Les contorsions verbales auxquelles se livrent depuis lors les responsables du PDS pour tenter de réduire la portée de ce scrutin présenté comme « local » et « sans enjeu national » sont sans effet, car le « Non » cinglant infligé à la candidature de ce dernier à la Marie de Dakar, ainsi d’ailleurs que le renvoi des équipes PDS en place dans les grandes villes comme Thiès, Saint-Louis, Fatick et Kaolack vont bien entendu au delà de la sanction de la gestion locale de ces villes, surtout si l’on considère l’implication directe et personnelle du PR dans la campagne électorale remarquée et dispendieuse du fils. La plupart des observateurs reconnaissent au contraire à ce scrutin une portée référendaire, en sanctionnant la volonté clairement affichée du président Wade, de « léguer » le Sénégal à son fils Karim, dont c’était le premier (et dernier, on l’espère) appel aux suffrages du peuple, avant l’échéance présidentielle attendue de 2012. Wade en est donc pour ses frais, lui qui a systématiquement « défenestré » tous ceux, premiers ministres surtout, qui pouvaient constituer un obstacle interne à l’irrésistible ascension de son fils et de son mouvement dit « Génération du concret », censé renouveler le vieux parti. Merci Dakar !
source:pian.ivoire-blog
PS. PIAN est le nom du blog. xalimasn.com
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