Violences et arrestations de partisans de Ouattara, à Grand Bassam, en Côte d'Ivoire
Sarkozy appelle Gbagbo à partir avant la fin de la semaine
Le gouvernement de Laurent Gbagbo a demandé le départ « immédiat » de la mission de l'ONU dans le pays, l'ONUCI, et aussi de la force militaire française Licorne. REUTERS/Luc Gnago
Laurent Gbagbo vient d’envoyer un message clair à la communauté internationale : « Vous pouvez faire de moi un paria mais je reste maître chez moi et je suis prêt à engager le bras de fer ». Cette annonce officielle n’est pas véritablement une surprise. En effet depuis plusieurs jours, les intervenants qu’ils soient civils ou militaires se succèdent sur le plateau de la RTI pour demander le départ des forces impartiales et pour remettre en cause leur neutralité.
Selon un proche de Laurent Gbagbo, les casques bleus et les soldats français de Licorne doivent repartir car ils jouent un rôle négatif en servant de parapluie aux Forces nouvelles. Avant d’expliquer que sans ces militaires étrangers, les rebelles seraient moins arrogants et que les deux camps pourraient entamer de vraies discussions.
Reste maintenant à savoir quelle va être la réponse de la communauté internationale à cette exigence. Une source diplomatique à Abidjan explique déjà que les demandes de Laurent Gbagbo et de son gouvernement sont de nul effet car les instances internationales comme l’ONU ne reconnaissent qu’un seul président, Alassane Ouattara.
Dans ces conditions, un membre éminent du camp Gbagbo répond que si le Conseil de sécurité des Nations unies renouvelle la semaine prochaine le mandat de l’ONUCI alors, dit-il, nous envisagerons très fortement d’en appeler au peuple pour pousser les militaires étrangers à quitter le territoire ivoirien.
Il faut rappeler que l'opposant, Alassane Ouattara, a été reconnu vainqueur de la présidentielle par la communauté internationale, à commencer par les Nations unies qui ont accompagné, financé et observé tout le processus électoral. La position de l'ONU est claire : pour le secrétaire général Ban Ki-moon, le maintien de Laurent Gbagbo au pouvoir conduirait à une « parodie de démocratie ».
Selon le communiqué lu à la radio, ce samedi 18 décembre 2010, la force française Licorne est aussi sommée de quitter le pays. Il faut savoir qu'il n'y a plus de dispositif permanent français en Côte d'Ivoire, mais une force de 900 hommes basée à Port-Bouët, un quartier d'Abidjan. Ces hommes sont là en appui de l'ONUCI.
Sarkozy appelle Gbagbo à partir avant la fin de la semaine
Le gouvernement de Laurent Gbagbo a demandé le départ « immédiat » de la mission de l'ONU dans le pays, l'ONUCI, et aussi de la force militaire française Licorne. REUTERS/Luc Gnago
Laurent Gbagbo vient d’envoyer un message clair à la communauté internationale : « Vous pouvez faire de moi un paria mais je reste maître chez moi et je suis prêt à engager le bras de fer ». Cette annonce officielle n’est pas véritablement une surprise. En effet depuis plusieurs jours, les intervenants qu’ils soient civils ou militaires se succèdent sur le plateau de la RTI pour demander le départ des forces impartiales et pour remettre en cause leur neutralité.
Selon un proche de Laurent Gbagbo, les casques bleus et les soldats français de Licorne doivent repartir car ils jouent un rôle négatif en servant de parapluie aux Forces nouvelles. Avant d’expliquer que sans ces militaires étrangers, les rebelles seraient moins arrogants et que les deux camps pourraient entamer de vraies discussions.
Reste maintenant à savoir quelle va être la réponse de la communauté internationale à cette exigence. Une source diplomatique à Abidjan explique déjà que les demandes de Laurent Gbagbo et de son gouvernement sont de nul effet car les instances internationales comme l’ONU ne reconnaissent qu’un seul président, Alassane Ouattara.
Dans ces conditions, un membre éminent du camp Gbagbo répond que si le Conseil de sécurité des Nations unies renouvelle la semaine prochaine le mandat de l’ONUCI alors, dit-il, nous envisagerons très fortement d’en appeler au peuple pour pousser les militaires étrangers à quitter le territoire ivoirien.
Il faut rappeler que l'opposant, Alassane Ouattara, a été reconnu vainqueur de la présidentielle par la communauté internationale, à commencer par les Nations unies qui ont accompagné, financé et observé tout le processus électoral. La position de l'ONU est claire : pour le secrétaire général Ban Ki-moon, le maintien de Laurent Gbagbo au pouvoir conduirait à une « parodie de démocratie ».
Selon le communiqué lu à la radio, ce samedi 18 décembre 2010, la force française Licorne est aussi sommée de quitter le pays. Il faut savoir qu'il n'y a plus de dispositif permanent français en Côte d'Ivoire, mais une force de 900 hommes basée à Port-Bouët, un quartier d'Abidjan. Ces hommes sont là en appui de l'ONUCI.