Aussitôt, les pirates d'Anonymous ont répliqué en mettant hors service le site du FBI, d'Universal Music ou du ministère de la Justice américain. En France, le site de l'Hadopi a également été attaqué et l'adresse du site internet de l'Elysée a été détournée.
Quatre responsables du site basé à Hong Kong, dont son fondateur, Kim Dotcom, 37 ans, ont été interpellés à Auckland (Nouvelle-Zélande) sur la base de mandats d'arrêt délivrés par les Etats-Unis. Le FBI et le ministère de la Justice américain ont estimé, dans un communiqué commun, qu'il s'agissait de l'une des plus «grandes affaires de violation de droits d'auteur jamais traitées aux Etats-Unis».
Dans la nuit de jeudi à vendredi, Nicolas Sarkozy s'est félicité de cette opération dans un communiqué : «La lutte contre les sites de téléchargement direct ou de streaming illégaux, qui fondent leur modèle commercial sur le piratage des oeuvres, constitue une impérieuse nécessité pour la préservation de la diversité culturelle et le renouvellement de la création», écrit l'Elysée.
Les événements et les réactions de la journée :
23 heures. «Un beau coup de communication du FBI» ? Interrogé par leparisien.fr, Yannick Lejeune, expert informatique, considère la fermeture de Megaupload comme « un beau coup de communication de la part des autorités américaines. Après le black-out de mercredi (ndlr: Wikipédia et plusieurs sites ont fermé pour protester contre un projet de loi relatif aux droits d'auteur), les autorités ont voulu montrer qu'elles faisaient ce qu'elles voulaient. (...) Cela ne peut pas être une coïncidence. C'est un pur coup de communication», analyse-t-il.
Quatre responsables du site basé à Hong Kong, dont son fondateur, Kim Dotcom, 37 ans, ont été interpellés à Auckland (Nouvelle-Zélande) sur la base de mandats d'arrêt délivrés par les Etats-Unis. Le FBI et le ministère de la Justice américain ont estimé, dans un communiqué commun, qu'il s'agissait de l'une des plus «grandes affaires de violation de droits d'auteur jamais traitées aux Etats-Unis».
Dans la nuit de jeudi à vendredi, Nicolas Sarkozy s'est félicité de cette opération dans un communiqué : «La lutte contre les sites de téléchargement direct ou de streaming illégaux, qui fondent leur modèle commercial sur le piratage des oeuvres, constitue une impérieuse nécessité pour la préservation de la diversité culturelle et le renouvellement de la création», écrit l'Elysée.
Les événements et les réactions de la journée :
23 heures. «Un beau coup de communication du FBI» ? Interrogé par leparisien.fr, Yannick Lejeune, expert informatique, considère la fermeture de Megaupload comme « un beau coup de communication de la part des autorités américaines. Après le black-out de mercredi (ndlr: Wikipédia et plusieurs sites ont fermé pour protester contre un projet de loi relatif aux droits d'auteur), les autorités ont voulu montrer qu'elles faisaient ce qu'elles voulaient. (...) Cela ne peut pas être une coïncidence. C'est un pur coup de communication», analyse-t-il.