Selon l’hebdomadaire Jeune Afrique la décision du juge du tribunal d’Evry de lancer 9 mandats d’arrêt internationaux contre neuf personnalités sénégalaises en poste au moment de la tragédie du bateau le Joola a « jeté un froid dans les relations Franco-sénégalaises et pourrait même déboucher sur une crise majeure entre les deux pays ». Revenant sur l’audience que le Président de la République avait accordé à Mame Madior Boye Cheikh Yérim Seck auteur de l’article révèle que Wade aurait assuré à son ancien Premier ministre que le Sénégal ne le « lâchera jamais ». Très en colère le Chef de l’Etat a considéré les mandats d’arrêts comme un affront contre la souveraineté sénégalaise. L’hebdomadaire d’ajouter que Wade est plus que décidé à mettre un terme « au terrorisme des juges européens qui importunent les dirigeants des pays africains par des procédures abusives et fantaisistes ». C’est d’ailleurs tout le sens de la riposte déclenchée par l’Etat du Sénégal qui envisage d’attaquer en justice au Sénégal, ceux qui pourraient être impliqués de prés ou de loin dans le décès de Sénégalais qui ont perdu la vie en France à l’occasion d’accidents et de catastrophe, au nom de la réciprocité. Et sur instruction du ministère de la justice Jeune Afrique révèle que les services consulaires du Sénégal à Paris ont fini de rassembler des dossiers intéressants déjà transmis depuis le 15 septembre au garde des sceaux Me Madické Niang. Notre confrère qui a pu obtenir la copie de ce document intitulé « Cas de victimes sénégalaises en France » de nous faire la liste des personnalités Françaises dans la ligne de mire de la justice sénégalaise. Il s’agit de Jacques Bravo (maire du 9e arrondissement), Jean Pierre Raffarin (ancien Premier ministre) Jean Claude Gaudin (maire) José Louis Allégrini et Nicolas Sarkozy. Et selon l’hebdomadaire la justice sénégalaise s’apprête à décerner contre toutes ces personnalités des mandats d’arrêts internationaux. Cheikh Yérim Seck d’expliquer qu’en fait cette position radicale du Sénégal découle de l’audience que Nicolas Sarkozy a accordé à Wade le 10 septembre. Le Président Français a clairement indiqué au Chef d’Etat qu’au nom du principe de la séparation des pouvoirs il ne pourrait pas intervenir dans cette affaire qui échappe complètement à son contrôle. Et pour clore ce dossier Jeune Afrique soutient que Nicolas Sarkozy a proposé à Wade de laisser au juge français entendre certains témoins auxquels il n’avait jusqu’ici pas eu accès. Des auditions qui pourraient même être faites par un juge sénégalais qui transmettrait ensuite la copie à son homologue français. Une demande qui a été rejetée par Wade. Et c’est dans l’avion du retour après quelques semaines de vacances en Suisse et en France qu’il a appris le lancement des mandats d’arrêts. Dés son arrivée rapporte notre confrère Wade a convoqué son garde des sceaux pour lui enjoindre de préparer la riposte. Et s’il réagit ainsi écrit Jeune Afrique c’est parce qu’il est désormais convaincu que la voie diplomatique n’est pas efficace dans ce dossier. Pour autant précise l’hebdomadaire Dakar n’entend pas rompre les fils du dialogue avec Paris. Madické Niang et son collègue des affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio vont envoyer à leurs homologues français respectifs des lettres pour protester contre ce qu’ils considèrent comme « une atteinte aux règles de courtoisie entre états ». Et demander « le retrait pur et simple » des mandats. S’il n’obtient pas satisfaction écrit Jeune Afrique le Sénégal compte solliciter l’arbitrage de la Cour internationale de justice de la Haye.
Lancement de mandats d’ arrêt internationaux contre 9 personnalités sénégalaises : les révélations de l’hebdomadaire Jeune Afrique……………..Leral.net : Les mandats d’arrêts lancés par la justice française contre neuf personnalités sénégalaise ont jeté un coup de froid dans les relations entre la France et le Sénégal. L’hebdomadaire Jeune Afrique qui a mené une enquête révèle que l’Etat du Sénégal a décidé de déclenché une riposte immédiate. Des personnalités françaises dont Nicolas Sarkozy vont être en retour poursuivies et des mandats d’arrêt internationaux seront décernés contre eux par la justice sénégalaise au nom de la réciprocitéRédigé par leral.net le Lundi 22 Septembre 2008 à 03:12 | | 4 commentaire(s)|
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