De l’avis d’Aminata Mbengue Ndiaye, « Me Wade a une bonne vision de la parité, mais sa volonté peine à être concrétisée ». Pour expliquer son argumentation, la responsable socialiste fait remarquer que, si la loi sur la parité n’a pas pu être mise en œuvre lors des dernières élections législatives, c’est à cause du Chef de l’Etat qui y avait apporté sa touche.
En effet, si le texte initial prévoyait la parité sur les différentes listes, Me Wade avait coupé la poire en deux, en proposant que la parité soit appliquée uniquement sur les listes proportionnelles. Finalement la loi a été déclarée anti constitionnelle et n’a pas pu être promulguée. Ce qui fera dire à la responsable socialiste que : « Me Wade a des difficultés à appliquer la politique de genre, même s’il a tracé la voie en Afrique ». Et à l’en croire la nomination de Mame Madior Boye au poste de Premier ministre en est une parfaite illustration, en ce sens qu’elle n’avait pas réellement de pouvoir de décision : « Est-ce qu’elle avait un pouvoir de décision qui lui a permis d’élaborer une politique de genre ? », s’est interrogée Mme Ndiaye.
Forte ce constat, elle soutient que la nomination d’une femme au poste de Premier ministre, ne doit pas obéir à une question de principe. « Si l’on arrive une nouvelle fois à avoir une femme comme chef de gouvernement, celle-ci doit avoir un pouvoir de décision afin d’impulser une politique de genre au niveau des différentes institutions du pays », déclare t-elle.
Concernant aussi la création d’un poste de Vice-président pour lequel Me Wade dans son adresse à la Nation du 3 avril, a demandé aux femmes de se concerter, l’invitée de Sud Fm n’a pas approuvé cette proposition. Car, elle estime que le Président de la République doit passer par un référendum ou par l’Assemblée nationale.
Sur un autre front, la responsable socialiste a abordé la question du statut du chef de l’opposition agitée encore par Me Wade dans son discours. Pour elle, c’est de la diversion destinée à diviser l’opposition. Toutefois, Mme Ndiaye estime que c’est peine perdue puisque « Benno » (unité) est désormais leur ligne de conduite.
La future maire de Louga a par ailleurs déploré les tiraillements notés au niveau de leur coalition, après leur victoire, lors du scrutin du 22 mars dernier. Ainsi elle a invité ses camardes élus à savoir raison garder et ne pas oublier pourquoi ils ont été élus.
- Par ZAHRA -
En effet, si le texte initial prévoyait la parité sur les différentes listes, Me Wade avait coupé la poire en deux, en proposant que la parité soit appliquée uniquement sur les listes proportionnelles. Finalement la loi a été déclarée anti constitionnelle et n’a pas pu être promulguée. Ce qui fera dire à la responsable socialiste que : « Me Wade a des difficultés à appliquer la politique de genre, même s’il a tracé la voie en Afrique ». Et à l’en croire la nomination de Mame Madior Boye au poste de Premier ministre en est une parfaite illustration, en ce sens qu’elle n’avait pas réellement de pouvoir de décision : « Est-ce qu’elle avait un pouvoir de décision qui lui a permis d’élaborer une politique de genre ? », s’est interrogée Mme Ndiaye.
Forte ce constat, elle soutient que la nomination d’une femme au poste de Premier ministre, ne doit pas obéir à une question de principe. « Si l’on arrive une nouvelle fois à avoir une femme comme chef de gouvernement, celle-ci doit avoir un pouvoir de décision afin d’impulser une politique de genre au niveau des différentes institutions du pays », déclare t-elle.
Concernant aussi la création d’un poste de Vice-président pour lequel Me Wade dans son adresse à la Nation du 3 avril, a demandé aux femmes de se concerter, l’invitée de Sud Fm n’a pas approuvé cette proposition. Car, elle estime que le Président de la République doit passer par un référendum ou par l’Assemblée nationale.
Sur un autre front, la responsable socialiste a abordé la question du statut du chef de l’opposition agitée encore par Me Wade dans son discours. Pour elle, c’est de la diversion destinée à diviser l’opposition. Toutefois, Mme Ndiaye estime que c’est peine perdue puisque « Benno » (unité) est désormais leur ligne de conduite.
La future maire de Louga a par ailleurs déploré les tiraillements notés au niveau de leur coalition, après leur victoire, lors du scrutin du 22 mars dernier. Ainsi elle a invité ses camardes élus à savoir raison garder et ne pas oublier pourquoi ils ont été élus.
- Par ZAHRA -