‘’En 2000, nous avons assisté à une année électorale particulière. Cela est dû au fait que l’électorat avait déjà choisi de tourner le dos au pouvoir socialiste. Mais, ce que je crains, c’est que les Sénégalais tirent des conclusions trop hâtives de cette expérience électorale’’, avertit Camara dans une interview publiée vendredi par le journal Le Quotidien (privé).
‘’[…] L’intensité du +ndigël+ a baissé. Mais, fait-il valoir, le principe existe toujours. C’est pourquoi il y a cette bousculade des hommes politiques, qui savent bien s’en tenir aux portails des différentes familles religieuses pour bénéficier de leur soutien.’’
‘’Donc, il serait un peu pressé et un peu idéaliste de penser que le +ndigël+ s’est estompé définitivement. Il est trop tôt pour l’enterrer, même s’il n’a plus le même poids qu’il avait auparavant’’, prévient Mame Less Camara, correspondant à Dakar de la radio BBC et formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI).
‘’A Dakar et dans les autres capitales régionales, ceux qui ont suivi le +ndigël+ [de leur chef religieux] représentent respectivement 5% et 11, 5% des votants’’, indique une étude publiée en février 2009 par le Mouvement citoyen et la Fondation allemande Konrad Adenauer.
Cette enquête, qui portait sur l’élection présidentielle de février 2007 souligne que ‘’ces chiffres permettent donc de relativiser l’influence du +ndigël+ en milieu urbain comme celui des lobbies maraboutiques’’.
politicosn
‘’[…] L’intensité du +ndigël+ a baissé. Mais, fait-il valoir, le principe existe toujours. C’est pourquoi il y a cette bousculade des hommes politiques, qui savent bien s’en tenir aux portails des différentes familles religieuses pour bénéficier de leur soutien.’’
‘’Donc, il serait un peu pressé et un peu idéaliste de penser que le +ndigël+ s’est estompé définitivement. Il est trop tôt pour l’enterrer, même s’il n’a plus le même poids qu’il avait auparavant’’, prévient Mame Less Camara, correspondant à Dakar de la radio BBC et formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI).
‘’A Dakar et dans les autres capitales régionales, ceux qui ont suivi le +ndigël+ [de leur chef religieux] représentent respectivement 5% et 11, 5% des votants’’, indique une étude publiée en février 2009 par le Mouvement citoyen et la Fondation allemande Konrad Adenauer.
Cette enquête, qui portait sur l’élection présidentielle de février 2007 souligne que ‘’ces chiffres permettent donc de relativiser l’influence du +ndigël+ en milieu urbain comme celui des lobbies maraboutiques’’.
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