'Autriche, son économie est repartie légèrement à la hausse au premier trimestre, le PIB progressant de 0,2 % comparé au trimestre précédant essentiellement grâce aux exportations, selon des chiffres provisoires annoncés mardi par l'institut Wifo. De leur côté, les Pays-Bas ont enregistré un recul du PIB de 0,2% et l'Espagne de 0,3%. Quant à la Grèce - en plein chaos politique -, son PIB a chuté de 6,2% au premier trimestre, selon une première estimation officielle.
Alors que la France enregistre une croissance nulle au premier trimestre, l'économie italienne s'est enfoncée sur la même période dans la récession - caractérisée par deux trimestres consécutifs de baisse du Produit intérieur brut (PIB) - avec une nouvelle contraction de son PIB de 0,8 % par rapport au trimestre précédent, selon une première estimation publiée mardi 15 mai par l'institut de statistiques Istat, soit un chiffre inférieur à celui attendu par les économistes du Dow Jones Newswires (- 0,6 %).
Sur une base trimestrielle, le PIB italien n'avait pas connu une contraction aussi marquée depuis le premier trimestre 2009, au cours duquel il avait chuté de 3,5 %. En glissement annuel, le PIB de la péninsule s'est contracté de 1,3 % au premier trimestre, a ajouté l'Istat dans un communiqué.
Lire : "En Italie, la récession s'aggrave malgré la potion amère de Mario Monti" (lien Abonnés)
Plombée par la crise de la dette et des plans d'austérité à la chaîne destinés à rassurer les marchés, la troisième économie de la zone euro est entrée officiellement en récession au quatrième trimestre 2011 avec un repli de son PIB de 0,7 % après un recul de 0,2 % au troisième trimestre.
Le gouvernement de Mario Monti, arrivé au pouvoir mi-novembre pour tenter de redresser l'économie du pays, a révisé en baisse mi-avril ses prévisions économiques et table désormais sur une contraction du PIB de 1,2 % cette année avant une légère reprise en 2013 avec une croissance de 0,5 %.
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Bruxelles et le FMI sont toutefois plus pessimistes et misent respectivement sur une contraction de 1,4 % et de 1,9 %. Invoquant notamment la dégradation de la conjoncture en Italie, l'agence Moody's a infligé lundi soir un coup de massue aux banques italiennes, en abaissant la note de 26 d'entre elles.
BERLIN ÉVITE LARGEMENT LA RÉCESSION
De son côté, l'économie allemande a fait mieux que prévu au premier trimestre, affichant une croissance du PIB de 0,5 % lui permettant d'éviter largement la récession crainte par certains et qui touche beaucoup de ses partenaires européens - un chiffre nettement supérieur au pronostic des économistes compilé par Dow Jones Newswires (+ 0,1 %), qui fait suite à un recul de 0,2% au dernier trimestre 2011.
Selon l'Office, le commerce extérieur a contribué positivement à la croissance entre janvier et mars, mais aussi la consommation des ménages, ces deux effets compensant un léger recul des investissements. En rythme annuel, la croissance s'affiche ainsi à 1,7 % selon cette première estimation, et 1,2 % en données corrigées des variations saisonnières.
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LA ROUMANIE EN MAUVAISE PASSE, L'AUTRICHE RELÈVE LA TÊTE
L'économie roumaine est retombée en récession après une baisse de 0,1 % au premier trimestre qui fait suite à une baisse de 0,2 % au quatrième trimestre 2011, selon des premières estimations publiées mardi par l'Office national des statistiques (INS). La Roumanie, membre de l'Union européenne depuis 2007 mais qui n'a pas encore adopté l'euro, avait subi deux années de récession sévère en 2009 et 2010 mais en était sortie en 2011 avec une croissance de 2,5%.
Lire : "Après trois ans d'austérité, la Roumanie encore pressée de réformer"
Quant à l'Autriche, son économie est repartie légèrement à la hausse au premier trimestre, le PIB progressant de 0,2 % comparé au trimestre précédant essentiellement grâce aux exportations, selon des chiffres provisoires annoncés mardi par l'institut Wifo. De leur côté, les Pays-Bas ont enregistré un recul du PIB de 0,2% et l'Espagne de 0,3%. Quant à la Grèce - en plein chaos politique -, son PIB a chuté de 6,2% au premier trimestre, selon une première estimation officielle.