Le président de la République qui présidait le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, s’est longuement épanché sur le problème de la paix et la sécurité en Afrique. Prenant comme exemple le Sénégal où des séries d’arrestations d’Imams sont notées ces derniers jours, pour apologie au terrorisme, Macky Sall s’est voulu clair et ferme. « La question du terrorisme est forcément liée à la question de la pauvreté et de l’exclusion sociale », dit-t-il convaincu avant d’indiquer qu’il faut une formation des Imams dans le sens d’un Islam tolèrent. « Et c’est le model d’Islam que nous avons adopté depuis que l’Islam a pénétré en Afrique, en tout cas dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest », rappelle-t-il.
L’air menaçant, le chef de l’Etat laissera entendre : « Nous ne saurions accepter, chez nous, qu’on vienne nous imposer une autre forme de religion; on n’a pas connu jusque-là qu’un Islam modéré et tolérant », s’est-il indigné. Poursuivant, il ajoute que « c’est une question de la société toute entière, ce n’est pas seulement celui des Etats. Lorsqu’on voit des formes nouvelles par exemple le port du voile intégral dans la société alors que cela ne correspond ni à notre culture, ni à nos traditions, ni même à notre conception de l’Islam, nous devons avoir le courage de combattre cette forme excessive de nous imposer une manière d’être. C’est le même logique que je pose également à d’autres modèles que l’on veut nous imposer. C’est-à-dire que nous ne pouvons pas accepter que des modèles qui viennent de je ne sais d’où soient imposés en Afrique parce que simplement, les Africains sont pauvres. Nous devons le refuser en tant qu’Africains».
Et pour remédier à cette situation, Macky Sall trouve que « nos sociétés civiles doivent être à la pointe de ce combat, nos hommes politiques doivent assumer, également, pleinement et à la lumière du jour, la lutte contre le terrorisme ».
Le Président Sall n’a pas manqué de recadrer les politiciens qui profitent de cette brèche pour tenir des discours à même de compromettre la sécurité nationale. « Nous venons d’ arrêter des Imams au Sénégal. J’ai entendu des hommes politiques essayer de faire le lien ; je les invite à faire très attention et aussi, je peux dire que la lutte contre le terrorisme ne saura tolérer ce genre d’écarts parce qu’il s’agit de la sécurité nationale, de la sécurité des personnes et des biens. Nous ne saurions, pour des raisons politiciennes, tolérer un certain type de discours et cela tout le monde doit le comprendre », dit-il à qui veut l’entendre.
Mariama Kobar Saleh
L’air menaçant, le chef de l’Etat laissera entendre : « Nous ne saurions accepter, chez nous, qu’on vienne nous imposer une autre forme de religion; on n’a pas connu jusque-là qu’un Islam modéré et tolérant », s’est-il indigné. Poursuivant, il ajoute que « c’est une question de la société toute entière, ce n’est pas seulement celui des Etats. Lorsqu’on voit des formes nouvelles par exemple le port du voile intégral dans la société alors que cela ne correspond ni à notre culture, ni à nos traditions, ni même à notre conception de l’Islam, nous devons avoir le courage de combattre cette forme excessive de nous imposer une manière d’être. C’est le même logique que je pose également à d’autres modèles que l’on veut nous imposer. C’est-à-dire que nous ne pouvons pas accepter que des modèles qui viennent de je ne sais d’où soient imposés en Afrique parce que simplement, les Africains sont pauvres. Nous devons le refuser en tant qu’Africains».
Et pour remédier à cette situation, Macky Sall trouve que « nos sociétés civiles doivent être à la pointe de ce combat, nos hommes politiques doivent assumer, également, pleinement et à la lumière du jour, la lutte contre le terrorisme ».
Le Président Sall n’a pas manqué de recadrer les politiciens qui profitent de cette brèche pour tenir des discours à même de compromettre la sécurité nationale. « Nous venons d’ arrêter des Imams au Sénégal. J’ai entendu des hommes politiques essayer de faire le lien ; je les invite à faire très attention et aussi, je peux dire que la lutte contre le terrorisme ne saura tolérer ce genre d’écarts parce qu’il s’agit de la sécurité nationale, de la sécurité des personnes et des biens. Nous ne saurions, pour des raisons politiciennes, tolérer un certain type de discours et cela tout le monde doit le comprendre », dit-il à qui veut l’entendre.
Mariama Kobar Saleh