Désormais, tout paysan dont un des champs aura été dévasté par des animaux serait alors tenu pour seul responsable de la perte de sa propre récolte.
A noter qu’ensemble, les villages de la Communauté Rurale de Mlomp ont construit une ceinture appelée le « kassalou », une espèce de « muraille » longue de quelques dizaines de kilomètres, en bois épineux provenant de la feuille du palmier à huile, qui sépare l’ensemble de toutes les habitations, des rizières. Cette longue clôture à l’histoire encore peu connue, dont l’origine pourrait remonter à plusieurs siècles, a pour rôles, entre autres, de servir de rempart contre l’érosion des sols causée par le ruissellement des eaux de pluie et d’assurer, du même coup, leur restauration en luttant contre l’ensablement des bas fonds des rizières.
D’autre part, elle permet aussi de circonscrire le mouvement des animaux domestiques à l’entourage immédiat du village et éviter ainsi toute mésentente entre éleveurs et agriculteurs. Une organisation traditionnelle politico-administrative (le « houmathiala » (*) ) des villages gère le « kassalou ». A tout nouveau marié, résident dans l’un de ces villages, qui désire pratiquer la riziculture, est automatiquement allouée une portion (le « épasse ») de quelques mètres de « kassalou » non loin de son lieu d’habitation, dont il est chargé de s’occuper et généralement reprise à un homme en âge de « retraite » ou décédé.
Tout comme les retards dans les réparations annuelles d’avant le début de la saison des pluies, toute faille qui favorise le passage des animaux vers les rizières peut entraîner des sanctions contre le titulaire de la portion. Le premier jour de fête de « kamagnène » est synonyme de fin des obligations inhérentes à l’entretien de cette ceinture. A compter de cette date, s’ouvre la période de divagation des animaux et on ne peut plus tenir personne pour responsable de la perte de récoltes, jusqu’à l’hivernage suivant.
A noter qu’ensemble, les villages de la Communauté Rurale de Mlomp ont construit une ceinture appelée le « kassalou », une espèce de « muraille » longue de quelques dizaines de kilomètres, en bois épineux provenant de la feuille du palmier à huile, qui sépare l’ensemble de toutes les habitations, des rizières. Cette longue clôture à l’histoire encore peu connue, dont l’origine pourrait remonter à plusieurs siècles, a pour rôles, entre autres, de servir de rempart contre l’érosion des sols causée par le ruissellement des eaux de pluie et d’assurer, du même coup, leur restauration en luttant contre l’ensablement des bas fonds des rizières.
D’autre part, elle permet aussi de circonscrire le mouvement des animaux domestiques à l’entourage immédiat du village et éviter ainsi toute mésentente entre éleveurs et agriculteurs. Une organisation traditionnelle politico-administrative (le « houmathiala » (*) ) des villages gère le « kassalou ». A tout nouveau marié, résident dans l’un de ces villages, qui désire pratiquer la riziculture, est automatiquement allouée une portion (le « épasse ») de quelques mètres de « kassalou » non loin de son lieu d’habitation, dont il est chargé de s’occuper et généralement reprise à un homme en âge de « retraite » ou décédé.
Tout comme les retards dans les réparations annuelles d’avant le début de la saison des pluies, toute faille qui favorise le passage des animaux vers les rizières peut entraîner des sanctions contre le titulaire de la portion. Le premier jour de fête de « kamagnène » est synonyme de fin des obligations inhérentes à l’entretien de cette ceinture. A compter de cette date, s’ouvre la période de divagation des animaux et on ne peut plus tenir personne pour responsable de la perte de récoltes, jusqu’à l’hivernage suivant.