Nous venons d’apprendre, avec consternation, le massacre de dix villageois dans une forêt de Diagnon, au sud-est de la Casamance, à une trentaine de kilomètres de Ziguinchor.
Au nom du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) et à mon nom propre, je condamne, avec la plus grande fermeté, ce crime odieux perpétré contre de paisibles villageois, qui survient, une fois encore, hélas, et comme par hasard, au lendemain de notre appel pour la tenue d’Etats Généraux du Processus de Paix en Casamance, les 17 et 18 décembre 2011, à Ziguinchor.
A qui profiterait le crime ? Qui aurait intérêt à ce que ces Etats Généraux du Processus de Paix en Casamance ne fussent même pas imaginés, ni à plus forte raison projetés aux dates sus indiquées ?
Placés sous le signe de la « RUPTURE », ces Etats Généraux du Processus de Paix en Casamance se veulent la tribune par excellence pour inaugurer une Ere Nouvelle en Casamance, celle précisément de la rupture d’avec toutes les pratiques anciennes. La mort tragique des dix villageois ne peut ni ne doit restée impunie. Aussi, est-il impératif de rompre avec cette paresse intellectuelle et cette facilité journalistique, qui consistent, suite à de tels drames en Casamance, à les imputer systématiquement à des « éléments présumés appartenir au MFDC » ; cette formule générique qui constitue généralement, pour ne pas dire toujours, le début et la fin concomitants de toutes investigations y relatives.
Au nom du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) et à mon nom propre, je condamne, avec la plus grande fermeté, ce crime odieux perpétré contre de paisibles villageois, qui survient, une fois encore, hélas, et comme par hasard, au lendemain de notre appel pour la tenue d’Etats Généraux du Processus de Paix en Casamance, les 17 et 18 décembre 2011, à Ziguinchor.
A qui profiterait le crime ? Qui aurait intérêt à ce que ces Etats Généraux du Processus de Paix en Casamance ne fussent même pas imaginés, ni à plus forte raison projetés aux dates sus indiquées ?
Placés sous le signe de la « RUPTURE », ces Etats Généraux du Processus de Paix en Casamance se veulent la tribune par excellence pour inaugurer une Ere Nouvelle en Casamance, celle précisément de la rupture d’avec toutes les pratiques anciennes. La mort tragique des dix villageois ne peut ni ne doit restée impunie. Aussi, est-il impératif de rompre avec cette paresse intellectuelle et cette facilité journalistique, qui consistent, suite à de tels drames en Casamance, à les imputer systématiquement à des « éléments présumés appartenir au MFDC » ; cette formule générique qui constitue généralement, pour ne pas dire toujours, le début et la fin concomitants de toutes investigations y relatives.