Les Socialistes seraient-ils en train de concocter une solution novatrice pour dépasser la situation de blocage qui touche la coalition Bennoo Siggil Senegaal depuis le 31 octobre dernier, avec l’incapacité de désigner, entre Moustapha Niasse de l’Afp et Ousmane Tanor Dieng du Ps, le candidat de l’unité et du rassemblement pour la présidentielle de 2012. En tous cas, des sources concordantes révèlent qu’une cuisine interne est mitonnée pour « trouver une voie de règlement capable de préserver l’unité de Bennoo Siggil Senegaal dans la démocratie et la transparence, sans frustrer aucune partie ».
C’est ainsi qu’une proposition d‘élections primaires au sein de la coalition Bennoo Siggil Senegaal pour départager Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse fait son bonhomme de chemin, chez les responsables socialistes. Loin d’être toutefois nouvelle, cette proposition de primaires à Bennoo avait été faite et exposée lors de la Conférence des leaders du 31 octobre 2011, par l’ORDC.
Rejetant de fait le principe « un membre = une voix » et le recours aux sondages pour désigner le candidat de Bennoo à la présidentielle de 2012, des voies de sortie de crise jugées « injustes ou démocratiquement contestables », l’organisation d’élections primaires apparaît, pour les membres du Parti socialiste, comme une solution « démocratique, juste et transparente ». Elle aura par ailleurs l’effet de sauvegarder l’unité de Bennoo Siggil Senegaal « qui est une demande pressante de tous ceux qui veulent voir aboutir le processus de recherche d’un candidat de l’unité et du rassemblement », comme l’atteste une note du Ps dont nous avons eu copie.
DU RECOURS AU SUFFRAGE INDIRECT
Les deux premiers écueils à contourner, si la décision de principe devait se trouver adoptée, relève dans la foulée le texte, seraient la question du collège électoral et le problème du nombre de circonscriptions électorales selon que l’option retenue est le suffrage direct ou indirect. Tout en démontrant que l’application du suffrage direct reste une solution impraticable pour des raisons pratiques, les Socialistes penseraient que l’option du suffrage indirect serait la mieux indiquée dans le cadre de primaires au sein de Bennoo.
Concernant le collège électoral, « la participation serait de fait ouverte à tous les élus locaux (conseillers régionaux, municipaux et ruraux) issus des listes de Bennoo ou de formations membres de la coalition et dont les partis et organisations sont engagés dans le processus de recherche d’un candidat de l’unité et du rassemblement ».
Toutefois, note-t-on dans le texte, « les élus des partis qui ont opté pour la candidature plurielle ne seront donc pas électeurs ». Principaux avantages de cette application du suffrage indirect : la réduction de la composition du collège électoral, son identification de manière incontestable et la facilitation par voie de conséquence de l’organisation du scrutin.
D’autant que le nombre total d’élus locaux, selon le décompte effectué, ne s’élèverait qu’à près de sept mille (7000) environ et « il n’y aurait aucune difficulté à « identifier avec précision ceux qui ont été élus sur les listes Bennoo ou de partis membres de Bennoo ». Qui plus est, attestent les socialistes partisans de primaires pour désigner le candidat de l’unité, « au niveau d’un conseil régional, municipal ou rural, le nombre d’élus Bennoo tourne autour de 5 et 60 et ceux-là se connaissent tous parce que se retrouvant périodiquement en réunions de groupe Bennoo ou de conseil régional, municipal ou rural. Faire voter ce nombre, par collectivité locale, prendrait au maximum 2 heures de temps ».
Au final, fait remarquer le texte du Ps qui apporte également des précisions sur le déroulement des opérations électorales (bulletin secret ou vote à main levée ou sur deux colonnes à l’exemple des caucus pratiqués aux USA ), « avec ce corps électoral représentatif non seulement de Bennoo dans sa diversité politique, humaine et géographique, mais aussi du « peuple des Assises », ces primaires conféreraient ainsi au candidat de l’unité et du rassemblement qui serait choisi, une forte légitimité populaire car alors désigné par ceux-là mêmes qui, à la base, dans les quartiers et les villages, vont porter sa candidature et faire campagne pour lui ».
http://sudonline.sn
C’est ainsi qu’une proposition d‘élections primaires au sein de la coalition Bennoo Siggil Senegaal pour départager Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse fait son bonhomme de chemin, chez les responsables socialistes. Loin d’être toutefois nouvelle, cette proposition de primaires à Bennoo avait été faite et exposée lors de la Conférence des leaders du 31 octobre 2011, par l’ORDC.
Rejetant de fait le principe « un membre = une voix » et le recours aux sondages pour désigner le candidat de Bennoo à la présidentielle de 2012, des voies de sortie de crise jugées « injustes ou démocratiquement contestables », l’organisation d’élections primaires apparaît, pour les membres du Parti socialiste, comme une solution « démocratique, juste et transparente ». Elle aura par ailleurs l’effet de sauvegarder l’unité de Bennoo Siggil Senegaal « qui est une demande pressante de tous ceux qui veulent voir aboutir le processus de recherche d’un candidat de l’unité et du rassemblement », comme l’atteste une note du Ps dont nous avons eu copie.
DU RECOURS AU SUFFRAGE INDIRECT
Les deux premiers écueils à contourner, si la décision de principe devait se trouver adoptée, relève dans la foulée le texte, seraient la question du collège électoral et le problème du nombre de circonscriptions électorales selon que l’option retenue est le suffrage direct ou indirect. Tout en démontrant que l’application du suffrage direct reste une solution impraticable pour des raisons pratiques, les Socialistes penseraient que l’option du suffrage indirect serait la mieux indiquée dans le cadre de primaires au sein de Bennoo.
Concernant le collège électoral, « la participation serait de fait ouverte à tous les élus locaux (conseillers régionaux, municipaux et ruraux) issus des listes de Bennoo ou de formations membres de la coalition et dont les partis et organisations sont engagés dans le processus de recherche d’un candidat de l’unité et du rassemblement ».
Toutefois, note-t-on dans le texte, « les élus des partis qui ont opté pour la candidature plurielle ne seront donc pas électeurs ». Principaux avantages de cette application du suffrage indirect : la réduction de la composition du collège électoral, son identification de manière incontestable et la facilitation par voie de conséquence de l’organisation du scrutin.
D’autant que le nombre total d’élus locaux, selon le décompte effectué, ne s’élèverait qu’à près de sept mille (7000) environ et « il n’y aurait aucune difficulté à « identifier avec précision ceux qui ont été élus sur les listes Bennoo ou de partis membres de Bennoo ». Qui plus est, attestent les socialistes partisans de primaires pour désigner le candidat de l’unité, « au niveau d’un conseil régional, municipal ou rural, le nombre d’élus Bennoo tourne autour de 5 et 60 et ceux-là se connaissent tous parce que se retrouvant périodiquement en réunions de groupe Bennoo ou de conseil régional, municipal ou rural. Faire voter ce nombre, par collectivité locale, prendrait au maximum 2 heures de temps ».
Au final, fait remarquer le texte du Ps qui apporte également des précisions sur le déroulement des opérations électorales (bulletin secret ou vote à main levée ou sur deux colonnes à l’exemple des caucus pratiqués aux USA ), « avec ce corps électoral représentatif non seulement de Bennoo dans sa diversité politique, humaine et géographique, mais aussi du « peuple des Assises », ces primaires conféreraient ainsi au candidat de l’unité et du rassemblement qui serait choisi, une forte légitimité populaire car alors désigné par ceux-là mêmes qui, à la base, dans les quartiers et les villages, vont porter sa candidature et faire campagne pour lui ».
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