De sources sûres, comme relayé par le Quotidien, Serigne Diop, un des plus grands spécialistes du droit constitutionnel et non moins Médiateur de la République, ne sera pas de la partie. Il a un alibi en béton : absent du Sénégal, pour cause de voyage au Luxembourg, le Médiateur ne rentrera que lundi soir. L’autre spécialiste du Droit sur qui comptaient les libéraux n’est autre que Moustapha Sourang, ancien ministre libéral et aujourd’hui proche collaborateur de Wade, qui risque également de faire faux bond. Quant à Kader Boye, professeur de Droit à l’Ucad et espérait dans le débat, il ne serait plus en de bons termes avec Wade. A la Cap 21 et au Fal 2012, il ne reste plus que les juristes étrangers pour défendre la candidature de leur candidat.
Un juriste sénégalais, qui s’est rangé derrière la pléthore de constitutionnalistes sénégalais qui soutiennent que la candidature de Wade est irrecevable, a répété que les juristes pro Wade, conviés au séminaire de ce lundi, ne pourront refaire le monde. Leur seule argumentation sera encore une fois de mettre en avant la rétroactivité et de convoquer l’incompétence des 5 sages du Conseil constitutionnel. Dans le camp libéral, évidemment, beaucoup comme le Pr Iba Der Thiam espère un débat de qualité et contradictoire pour soutenir la candidature du chef de l’Etat. Mais, avec quels nouveaux arguments ? Réputé intègre, le Pr Moustapha
Sourang ne semble pas vouloir risquer sa réputation dans ce débat. D’aucuns se sont étonnés de ne pas entendre sa version depuis le début de cette polémique. Mais, d’après une de ses connaissances, ce qu’il a à dire sur ce débat ne plairait pas aux libéraux. L’autre juriste espérait par les libéraux lors de ce séminaire est le Pr Abdel Kader Boye. Ce dernier, frère de Mame Madior Boye, l’ancien Premier ministre de Wade, était très proche du chef de l’Etat aux toutes premières heures de l’Alternance. Le président Wade l’avait même nommé un temps ambassadeur du Sénégal auprès de l’Unesco avant de le rappeler. Que s’est-il passé ensuite ou entretemps entre eux ? A ses proches, Kader Boye a confié qu’il était déçu par les pratiques de Wade et aujourd’hui il semble avoir pris ses distances avec le Président. On l’imagine mal défendre la cause de la candidature de Wade alors qu’il répète, en privé, que le chef de l’Etat n’a pas droit à un troisième mandat.
Reste le cas Serigne Diop. Médiateur de la République, engagé par le devoir de réserve, ce professeur réputé de droit constitutionnel, était beaucoup espérait par Iba Der Thiam et Cie pour sauver la face. Faute de quoi, Serigne Diop semble bien content aujourd’hui d’être mis, presque involontairement, hors de ce débat. Lundi, jour de séminaire de validation de la candidature de Wade, qui défendra le chef de l’Etat ?
Source: Xamle
Un juriste sénégalais, qui s’est rangé derrière la pléthore de constitutionnalistes sénégalais qui soutiennent que la candidature de Wade est irrecevable, a répété que les juristes pro Wade, conviés au séminaire de ce lundi, ne pourront refaire le monde. Leur seule argumentation sera encore une fois de mettre en avant la rétroactivité et de convoquer l’incompétence des 5 sages du Conseil constitutionnel. Dans le camp libéral, évidemment, beaucoup comme le Pr Iba Der Thiam espère un débat de qualité et contradictoire pour soutenir la candidature du chef de l’Etat. Mais, avec quels nouveaux arguments ? Réputé intègre, le Pr Moustapha
Sourang ne semble pas vouloir risquer sa réputation dans ce débat. D’aucuns se sont étonnés de ne pas entendre sa version depuis le début de cette polémique. Mais, d’après une de ses connaissances, ce qu’il a à dire sur ce débat ne plairait pas aux libéraux. L’autre juriste espérait par les libéraux lors de ce séminaire est le Pr Abdel Kader Boye. Ce dernier, frère de Mame Madior Boye, l’ancien Premier ministre de Wade, était très proche du chef de l’Etat aux toutes premières heures de l’Alternance. Le président Wade l’avait même nommé un temps ambassadeur du Sénégal auprès de l’Unesco avant de le rappeler. Que s’est-il passé ensuite ou entretemps entre eux ? A ses proches, Kader Boye a confié qu’il était déçu par les pratiques de Wade et aujourd’hui il semble avoir pris ses distances avec le Président. On l’imagine mal défendre la cause de la candidature de Wade alors qu’il répète, en privé, que le chef de l’Etat n’a pas droit à un troisième mandat.
Reste le cas Serigne Diop. Médiateur de la République, engagé par le devoir de réserve, ce professeur réputé de droit constitutionnel, était beaucoup espérait par Iba Der Thiam et Cie pour sauver la face. Faute de quoi, Serigne Diop semble bien content aujourd’hui d’être mis, presque involontairement, hors de ce débat. Lundi, jour de séminaire de validation de la candidature de Wade, qui défendra le chef de l’Etat ?
Source: Xamle