Leral-net-Dans notre société, marquée par les influences du libéralisme, le citoyen se manifeste ici ou là, dans le tourbillon de la consommation, en particulier dans la culture musicale de la jeunesse, c'est-à-dire au plus loin des centres de production et de pouvoir où le citoyen est sacrifié à la logique des intérêts politiques. C’est là où le désir de vivre décemment se rapproche de la contestation de l’ordre politique que la figure du citoyen se dessine le plus clairement. C’est dans cette perspective que le mouvement citoyen des jeunesses de « Y’en A Marre » a unifié dans un élan commun la critique libérale et la critique religieuse. Elles offrent à la jeunesse pauvre, principale victime de la société, les moyens d’échapper au repli identitaire (bande, groupe ethnique, confessionnelle etc.) pour un meilleur accès à la société de consommation et à une culture alternative.
Ayant jeté les bases et posté à l’avant-garde de l’insurrection sociale du 23 Juin, « Yen a Marre » a acté la tentation présente qui se résume au rêve de vivre autrement. Sans prétendre à un quelconque leadership, cette avant-garde naturelle de peuple oppressé a démontré que l’esprit citoyen a plus de force que la mobilisation politique.
Si la vie sociale est devenue un marathon, on voit quelques-uns lutter pour gagner la compétition, beaucoup s’efforcer de rester dans le peloton, un certain nombre exprimer leur peur d’être distancée et laissés pour compte, d’autres enfin mordre la poussière et abandonner, épuisés. Dans l’histoire des luttes nationales au Sénégal, « Y’en a marre » est la première organisation à prendre publiquement en charge la revendication des doléances populaires sans rien demander en retour. Piliers les plus sûrs de l’édifice du nouveau régime ils ont administré la pédagogie appropriée avec une méthode qui recoupe les références fondamentales de APS/Mission 313 : réflexion, action, prières. Comme le Rap.
Ne se limitant pas seulement à la nécessité du changement, au rêve de lendemains qui chantent, il a placé au cœur de son orientation la problématique fondamentale du mode de changement. C’est la raison pour laquelle ce mouvement devient caractéristique de cette nouvelle conjoncture sociale. Si les étudiants, élèves, diplômés –sans emploi, surtout ceux des banlieues, ont manifesté sous sa bannière, c’est que, souvent issus d’un milieu où la génération précédente était encore loin d’atteindre le même niveau d’études, ils ont peur de rater leur entée dans l’immense classe moyenne des consommateurs urbains. A côté d’eux, des jeunes gens vivant dans des quartiers périurbains ont créé des incidents sérieux, pillant des centres commerciaux ou brûlants des voitures, parfois à l’occasion de la mort de l’un d’eux provoqués par une intervention policière brutale.
Ceux qui ne peuvent plus être définis par le travail, surtout parce qu’ils sont chômeurs, et se définissant par ce qu’ils sont, et donc, pour beaucoup, par une appartenance confessionnelle ou culturelle ; ces contre-cultures qui s’incarnent dans les bandes, mais aussi dans des expressions musicales à forte références éthiques, deviennent les points d’appui d’une population marginalisée mais qui garde en elle le désir d’enter dans le monde qui l’a rejeté.
Le principal challenge du président Macky Sall est, et de limiter ce conflit total, de rétablir des valeurs communes entre des intérêts opposés. Il devra garder u œil vigilant sur ces jeunes désintéressés, qui ne sont mobilisés que pour la pérennité de la République que nous avons en commun et ses institutions, la paix et le mieux-être des populations du Sénégal.
Le parti du président, l’Alliance Pour la République, constitue le témoignage pratique que Macky Sall a franchi le pas décisif et tendu la main au-dessus de la ligne de fracture des chapelles politiques et idéologiques.
Ensemble regardons l’avenir, rassemblons toutes les forces dont le Sénégal a besoin pour sortir de ses difficultés.
CHEIKH BACAR DIAGNE, PRESIDENT APS/MISSION313
Ayant jeté les bases et posté à l’avant-garde de l’insurrection sociale du 23 Juin, « Yen a Marre » a acté la tentation présente qui se résume au rêve de vivre autrement. Sans prétendre à un quelconque leadership, cette avant-garde naturelle de peuple oppressé a démontré que l’esprit citoyen a plus de force que la mobilisation politique.
Si la vie sociale est devenue un marathon, on voit quelques-uns lutter pour gagner la compétition, beaucoup s’efforcer de rester dans le peloton, un certain nombre exprimer leur peur d’être distancée et laissés pour compte, d’autres enfin mordre la poussière et abandonner, épuisés. Dans l’histoire des luttes nationales au Sénégal, « Y’en a marre » est la première organisation à prendre publiquement en charge la revendication des doléances populaires sans rien demander en retour. Piliers les plus sûrs de l’édifice du nouveau régime ils ont administré la pédagogie appropriée avec une méthode qui recoupe les références fondamentales de APS/Mission 313 : réflexion, action, prières. Comme le Rap.
Ne se limitant pas seulement à la nécessité du changement, au rêve de lendemains qui chantent, il a placé au cœur de son orientation la problématique fondamentale du mode de changement. C’est la raison pour laquelle ce mouvement devient caractéristique de cette nouvelle conjoncture sociale. Si les étudiants, élèves, diplômés –sans emploi, surtout ceux des banlieues, ont manifesté sous sa bannière, c’est que, souvent issus d’un milieu où la génération précédente était encore loin d’atteindre le même niveau d’études, ils ont peur de rater leur entée dans l’immense classe moyenne des consommateurs urbains. A côté d’eux, des jeunes gens vivant dans des quartiers périurbains ont créé des incidents sérieux, pillant des centres commerciaux ou brûlants des voitures, parfois à l’occasion de la mort de l’un d’eux provoqués par une intervention policière brutale.
Ceux qui ne peuvent plus être définis par le travail, surtout parce qu’ils sont chômeurs, et se définissant par ce qu’ils sont, et donc, pour beaucoup, par une appartenance confessionnelle ou culturelle ; ces contre-cultures qui s’incarnent dans les bandes, mais aussi dans des expressions musicales à forte références éthiques, deviennent les points d’appui d’une population marginalisée mais qui garde en elle le désir d’enter dans le monde qui l’a rejeté.
Le principal challenge du président Macky Sall est, et de limiter ce conflit total, de rétablir des valeurs communes entre des intérêts opposés. Il devra garder u œil vigilant sur ces jeunes désintéressés, qui ne sont mobilisés que pour la pérennité de la République que nous avons en commun et ses institutions, la paix et le mieux-être des populations du Sénégal.
Le parti du président, l’Alliance Pour la République, constitue le témoignage pratique que Macky Sall a franchi le pas décisif et tendu la main au-dessus de la ligne de fracture des chapelles politiques et idéologiques.
Ensemble regardons l’avenir, rassemblons toutes les forces dont le Sénégal a besoin pour sortir de ses difficultés.
CHEIKH BACAR DIAGNE, PRESIDENT APS/MISSION313