« La manifestation devait être reportée. Jusqu’à sept heures ce matin, il n’y avait rien de sûr parce que Karim devait se rendre aux obsèques de la fille de Denis Sassou Nguéssou. Mais, il a tenu à venir », a soutenu le ministre de l’Education, Kalidou Diallo un peu plus tôt dans la matinée. Seulement, il n’en a rien été. Contrairement à ce qu’on a voulu faire croire, le climat pour l’étape de Matam n’était pas du tout favorable au fils du président de la République. Pour bien des raisons. D’abord, il ne s’agissait pas surtout de cela. En effet, l’étape de Matam représentait une menace à plusieurs titres. D’abord du fait des forces politiques en lice (coalition sopi, Benno Siggil Senegaal et le Parti de la Réforme). Ensuite, parce que les jeunes de Matam disaient qu’ils ne voulaient pas de lui. Et, comme preuve de leurs allégations, avant-hier nuit, ils ont inondé la ville de brassards rouges. Au grand dam des principaux responsables qui se sont rendu à l’évidence. En conséquence, prenant très au sérieux cette menace, les responsables, de sources sûres, se sont rencontrés toute la nuit, jusqu’à sept heures du matin avant-hier pour finalement décider que la visite devait être annulée.
Karim dit niet et maintient la visite
Seulement, il ne fallait pas compter avec la détermination de Karim Wade. La visite sera effectivement maintenue. Mais, l’étape de Matam, initialement retenue ne fait plus partie du programme. Au lieu de toute la région du fleuve, il est prévu que Karim Wade se rende à Ourossogui et Boynadji. Dans le village de l’un de ses plus proches collaborateurs, Karim Wade a été accueilli par des brassards rouges et des huées. A Galloya où il a tenu un meeting, Karim Wade a annoncé des « changements » dès lundi.
Pourquoi Matam a été zappé ?
Selon nos informations, la menace était réelle.pour bien des raisons. D’abord, pour ceux qui connaissent la zone Ourossogui-Matam, c’est seulement un pont qui sépare les deux villes. En conséquence, une fois que Karim franchirait le pont et entrerait à Matam, les jeunes pouvaient fermer la sortie. Conséquence : il serait pris en otage. Les forces de sécurité seraient alors obligées d’intervenir face à des jeunes déterminés. Ce qui était fort envisageable, au regard du dispositif sécuritaire qui était en place à l’aérodrome de Ourossogui comme partout. En plus des gendarmes postés autour de l’aérodrome, il y avait la veille un renfort de Gmi et des éléments des renseignements généraux déployés en nombre très important.
« Des militants convoyés de partout » Indépendamment de cela, il faut aussi dire qu’à l’aérodrome, il n’y avait pas foule. Hormis les responsables locaux et quelques militants convoyés à bord des transports publics, il n’y avait que des voitures. Il y avait plus d’une soixantaine de voitures dont six de l’administration amenées par les représentants de l’administration locale et vingt-cinq autres cars venus d’un peu partout des coins, recoins et villages environnants.
Madou MBODJ l'AS
Karim dit niet et maintient la visite
Seulement, il ne fallait pas compter avec la détermination de Karim Wade. La visite sera effectivement maintenue. Mais, l’étape de Matam, initialement retenue ne fait plus partie du programme. Au lieu de toute la région du fleuve, il est prévu que Karim Wade se rende à Ourossogui et Boynadji. Dans le village de l’un de ses plus proches collaborateurs, Karim Wade a été accueilli par des brassards rouges et des huées. A Galloya où il a tenu un meeting, Karim Wade a annoncé des « changements » dès lundi.
Pourquoi Matam a été zappé ?
Selon nos informations, la menace était réelle.pour bien des raisons. D’abord, pour ceux qui connaissent la zone Ourossogui-Matam, c’est seulement un pont qui sépare les deux villes. En conséquence, une fois que Karim franchirait le pont et entrerait à Matam, les jeunes pouvaient fermer la sortie. Conséquence : il serait pris en otage. Les forces de sécurité seraient alors obligées d’intervenir face à des jeunes déterminés. Ce qui était fort envisageable, au regard du dispositif sécuritaire qui était en place à l’aérodrome de Ourossogui comme partout. En plus des gendarmes postés autour de l’aérodrome, il y avait la veille un renfort de Gmi et des éléments des renseignements généraux déployés en nombre très important.
« Des militants convoyés de partout » Indépendamment de cela, il faut aussi dire qu’à l’aérodrome, il n’y avait pas foule. Hormis les responsables locaux et quelques militants convoyés à bord des transports publics, il n’y avait que des voitures. Il y avait plus d’une soixantaine de voitures dont six de l’administration amenées par les représentants de l’administration locale et vingt-cinq autres cars venus d’un peu partout des coins, recoins et villages environnants.
Madou MBODJ l'AS