À reculons pourrait-on dire. Le Parti radical, réuni en congrès samedi à Paris, a décidé, après une journée de discussions houleuses, de voter à 76% en faveur d'une résolution de soutien "vigilant" au président-candidat, Nicolas Sarkozy.
Le vote a eu lieu par boîtier électronique à l'issue du discours du président du parti, Jean-Louis Borloo, qui a appelé ses troupes à voter en faveur de cette motion en lançant : "oui à un partenariat, non à un alignement sans conditions". 76% des délégués ayant pris part au vote ont voté pour, 24% contre.
Nicolas Sarkozy ne pourra pas non plus compter sur Jean-Louis Borloo dimanche, lors de son meeting à Villepinte. Le patron du Parti radical, qui a renoncé à se lancer dans la course à l'Elysée, n'assistera pas au grand messe de l'UMP, en dépit de son soutien au chef de l'Etat.
"Fondamentalement, je ne souhaite pas être à Villepinte demain", a-t-il déclaré dans son discours de clôture du congrès du PR. "Pour quelle raison ? Pas pour dire que je boude, pas pour faire ma mijorée (...) Ça ferait perdre toute crédibilité à notre vigilance, c'est aussi simple que ça."
Un choix corroboré par Rama Yade, qui reste dans la ligne de l'ancien ministre de l'Environnement. "Ce n'est pas parce que Jean-Louis Borloo n'est pas candidat qu'il me faut en choisir un autre (...). En 2007, Nicolas Sarkozy dictait le tempo, imposait les débats. Aujourd'hui, nous avons le sentiment, nous, les républicains, d'avoir le pistolet du FN sur la tempe", a déclaré Rama Yade dans Le Monde.
Le vote a eu lieu par boîtier électronique à l'issue du discours du président du parti, Jean-Louis Borloo, qui a appelé ses troupes à voter en faveur de cette motion en lançant : "oui à un partenariat, non à un alignement sans conditions". 76% des délégués ayant pris part au vote ont voté pour, 24% contre.
Nicolas Sarkozy ne pourra pas non plus compter sur Jean-Louis Borloo dimanche, lors de son meeting à Villepinte. Le patron du Parti radical, qui a renoncé à se lancer dans la course à l'Elysée, n'assistera pas au grand messe de l'UMP, en dépit de son soutien au chef de l'Etat.
"Fondamentalement, je ne souhaite pas être à Villepinte demain", a-t-il déclaré dans son discours de clôture du congrès du PR. "Pour quelle raison ? Pas pour dire que je boude, pas pour faire ma mijorée (...) Ça ferait perdre toute crédibilité à notre vigilance, c'est aussi simple que ça."
Un choix corroboré par Rama Yade, qui reste dans la ligne de l'ancien ministre de l'Environnement. "Ce n'est pas parce que Jean-Louis Borloo n'est pas candidat qu'il me faut en choisir un autre (...). En 2007, Nicolas Sarkozy dictait le tempo, imposait les débats. Aujourd'hui, nous avons le sentiment, nous, les républicains, d'avoir le pistolet du FN sur la tempe", a déclaré Rama Yade dans Le Monde.