C’est un fait inédit et paradoxal dans l’histoire des institutions républicaines ; bien entendu, pour celles qui se respectent. Mais comment, une institution dont la légitimité est discutable d’ailleurs, doit-elle être investie de prérogatives ( d’une puissance) lui permettant d’empêcher une autre, celle-là tout à fait légitime parce que, issue du suffrage universel, d’exercer ses prérogatives et d’appliquer ses délibérations arrêtées régulièrement ? Evidemment, une telle hérésie ne peut avoir lieu qu’au Sénégal et sous la gouvernance de Me Wade. La création de ce Sénat dans sa forme actuelle, est un cas d’école. Et, toutes les raisons valables sont objectivement réunies pour amener à l’avenir, les Pouvoirs présents ou futurs d’éviter la création sous cette forme et l’installation d’institutions sur des bases clientélistes et politiciennes. Comme c’est exactement le cas avec notre Sénat actuel elles n’ont pas d’avenir et ne sont que des sources de chienlit. Tout le monde savait que, Me Wade dans sa boulimie du pouvoir et son ambition forcenée de demeurer à tout prix au pouvoir le plus longtemps possible, avait conçu un Sénat à sa vision propre, sur une base sous-tendue par un calcul politique indécent. Il est clair qu’une telle pratique s’écarte totalement de la démocratie et de la conception d’institutions pérennes sur des bases républicaines. C’est le lieu de souligner, toute la pertinence de l’idée des Assises nationales, suggérant la refondation de nos institutions, afin de restaurer la confiance des citoyens envers les institutions. Il faut arriver à la conclusion souhaitée par nous tous, à savoir : faire de sorte que l’âge de nos institutions ne soit plus celui du régime qui les enfante ou engendre, pour cela, il faudra forcément assurer leur pérennisation. Autrement dit : il faudrait qu’elles subsistent au-delà des pouvoirs qui passent et résistent au vent qui balaie les régimes.
Les partisans de la suppression du Sénat dans sa forme actuelle, fortement entachée d’illégitimité partielle par son mode de désignation des candidats et d’élection, qui ne sont autres que la majorité du peuple sénégalais, avaient très tôt raison de dénoncer sa création inopportune. Et, les arguments des partisans du maintien du Sénat, purement corporatistes avec une connotation foncièrement opportuniste et cupide montrent à suffisance, qu’ils n’agissent que pour sauvegarder leurs privilèges égoïstes. Et ils démontrent par-là, que les graves difficultés actuelles de notre pays, ne les préoccupaient nullement. Une attitude incompréhensible voire inconcevable pour des citoyens patriotes, qui est tout à fait à l’encontre des intérêts supérieurs de notre peuple dans le contexte actuel. Au demeurant, ceci révèle aussi le peu de patriotisme de ces gens ainsi que d’intérêt, qu’ils attachent aux préoccupations majeures de notre peuple, surtout en ces moments difficiles que traverse notre pays. C’est le moment où, de partout à travers le monde, des gestes de solidarité nous sont manifestés, en commençant évidemment par nous-mêmes à l’intérieur du pays, la Diaspora, la communauté internationale et les bonnes volontés pour faire face à nos difficultés présentes, que, eux, ont choisi délibérément de tourner le dos à leur peuple, qui justement est dans le besoin. C’est assurément, rien de moins qu’un coup de poignard dans le dos, que seuls sont capables, les apatrides. Quoi qu’il en soit, le peuple prend bonne note de leur acte, qui peut bien se comprendre dans l’exercice d’une démocratie majeure, mais il poursuivra malgré tout le combat d’assainissement des institutions et de rupture avec les méthodes antirépublicaines de Wade, le tout dans le seul intérêt de du peuple sans exclusive.
Une des pratiques parmi les plus malsaines de Me Wade, vient d’apparaitre au grand jour, pour ceux qui avaient encore des doutes sur les capacités de nuisance et de malfaisance de ce personnage. On peut constater et comprendre aisément aujourd’hui, que ce Sénat avait été fait à dessein sur la base de calculs politiques mesquins, pour son utilisation ultérieurement à des fins personnelles et de nuisance de son successeur. Et pourtant tous les démocrates tant soit peu et les gens épris de justice dans notre pays, ont décrié cette institution depuis sa création, tant, dans sa forme actuelle, son mode de choix des candidats, que d’élection de ses membres. Mais Abdoulaye Wade était resté sourd, sans doute en parfaite connaissance de cause, pour le but qu’il lui avait assigné.
En effet, la composition du Sénat actuel est aux antipodes de la démocratie et ressemble à bien des égards, à une institution aux mains du président de la République et pour son service exclusif et ses propres besoins politiciens inavoués. Dans la mesure où les 100 Sénateurs qui composent l’institution ont été admis de la sorte : ainsi 65% étaient nommés par le président de la République en personne et les autres 35% relatifs aux départements, ont été choisis par lui et son parti ; ce qui pourrait bien donner une configuration d’un Sénat à 100% acquis entièrement pour le président de la République. Où se trouve dans ce cas de figure, l’expression de la démocratie représentative ? Sans présager, qu’il pourrait bien y avoir de Sénateurs de bonne foi et qui agiraient en fonction de leur conscience, il faut tout de même, avouer que le doute est bien permis, pour un Sénat composé de telle sorte.
Pour toutes ces raisons, il faudrait bien qu’à l’avenir, les Pouvoirs, soient assez responsables et républicains au point, d’éviter absolument de chercher à caporaliser les institutions quelles qu’elles soient, par le président de la République, pour ses intérêts politiques. Il est tout à fait évident que des institutions bâties dans cet esprit ou sur de telles bases sont très souvent peu fiables et pire, une source d’instabilité en cas d’alternance. Alors, pour se mettre à l’abri, et prévenir de telles situations, toutes les institutions, devraient dorénavant, respecter scrupuleusement, l’esprit et la lettre de la République. Autrement dit, elles seront pensées et conçues sur des principes et bases démocratiques avec le respect et l’inviolabilité des libertés, des droits et devoirs des citoyens, comme du reste, garantir leur droit de regard sur la marche de leurs institutions. Il faut admettre que si l’adage qui dit : « les hommes passent mais les institutions restent», était bien respecté dans la gouvernance de notre pays, nous n’aurions jamais eu un cas de figure pareil, comme le Sénat actuel. Ce Sénat, manigancé par Abdoulaye Wade, avait été bien créé avec en arrière-plan, des visées politiciennes et antidémocratiques qui lui étaient assignées, dont précisément, l’obstruction de l’exercice normal de la démocratie et de l’expression de la volonté populaire dans notre pays. Il est avéré aujourd’hui, que Me Wade a toujours fonctionné et agi de la sorte, rien que pour ses intérêts égoïstes et ceux de son clan. Il n’a eu, en aucun moment de son règne, à tenir compte des intérêts, des préoccupations et de la volonté exprimée des populations par diverses voies.
La preuve de cette affirmation se traduit et s’illustre clairement dans la décision arbitraire, prise par le président de la République, de faire du Sénat dans son essence et sa forme actuelle, la chambre haute du Parlement. Et pourtant, la majorité de ses membres ne sont nommés que par Me Wade, donc n’émanant nullement, ni du suffrage universel direct ni celui indirect du peuple sénégalais souverain. Et en plus, malgré son caractère d’illégitime partielle, il est placé au-dessus de l’Assemblée nationale, celle-là qui est élue légitimement au suffrage universel direct. Pire encore, Me Wade impose d’autorité, le bureau intégral tel quel de ce fameux Sénat, comme celui du Congrès, qui réunit les deux chambres c’est-à-dire l’Assemblée nationale et le Sénat. C’est du jamais vu nulle part ailleurs !
Alors la conséquence malheureuse qui découle de cette gouvernance hideuse d’Abdoulaye Wade, où, presque tout est fait à l’envers, l’homme lui-même, fonctionnant en un véritable autocrate est ce paradoxe, qui permet à une institution dont la légitimité est décriée et discutable, de s’opposer à la délibération d’une Assemblée valablement élue par son peuple. Avec Abdoulaye Wade, on aura tout vu dans notre pays. Mais heureusement qu’il soit parti maintenant! Mais malgré tout, ses séquelles et les résidus de sa mal-gouvernance, continueront encore de se manifester dans le pays pour un moment. C’est le cas de l’attitude révoltante de ces sénateurs, qui mènent un combat d’arrière-garde, pour la survie de l’image de leur mentor, Me Wade. Alors, il n’y a pas lieu de s’alarmer outre mesure sur ces agissements, ce qui se passe est dans l’ordre normal de l’exercice de la démocratie. Il appartient toutefois aux partisans de la suppression du Sénat de se mobiliser fermement, avec l’appui de la majorité du peuple sénégalais, qui est favorable à cette suppression.
Voilà pourquoi nous avions toutes les raisons d’exiger fermement depuis le 25 mars 2012 la rupture effective sans concession et le plus vite possible, avec toutes les pratiques et méthodes de Me Wade, qu’il a distillées dans les rouages de l’Etat. Il y a lieu d’éradiquer tout cela, afin que nous ne subissions plus de telles conséquences fâcheuses émanant de l’héritage peu valorisé de cette gouvernance monstrueuse et sans vertu. Nous devons encore mobiliser les forces vives par le M23, pour confirmer la victoire du peuple et montrer aux revanchards, que c’est une cause perdue d’avance et que leur défaite est irrémédiablement irréversible. Quoi qu’ils fassent, ils ne pourront plus jamais faire revenir Abdoulaye Wade au Pouvoir. Alors, la séance plénière à venir du Congrès, devra confirmer la suppression du Sénat par un vote massif où, aucune perte de voix, absence d’un électeur ou abstention quelconque, synonyme de collusion avec l’adversaire ne seront tolérées. Il faudra sans tambour ni trompette, mais sereinement par l’expression d’un vote tout à fait démocratique, infliger une seconde défaite à Abdoulaye Wade, par Sénateurs interposés.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com
Les partisans de la suppression du Sénat dans sa forme actuelle, fortement entachée d’illégitimité partielle par son mode de désignation des candidats et d’élection, qui ne sont autres que la majorité du peuple sénégalais, avaient très tôt raison de dénoncer sa création inopportune. Et, les arguments des partisans du maintien du Sénat, purement corporatistes avec une connotation foncièrement opportuniste et cupide montrent à suffisance, qu’ils n’agissent que pour sauvegarder leurs privilèges égoïstes. Et ils démontrent par-là, que les graves difficultés actuelles de notre pays, ne les préoccupaient nullement. Une attitude incompréhensible voire inconcevable pour des citoyens patriotes, qui est tout à fait à l’encontre des intérêts supérieurs de notre peuple dans le contexte actuel. Au demeurant, ceci révèle aussi le peu de patriotisme de ces gens ainsi que d’intérêt, qu’ils attachent aux préoccupations majeures de notre peuple, surtout en ces moments difficiles que traverse notre pays. C’est le moment où, de partout à travers le monde, des gestes de solidarité nous sont manifestés, en commençant évidemment par nous-mêmes à l’intérieur du pays, la Diaspora, la communauté internationale et les bonnes volontés pour faire face à nos difficultés présentes, que, eux, ont choisi délibérément de tourner le dos à leur peuple, qui justement est dans le besoin. C’est assurément, rien de moins qu’un coup de poignard dans le dos, que seuls sont capables, les apatrides. Quoi qu’il en soit, le peuple prend bonne note de leur acte, qui peut bien se comprendre dans l’exercice d’une démocratie majeure, mais il poursuivra malgré tout le combat d’assainissement des institutions et de rupture avec les méthodes antirépublicaines de Wade, le tout dans le seul intérêt de du peuple sans exclusive.
Une des pratiques parmi les plus malsaines de Me Wade, vient d’apparaitre au grand jour, pour ceux qui avaient encore des doutes sur les capacités de nuisance et de malfaisance de ce personnage. On peut constater et comprendre aisément aujourd’hui, que ce Sénat avait été fait à dessein sur la base de calculs politiques mesquins, pour son utilisation ultérieurement à des fins personnelles et de nuisance de son successeur. Et pourtant tous les démocrates tant soit peu et les gens épris de justice dans notre pays, ont décrié cette institution depuis sa création, tant, dans sa forme actuelle, son mode de choix des candidats, que d’élection de ses membres. Mais Abdoulaye Wade était resté sourd, sans doute en parfaite connaissance de cause, pour le but qu’il lui avait assigné.
En effet, la composition du Sénat actuel est aux antipodes de la démocratie et ressemble à bien des égards, à une institution aux mains du président de la République et pour son service exclusif et ses propres besoins politiciens inavoués. Dans la mesure où les 100 Sénateurs qui composent l’institution ont été admis de la sorte : ainsi 65% étaient nommés par le président de la République en personne et les autres 35% relatifs aux départements, ont été choisis par lui et son parti ; ce qui pourrait bien donner une configuration d’un Sénat à 100% acquis entièrement pour le président de la République. Où se trouve dans ce cas de figure, l’expression de la démocratie représentative ? Sans présager, qu’il pourrait bien y avoir de Sénateurs de bonne foi et qui agiraient en fonction de leur conscience, il faut tout de même, avouer que le doute est bien permis, pour un Sénat composé de telle sorte.
Pour toutes ces raisons, il faudrait bien qu’à l’avenir, les Pouvoirs, soient assez responsables et républicains au point, d’éviter absolument de chercher à caporaliser les institutions quelles qu’elles soient, par le président de la République, pour ses intérêts politiques. Il est tout à fait évident que des institutions bâties dans cet esprit ou sur de telles bases sont très souvent peu fiables et pire, une source d’instabilité en cas d’alternance. Alors, pour se mettre à l’abri, et prévenir de telles situations, toutes les institutions, devraient dorénavant, respecter scrupuleusement, l’esprit et la lettre de la République. Autrement dit, elles seront pensées et conçues sur des principes et bases démocratiques avec le respect et l’inviolabilité des libertés, des droits et devoirs des citoyens, comme du reste, garantir leur droit de regard sur la marche de leurs institutions. Il faut admettre que si l’adage qui dit : « les hommes passent mais les institutions restent», était bien respecté dans la gouvernance de notre pays, nous n’aurions jamais eu un cas de figure pareil, comme le Sénat actuel. Ce Sénat, manigancé par Abdoulaye Wade, avait été bien créé avec en arrière-plan, des visées politiciennes et antidémocratiques qui lui étaient assignées, dont précisément, l’obstruction de l’exercice normal de la démocratie et de l’expression de la volonté populaire dans notre pays. Il est avéré aujourd’hui, que Me Wade a toujours fonctionné et agi de la sorte, rien que pour ses intérêts égoïstes et ceux de son clan. Il n’a eu, en aucun moment de son règne, à tenir compte des intérêts, des préoccupations et de la volonté exprimée des populations par diverses voies.
La preuve de cette affirmation se traduit et s’illustre clairement dans la décision arbitraire, prise par le président de la République, de faire du Sénat dans son essence et sa forme actuelle, la chambre haute du Parlement. Et pourtant, la majorité de ses membres ne sont nommés que par Me Wade, donc n’émanant nullement, ni du suffrage universel direct ni celui indirect du peuple sénégalais souverain. Et en plus, malgré son caractère d’illégitime partielle, il est placé au-dessus de l’Assemblée nationale, celle-là qui est élue légitimement au suffrage universel direct. Pire encore, Me Wade impose d’autorité, le bureau intégral tel quel de ce fameux Sénat, comme celui du Congrès, qui réunit les deux chambres c’est-à-dire l’Assemblée nationale et le Sénat. C’est du jamais vu nulle part ailleurs !
Alors la conséquence malheureuse qui découle de cette gouvernance hideuse d’Abdoulaye Wade, où, presque tout est fait à l’envers, l’homme lui-même, fonctionnant en un véritable autocrate est ce paradoxe, qui permet à une institution dont la légitimité est décriée et discutable, de s’opposer à la délibération d’une Assemblée valablement élue par son peuple. Avec Abdoulaye Wade, on aura tout vu dans notre pays. Mais heureusement qu’il soit parti maintenant! Mais malgré tout, ses séquelles et les résidus de sa mal-gouvernance, continueront encore de se manifester dans le pays pour un moment. C’est le cas de l’attitude révoltante de ces sénateurs, qui mènent un combat d’arrière-garde, pour la survie de l’image de leur mentor, Me Wade. Alors, il n’y a pas lieu de s’alarmer outre mesure sur ces agissements, ce qui se passe est dans l’ordre normal de l’exercice de la démocratie. Il appartient toutefois aux partisans de la suppression du Sénat de se mobiliser fermement, avec l’appui de la majorité du peuple sénégalais, qui est favorable à cette suppression.
Voilà pourquoi nous avions toutes les raisons d’exiger fermement depuis le 25 mars 2012 la rupture effective sans concession et le plus vite possible, avec toutes les pratiques et méthodes de Me Wade, qu’il a distillées dans les rouages de l’Etat. Il y a lieu d’éradiquer tout cela, afin que nous ne subissions plus de telles conséquences fâcheuses émanant de l’héritage peu valorisé de cette gouvernance monstrueuse et sans vertu. Nous devons encore mobiliser les forces vives par le M23, pour confirmer la victoire du peuple et montrer aux revanchards, que c’est une cause perdue d’avance et que leur défaite est irrémédiablement irréversible. Quoi qu’ils fassent, ils ne pourront plus jamais faire revenir Abdoulaye Wade au Pouvoir. Alors, la séance plénière à venir du Congrès, devra confirmer la suppression du Sénat par un vote massif où, aucune perte de voix, absence d’un électeur ou abstention quelconque, synonyme de collusion avec l’adversaire ne seront tolérées. Il faudra sans tambour ni trompette, mais sereinement par l’expression d’un vote tout à fait démocratique, infliger une seconde défaite à Abdoulaye Wade, par Sénateurs interposés.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com