Il fut un temps où il suffisait de réussir une grande compétition internationale pour s’octroyer le titre de meilleur joueur du monde. Demandez à Fabio Cannavaro, lauréat en 2006 après le sacre mondial de l’Italie ! Ce temps est désormais révolu. Car la période actuelle est marquée du sceau d’un génie du ballon qui transforme la sphère de cuir en bijou 18 carats. L’orfèvre Lionel Messi est devenu ce lundi le premier joueur depuis Michel Platini à recevoir trois Ballons d’Or successifs. Un hat-trick mémorable pour le dribbleur argentin qui peut prétendre à devenir l’unique joueur de l’histoire à obtenir quatre fois cette prestigieuse récompense. Cette année, ni les buts en rafale de Cristiano Ronaldo, ni la régularité de Xavi Hernandez n’ont suffi à le faire vaciller. Et même l’incapacité de Leo Messi à briller sous le maillot argentin lors de la Copa America n’y a rien fait.
Grand bonhomme de petite taille, Messi a le luxe d’être le numéro un sans réussir en sélection nationale. L’Argentine ne gagne plus rien, son numéro dix est décrié quand il porte la tenue Ciel et Blanche mais son talent unanimement reconnu au Barça et les titres raflés sous le maillot Blaugrana lui permettent d’effacer les mauvais souvenirs nationaux. Avec les Catalans, l’ancien joueur des Newell’s Old Boys réussit une carrière parfaite, gagne des Ligue des Champions en brillant en finale, terrasse le Real Madrid dans le match le plus suivi de la planète et fait de la Liga son terrain de jeu, effaçant du même coup les prétentions de Cristiano Ronaldo. Le petit Messi est tout simplement au-dessus des autres.
Désormais au firmament du football, Leo Messi va devoir s’habituer à la jalousie. Des voix vont s’élever pour railler l’attitude d’un joueur qui domine le vestiaire du meilleur club du moment. En Amérique du Sud, on se plaît à mettre en avant son incapacité à retranscrire à Buenos Aires ce qu’il fait à Barcelone. On dit qu’il est le joueur d’un système fait pour lui, qu’il ne s’adaptera pas à d’autres équipes… On prophétise même son déclin quand certains prévoient une casse mécanique pour un corps qui a déjà beaucoup souffert.
Leo Messi, lui, n’en a que faire. Il suffit qu’il passe trois matchs sans marquer pour faire la Une des journaux. Il répond dans la foulée d’un triplé majestueux. Les vainqueurs finissent souvent par agacer. Admirés puis critiqués, nombreux sont les grands héros du sport qui ont un jour souffert de la critique venimeuse. Messi, lui, sait quelle réponse leur apporter. Dans deux ans au Brésil, si les blessures l’épargnent, nul doute qu’il se verrait bien soulever la Coupe du Monde comme l’avait fait Diego Maradona en 1986 au Mexique. Pour faire taire tous les détracteurs et devenir, pour longtemps sans doute, l’incontestable numéro 1. Entre temps, il aura peut-être agrandi sa salle des trophées pour accueillir deux autres Ballons d’Or. Pas besoin d’être grand pour dominer tout le monde…
by Foo365
Grand bonhomme de petite taille, Messi a le luxe d’être le numéro un sans réussir en sélection nationale. L’Argentine ne gagne plus rien, son numéro dix est décrié quand il porte la tenue Ciel et Blanche mais son talent unanimement reconnu au Barça et les titres raflés sous le maillot Blaugrana lui permettent d’effacer les mauvais souvenirs nationaux. Avec les Catalans, l’ancien joueur des Newell’s Old Boys réussit une carrière parfaite, gagne des Ligue des Champions en brillant en finale, terrasse le Real Madrid dans le match le plus suivi de la planète et fait de la Liga son terrain de jeu, effaçant du même coup les prétentions de Cristiano Ronaldo. Le petit Messi est tout simplement au-dessus des autres.
Désormais au firmament du football, Leo Messi va devoir s’habituer à la jalousie. Des voix vont s’élever pour railler l’attitude d’un joueur qui domine le vestiaire du meilleur club du moment. En Amérique du Sud, on se plaît à mettre en avant son incapacité à retranscrire à Buenos Aires ce qu’il fait à Barcelone. On dit qu’il est le joueur d’un système fait pour lui, qu’il ne s’adaptera pas à d’autres équipes… On prophétise même son déclin quand certains prévoient une casse mécanique pour un corps qui a déjà beaucoup souffert.
Leo Messi, lui, n’en a que faire. Il suffit qu’il passe trois matchs sans marquer pour faire la Une des journaux. Il répond dans la foulée d’un triplé majestueux. Les vainqueurs finissent souvent par agacer. Admirés puis critiqués, nombreux sont les grands héros du sport qui ont un jour souffert de la critique venimeuse. Messi, lui, sait quelle réponse leur apporter. Dans deux ans au Brésil, si les blessures l’épargnent, nul doute qu’il se verrait bien soulever la Coupe du Monde comme l’avait fait Diego Maradona en 1986 au Mexique. Pour faire taire tous les détracteurs et devenir, pour longtemps sans doute, l’incontestable numéro 1. Entre temps, il aura peut-être agrandi sa salle des trophées pour accueillir deux autres Ballons d’Or. Pas besoin d’être grand pour dominer tout le monde…
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