"Cette sélection exemplaire est un signe fort envoyé à la profession, et au public du monde entier. Car qui mieux que le plus prestigieux festival de cinéma au monde, pour être le porte-voix de cet immuable message. Avec une grande lucidité sur son rôle primordial, vous avez su empêcher toute velléité féminine de briguer une quelconque place dans ce milieu si bien gardé. Surtout, ne pas laisser penser aux jeunes filles qu'elles pourraient avoir un jour l'outrecuidance de réaliser des films et de gravir les marches du Palais autrement qu'au bras d'un prince charmant", écrivent notamment ces trois femmes de cinéma.
Voyant la polémique enfler, Thierry Frémeaux répond aujourd'hui dans L'Express à cette démarche qu'il juge peu "judicieuse". "Nous ne serons jamais d'accord pour sélectionner un film qui ne le mérite pas simplement parce qu'il est réalisé par une femme.(...) Nul doute que la place faite aux femmes doit être augmentée. Mais ce n'est pas à Cannes et au mois de mai qu'il faut poser le problème, c'est toute l'année et partout. (…) Donc s'il est judicieux de saisir l'occasion de Cannes pour le faire émerger, accuser le Festival ne sert strictement à rien", a notamment écrit le délégué général du Festival de Cannes.
Un partout la balle au centre.
Voyant la polémique enfler, Thierry Frémeaux répond aujourd'hui dans L'Express à cette démarche qu'il juge peu "judicieuse". "Nous ne serons jamais d'accord pour sélectionner un film qui ne le mérite pas simplement parce qu'il est réalisé par une femme.(...) Nul doute que la place faite aux femmes doit être augmentée. Mais ce n'est pas à Cannes et au mois de mai qu'il faut poser le problème, c'est toute l'année et partout. (…) Donc s'il est judicieux de saisir l'occasion de Cannes pour le faire émerger, accuser le Festival ne sert strictement à rien", a notamment écrit le délégué général du Festival de Cannes.
Un partout la balle au centre.