Qui parmi ses émules, dans la majorité comme dans l’opposition, peut défier un tel adversaire ?
La candidature de Wade est, bel et bien, constitutionnelle et sera, bel et bien, recevable, si Dieu le veut. Nous battrons, à plate couture, l’opposition, qu’elle soit unie ou dispersée, dans une totale transparence, si Dieu le veut. C’est parce que certains opposants le savent, parfaitement, qu’ils veulent pousser Wade à ne pas se porter candidat. Ils oublient, seulement, que Wade ne s’appartient plus, à lui-même. Il est le candidat de tous les leaders lucides de la Cedeao et de l’Uemoa, car il exerce un rôle stabilisateur dans la sous-région, le candidat de l’Afrique et de sa Diaspora, dont il vient de sceller l’alliance historique, à l’occasion du 3e Festival Mondial des Arts Nègres, le candidat de l’intelligentsia africaine et mondiale, le candidat des jeunes et femmes, étudiants et élèves, paysans, pasteurs, pécheurs et futurs leaders du continent, le candidat des opérateurs économiques, artisans et transporteurs,engagés dans le combat pour la prospérité du continent, le candidat des artistes et créateurs, à qui il vient d’offrir le 3e Festival Mondial des Arts Nègres. C’est pourquoi, nous prions Dieu, pour qu’il lui accorde une longue vie et une santé de fer, afin qu’il continue de mettre son expérience et sa compétence au service des peuples souffrants, de la justice sociale, de la dignité de l’homme noir, de l’édification de la démocratie la plus avancée et de la justice sociale, la plus complète, au service du peuple sénégalais.
Que pensez-vous de la situation sociale actuelle du pays ?
Il faut avoir le courage de reconnaître qu’elle n’est facile pour aucun Gouvernement, suite aux tensions politiques et sociales, qui se sont manifestées dans un certain nombre de pays arabes, victimes d’un grave déficit démocratique, depuis plusieurs années et pour certains, depuis des décennies. Les conséquences sont, hélas, multiples. En raison de leurs positions sur l’échiquier diplomatique, stratégique et financier mondial, les marchés financiers en ont ressenti les contrecoups, le baril du pétrole vient d’atteindre les 10 dollars, avec toutes les répercussions que ce pic aura sur les politiques publiques mises en place, pour préserver le pouvoir d’achat , car le coût du pétrole a, toujours, des répercussions sur beaucoup d’activités, qui lui sont liées.
C’est la raison pour laquelle, j’aimerais beaucoup, que le peuple sénégalais apprécie, à sa juste valeur, la décision qui a été prise par le Gouvernement de réduire de 10 à 15%, le prix de 16 denrées de première nécessité.Cette mesure, s’ajoute au capital céréalier, que la GOANA III a mise à la disposition de nos paysans et de tout le peuple sénégalais.
- 2 630 000 tonnes de produits céréaliers, dont 600 000 tonnes de riz, soit une hausse de 136%, par rapport à 2007 ;
- 1 300 000 tonnes d’arachides, soit + 95%, sans compter que, depuis l’année dernière déjà, notre pays avait atteint 920 865 tonnes de manioc, 327 311 tonnes de pastèques, 128 422 tonnes de niébé et 11 095 tonnes de sésame ;
- 722 164 tonnes de mil, soit + 127% ;
- 213 573 tonnes de sorgho, soit + 218% ;
- 1 500 tonnes de fonio, soit plus de 45%.
Ces performances placeront, indubitablement, le Sénégal dans une position lui permettant de résister mieux que la plupart des pays voisins. Il n’y a, donc, aucune raison de désespérer.
Quels sont, selon vous, les secteurs où des initiatives hardies méritent d’être prises ?
Je pense, d’abord, aux délestages, donc, à l’énergie. Mais, avec l’entrée en scène des Français, des Turcs, des pays de la CEI, etc., l’espoir est permis. Je pense, ensuite, que les huiliers doivent libérer, le plus rapidement possible, tout ce qu’ils doivent au monde paysan et changer de méthode de travail. L’Etat doit défendre, fermement, les intérêts du monde rural. Le Premier Ministre a pris de bonnes mesures.
Dans le même ordre d’idées, il me parait important de payer, à terme échu, le salaire des enseignants, ainsi que toutes les indemnités, qui leur sont dues. Pourquoi ne pas négocier avec les banques, une formule sans agios, pour les enseignants, ou avec des agios allégés que l’Etat prendra en charge
Je crois, en plus, qu’avec le redressement en cours, au niveau des ICS, qu’avec l’activité du Port Autonome de Dakar, qui se développe, fortement, qu’avec l’arrivée continue des investisseurs dans notre pays, attirés par sa stabilité, son régime démocratique avancé, les perspectives ouvertes par les retombées du 3ème Festival Mondial des Art des Arts Nègres, au niveau des Mairies et des Universités, perspectives concernant des domaines comme l’énergie, la jeunesse, l’éducation, la lutte contre le VIH-SIDA, l’agriculture, la culture, le tourisme, la formation, le renforcement des capacités, la recherche, la science et la technologie, l’échange de professeurs et d’étudiants, l’offre de bourses d’études, nous avons de bonnes raisons d’avoir confiance en l’avenir.
Si on y ajoute les efforts qui sont tentés, pour faire de la crise casamançaise, une cause nationale et ceux entrepris, pour restaurer la paix sociale dans les écoles, il ne nous restera qu’à aller plus loin, en réglant, rapidement, le différend opposant Bara Tall à l’Etat, dans le sens de l’apaisement. Il vient de faire des concessions. L’Etat doit faire de même, parce qu’une entreprise qui emploie des milliers de sénégalais a sa place dans notre tissu économique et doit, coûte que coûte, être préservée, si des difficultés conjoncturelles menacent son avenir.
Bara Tall a participé à l’Alternance. J’en ai la preuve. Nous avons envers lui, une dette. Je souhaite, du fonds de mon cœur, que tous les malentendus entre lui et l’Etat soient levés, sans délai. Au bilan, l’espoir, on le voit, est permis, d’autant que nous venons de doter 6000 agents des collectivités locales, d’un Statut Particulier (chose qu’ils n’avaient cessé de réclamer depuis les année70) et que la loi permettant de transformer les permis d’occuper et autres actes similaires, en titres fonciers, en arrachant des centaines de milliers de familles à la précarité, va leur apporter la sécurité de l’habitat et la possibilité de disposer d’une garantie valable auprès des banques, pour obtenir, en cas de besoin, des prêts et financer des projets économiques et sociaux de leur choix.
C’est pourquoi, j’appuie la demande d’audience que les militaires invalides ont déposée auprès du Président de la République, expression d’une marque de confiance auprès de celui qu’ils considèrent comme le Chef Suprême des Forces Armées, expression, aussi, de l’espoir qu’ils placent dans son sens de la justice, après que les Ministres concernés ont étudié et évalué le coût des revendications formulées, pour éclairer sa décision.
Je sais, suffisamment, à quel point, il est attentif à tout ce qui touche notre Armée Nationale, aussi bien ceux qui sont dans le service actif, que ceux qui sont disparus, comme ceux qui sont à la retraite.
Propos recueillis Par la Rédaction de PiccMI.Com
La candidature de Wade est, bel et bien, constitutionnelle et sera, bel et bien, recevable, si Dieu le veut. Nous battrons, à plate couture, l’opposition, qu’elle soit unie ou dispersée, dans une totale transparence, si Dieu le veut. C’est parce que certains opposants le savent, parfaitement, qu’ils veulent pousser Wade à ne pas se porter candidat. Ils oublient, seulement, que Wade ne s’appartient plus, à lui-même. Il est le candidat de tous les leaders lucides de la Cedeao et de l’Uemoa, car il exerce un rôle stabilisateur dans la sous-région, le candidat de l’Afrique et de sa Diaspora, dont il vient de sceller l’alliance historique, à l’occasion du 3e Festival Mondial des Arts Nègres, le candidat de l’intelligentsia africaine et mondiale, le candidat des jeunes et femmes, étudiants et élèves, paysans, pasteurs, pécheurs et futurs leaders du continent, le candidat des opérateurs économiques, artisans et transporteurs,engagés dans le combat pour la prospérité du continent, le candidat des artistes et créateurs, à qui il vient d’offrir le 3e Festival Mondial des Arts Nègres. C’est pourquoi, nous prions Dieu, pour qu’il lui accorde une longue vie et une santé de fer, afin qu’il continue de mettre son expérience et sa compétence au service des peuples souffrants, de la justice sociale, de la dignité de l’homme noir, de l’édification de la démocratie la plus avancée et de la justice sociale, la plus complète, au service du peuple sénégalais.
Que pensez-vous de la situation sociale actuelle du pays ?
Il faut avoir le courage de reconnaître qu’elle n’est facile pour aucun Gouvernement, suite aux tensions politiques et sociales, qui se sont manifestées dans un certain nombre de pays arabes, victimes d’un grave déficit démocratique, depuis plusieurs années et pour certains, depuis des décennies. Les conséquences sont, hélas, multiples. En raison de leurs positions sur l’échiquier diplomatique, stratégique et financier mondial, les marchés financiers en ont ressenti les contrecoups, le baril du pétrole vient d’atteindre les 10 dollars, avec toutes les répercussions que ce pic aura sur les politiques publiques mises en place, pour préserver le pouvoir d’achat , car le coût du pétrole a, toujours, des répercussions sur beaucoup d’activités, qui lui sont liées.
C’est la raison pour laquelle, j’aimerais beaucoup, que le peuple sénégalais apprécie, à sa juste valeur, la décision qui a été prise par le Gouvernement de réduire de 10 à 15%, le prix de 16 denrées de première nécessité.Cette mesure, s’ajoute au capital céréalier, que la GOANA III a mise à la disposition de nos paysans et de tout le peuple sénégalais.
- 2 630 000 tonnes de produits céréaliers, dont 600 000 tonnes de riz, soit une hausse de 136%, par rapport à 2007 ;
- 1 300 000 tonnes d’arachides, soit + 95%, sans compter que, depuis l’année dernière déjà, notre pays avait atteint 920 865 tonnes de manioc, 327 311 tonnes de pastèques, 128 422 tonnes de niébé et 11 095 tonnes de sésame ;
- 722 164 tonnes de mil, soit + 127% ;
- 213 573 tonnes de sorgho, soit + 218% ;
- 1 500 tonnes de fonio, soit plus de 45%.
Ces performances placeront, indubitablement, le Sénégal dans une position lui permettant de résister mieux que la plupart des pays voisins. Il n’y a, donc, aucune raison de désespérer.
Quels sont, selon vous, les secteurs où des initiatives hardies méritent d’être prises ?
Je pense, d’abord, aux délestages, donc, à l’énergie. Mais, avec l’entrée en scène des Français, des Turcs, des pays de la CEI, etc., l’espoir est permis. Je pense, ensuite, que les huiliers doivent libérer, le plus rapidement possible, tout ce qu’ils doivent au monde paysan et changer de méthode de travail. L’Etat doit défendre, fermement, les intérêts du monde rural. Le Premier Ministre a pris de bonnes mesures.
Dans le même ordre d’idées, il me parait important de payer, à terme échu, le salaire des enseignants, ainsi que toutes les indemnités, qui leur sont dues. Pourquoi ne pas négocier avec les banques, une formule sans agios, pour les enseignants, ou avec des agios allégés que l’Etat prendra en charge
Je crois, en plus, qu’avec le redressement en cours, au niveau des ICS, qu’avec l’activité du Port Autonome de Dakar, qui se développe, fortement, qu’avec l’arrivée continue des investisseurs dans notre pays, attirés par sa stabilité, son régime démocratique avancé, les perspectives ouvertes par les retombées du 3ème Festival Mondial des Art des Arts Nègres, au niveau des Mairies et des Universités, perspectives concernant des domaines comme l’énergie, la jeunesse, l’éducation, la lutte contre le VIH-SIDA, l’agriculture, la culture, le tourisme, la formation, le renforcement des capacités, la recherche, la science et la technologie, l’échange de professeurs et d’étudiants, l’offre de bourses d’études, nous avons de bonnes raisons d’avoir confiance en l’avenir.
Si on y ajoute les efforts qui sont tentés, pour faire de la crise casamançaise, une cause nationale et ceux entrepris, pour restaurer la paix sociale dans les écoles, il ne nous restera qu’à aller plus loin, en réglant, rapidement, le différend opposant Bara Tall à l’Etat, dans le sens de l’apaisement. Il vient de faire des concessions. L’Etat doit faire de même, parce qu’une entreprise qui emploie des milliers de sénégalais a sa place dans notre tissu économique et doit, coûte que coûte, être préservée, si des difficultés conjoncturelles menacent son avenir.
Bara Tall a participé à l’Alternance. J’en ai la preuve. Nous avons envers lui, une dette. Je souhaite, du fonds de mon cœur, que tous les malentendus entre lui et l’Etat soient levés, sans délai. Au bilan, l’espoir, on le voit, est permis, d’autant que nous venons de doter 6000 agents des collectivités locales, d’un Statut Particulier (chose qu’ils n’avaient cessé de réclamer depuis les année70) et que la loi permettant de transformer les permis d’occuper et autres actes similaires, en titres fonciers, en arrachant des centaines de milliers de familles à la précarité, va leur apporter la sécurité de l’habitat et la possibilité de disposer d’une garantie valable auprès des banques, pour obtenir, en cas de besoin, des prêts et financer des projets économiques et sociaux de leur choix.
C’est pourquoi, j’appuie la demande d’audience que les militaires invalides ont déposée auprès du Président de la République, expression d’une marque de confiance auprès de celui qu’ils considèrent comme le Chef Suprême des Forces Armées, expression, aussi, de l’espoir qu’ils placent dans son sens de la justice, après que les Ministres concernés ont étudié et évalué le coût des revendications formulées, pour éclairer sa décision.
Je sais, suffisamment, à quel point, il est attentif à tout ce qui touche notre Armée Nationale, aussi bien ceux qui sont dans le service actif, que ceux qui sont disparus, comme ceux qui sont à la retraite.
Propos recueillis Par la Rédaction de PiccMI.Com