« Le directoire national du CUSEMS a appris avec consternation, ce Mardi 15 Mai 2017, la disparition tragique de l’étudiant Fallou Sene, suite à la répression brutale d’une manifestation d’étudiants dont le seul tort aura été d’exiger des autorités de la république, le paiement de leurs bourses. Le CUSEMS s’incline pieusement devant la mémoire de la victime et exprime sa sympathie et sa solidarité à sa famille et à toute la communauté éducative de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis en particulier et au-delà à celle du Sénégal en général », peut-on lire dans le communiqué.
Toutefois, le CUSEMS, considérant que ce drame, « loin de procéder d’un incident comme on veut le faire croire à l’opinion, vient couronner une série d’agressions contre les acteurs les plus vulnérables du système éducatif dont l’Etat devait assurer particulièrement la sécurité ». Non sans citer le cas de Ziguinchor, le 12 avril 2018, où « une marche pacifique d’enseignants, autorisée puis interdite avant d’être « ré-autorisée » a été violemment réprimée sur ordre d’autorités administratives zélées. Depuis peu donc, on assiste à un déchaînement de violence gratuite contre d’honnêtes citoyens qui, excédés par le non-respect de la parole donnée par l’autorité, expriment un droit consacré par la Constitution », regrettent les syndicalistes.
A cet effet, le CUSEMS condamne « avec la dernière énergie, toutes ces dérives et particulièrement, cette dernière », tout en dénonçant « fermement l’irresponsabilité manifeste des autorités administratives et policières pour qui, apparemment, la sécurité des citoyens qu’ils doivent assurer, est une vaine expression ».
Le CUSEMS exige par ailleurs, que la lumière soit faite sur cette bavure, « dans les plus brefs délais » afin que tous les auteurs de cette « forfaiture » soient sanctionnés. Ce, « quel que soit leur niveau de responsabilité, à la hauteur de leurs fautes ».
Le CUSEMS de préciser « que la stratégie qui consiste à sécréter la peur et à régner par la terreur, ne saurait prospérer dans une république comme la nôtre ». Aussi, invite-t-il les autorités à un strict respect des droits des citoyens pour garantir la stabilité sociale sans laquelle, « point d’émergence possible ! »
Toutefois, le CUSEMS, considérant que ce drame, « loin de procéder d’un incident comme on veut le faire croire à l’opinion, vient couronner une série d’agressions contre les acteurs les plus vulnérables du système éducatif dont l’Etat devait assurer particulièrement la sécurité ». Non sans citer le cas de Ziguinchor, le 12 avril 2018, où « une marche pacifique d’enseignants, autorisée puis interdite avant d’être « ré-autorisée » a été violemment réprimée sur ordre d’autorités administratives zélées. Depuis peu donc, on assiste à un déchaînement de violence gratuite contre d’honnêtes citoyens qui, excédés par le non-respect de la parole donnée par l’autorité, expriment un droit consacré par la Constitution », regrettent les syndicalistes.
A cet effet, le CUSEMS condamne « avec la dernière énergie, toutes ces dérives et particulièrement, cette dernière », tout en dénonçant « fermement l’irresponsabilité manifeste des autorités administratives et policières pour qui, apparemment, la sécurité des citoyens qu’ils doivent assurer, est une vaine expression ».
Le CUSEMS exige par ailleurs, que la lumière soit faite sur cette bavure, « dans les plus brefs délais » afin que tous les auteurs de cette « forfaiture » soient sanctionnés. Ce, « quel que soit leur niveau de responsabilité, à la hauteur de leurs fautes ».
Le CUSEMS de préciser « que la stratégie qui consiste à sécréter la peur et à régner par la terreur, ne saurait prospérer dans une république comme la nôtre ». Aussi, invite-t-il les autorités à un strict respect des droits des citoyens pour garantir la stabilité sociale sans laquelle, « point d’émergence possible ! »