Le 15e Sommet de la francophonie. Le meeting du 21 novembre du Pds. L’actualité du Sénégal se résume actuellement à ces deux événements qui sont dans toutes les bouches. L’actu est chaude et bouillonnante. Ces deux épreuves vont jauger le niveau de notre maturité démocratique. Une démocratie toujours debout par laquelle la planète entière nous reconnaît. Coups d’épée, coups de canif et invectives rythment depuis quelques jours la vie politique de ce pays petit dont l’esprit est façonné par de grands Hommes. Nous parlons du Sénégal, cette pirogue que nous aimons tant et qui vogue à vau-l’eau voire tangue et risque de chavirer. Nous en parlons jusqu’à perdre notre souffle tellement l’amour est là.
Le cri imagé de l’enfant prodigue éloigné de sa mère patrie hante et fend l’air en cette matinée froide de Paris, ’’Sénégal mon pays !’’ Un cri à gorge déployée. Qu’il est beau ce pays et auréolé d’une belle démocratie qui lui est sienne ! Unique et un bon laboratoire d’idées fécondes est ce Sénégal là. Pirogue bravache qui a déjoué jusque là les tempêtes de cette Afrique terrible qui ne cesse jamais de parler d’elle ; coups d’état, famines, guerres ethniques, déchirement inter- confessionnels et j’en passe. De pied en cap le Sénégal est armé de sa belle démocratie. En effet je serai tenté de dire que le peuple porte difficilement sa démocratie en bandoulière même s’il s’agit de la fameuse démocratie à l’africaine. Le Sénégal a toujours été un exemple en Afrique et dans le reste du monde.
Un modèle démocratique nous pouvons dire. En effet, les jours qui s’égrènent nous édifieront sous peu. Parle-t-on d’une démocratie qui clopine ou qui marche sur deux pattes ? Un Sénégal bien droit dans ses bottes ou un Sénégal chancelant ? Questions qui turlupinent les esprits et chauffent les méninges. Note : une démocratie a toujours besoin d’une opposition et vice versa. Une solide confrontation des idées doit être de mise et n’apporte que de bons points d’où une liberté de presse et d’expression mais pas en se basant sur du n’importe quoi pour ouvrir une brèche qui mène à l’irréparable. Il se dit souvent que l’africain a besoin de la démocratie de la carotte et du bâton pour avancer. Serions-nous sempiternellement condamnés à ce scénario unique? Nous ne sommes pas obligés de répondre vu que c’est de la provocation mais nous nous acheminons vers des lendemains incertains pour les uns et meilleurs pour les autres.
Les scénarii poignent à l’horizon. Sombre est ce qui nous guette mais nous sommes plus forts que ce mal qui nous lorgne. Pourtant ce mal a toujours décimé bon nombre de pays africains. L’Afrique mère ne mérite pas ce que nous lui endurons. Elle souffre et mérite plus et mieux de ses braves fils. Ah démocratie quand tu nous tiens! Trêve de confidences ! L’on s’achemine vers le sommet de la francophonie, l’on promet l’enfer à Macky Sall et à son régime, tout porte sur la santé d’une bonne démocratie pourvu que les règles soient bien respectées. L’on déclare la guerre à l’adversaire s’inscrit dans une logique démocratique. Des invectives et des paroles basses de tous bords y passent et voire des menaces réelles. Le peuple est on ne peut plus mature. Abdoulaye souffle sur les braises comme au temps où il était dans l’opposition. Qui gagnera ou ne gagnera pas ? Force est de poser cette question au citoyen lambda qui aura du mal à se situer dans cet entrelacs de phrases.
En tous les cas, Macky a donné une bonne occasion à Wade de montrer sa capacité à mobiliser ses troupes. La démocratie est en marche et vit sous les tropiques. La santé d’une démocratie se mesure à l’aune de la liberté de manifester. Un acte primaire. En effet, encore un cafouillage de communication dans l’attelage gouvernemental. Le gouverneur de Dakar a dit cela et le porte-parolat du gouvernement tranche dans un angle obtus. L’on nous apprend que celui qui ne dit mot consent. Une vérité taillée dans le vif. Que Macky Sall laisse Abdoulaye Wade et ses troupes manifester est le signe d’une entente tacite entre les éternels opposants. Ceci est un théâtre démocratique et c’est le Sénégal qui y gagne. Pouvoir et opposition sont comme la langue et les dents et il est toujours normal qu’il y ait des heurts de quelque nature que ce soit. Le Sénégal en instance de braises, titrent quelques observateurs du landerneau politique. Tout est en alerte maximale. Les langues déliées parlent et une compétition à qui mieux mieux est lancée.
N’oublions pas qu’il s’agit de ce pays que nous aimons. Sénégal est démocratie et démocratie est Sénégal. Une manière de penser qui nous est unique qualifiée d’outrecuidance. Manifestons et marchons oui mais dans la Paix. De l’ombre à la lumière sortira grandi le Sénégal et force reste à la loi. Je ne terminerai pas sans dire merci à un compagnon de route de la vie qui m’a insufflé un autre titre que j’ai tu pour les besoins de l’actu. Encore mes hommages à cet artiste niché dans le sud du midi et qui se reconnaîtra dans mes écrits. Je ne finirai pas sans entonner ce refrain démocratique qui me brûle la langue ; *Léopold Sédar Senghor dem na Abdou Diouf gneuw na, Abdou dem na Abdoulaye Wade gneuw na, Wade dem na Macky Sall gneuw na, Macky dina dem nonoula. Que ce refrain s’accompagne de kora et de balafon ! Ainsi est la vie d’une nation démocratique, les hommes passent et les institutions demeurent. Demokratia mea lex !
*Léopold Sédar Senghor est parti et Abdou Diouf est arrivé, Abdou est parti et Abdoulaye Wade est arrivé, Wade est parti et Macky Sall est arrivé, Macky partira et ainsi de suite.
POUYE Ibra
Le cri imagé de l’enfant prodigue éloigné de sa mère patrie hante et fend l’air en cette matinée froide de Paris, ’’Sénégal mon pays !’’ Un cri à gorge déployée. Qu’il est beau ce pays et auréolé d’une belle démocratie qui lui est sienne ! Unique et un bon laboratoire d’idées fécondes est ce Sénégal là. Pirogue bravache qui a déjoué jusque là les tempêtes de cette Afrique terrible qui ne cesse jamais de parler d’elle ; coups d’état, famines, guerres ethniques, déchirement inter- confessionnels et j’en passe. De pied en cap le Sénégal est armé de sa belle démocratie. En effet je serai tenté de dire que le peuple porte difficilement sa démocratie en bandoulière même s’il s’agit de la fameuse démocratie à l’africaine. Le Sénégal a toujours été un exemple en Afrique et dans le reste du monde.
Un modèle démocratique nous pouvons dire. En effet, les jours qui s’égrènent nous édifieront sous peu. Parle-t-on d’une démocratie qui clopine ou qui marche sur deux pattes ? Un Sénégal bien droit dans ses bottes ou un Sénégal chancelant ? Questions qui turlupinent les esprits et chauffent les méninges. Note : une démocratie a toujours besoin d’une opposition et vice versa. Une solide confrontation des idées doit être de mise et n’apporte que de bons points d’où une liberté de presse et d’expression mais pas en se basant sur du n’importe quoi pour ouvrir une brèche qui mène à l’irréparable. Il se dit souvent que l’africain a besoin de la démocratie de la carotte et du bâton pour avancer. Serions-nous sempiternellement condamnés à ce scénario unique? Nous ne sommes pas obligés de répondre vu que c’est de la provocation mais nous nous acheminons vers des lendemains incertains pour les uns et meilleurs pour les autres.
Les scénarii poignent à l’horizon. Sombre est ce qui nous guette mais nous sommes plus forts que ce mal qui nous lorgne. Pourtant ce mal a toujours décimé bon nombre de pays africains. L’Afrique mère ne mérite pas ce que nous lui endurons. Elle souffre et mérite plus et mieux de ses braves fils. Ah démocratie quand tu nous tiens! Trêve de confidences ! L’on s’achemine vers le sommet de la francophonie, l’on promet l’enfer à Macky Sall et à son régime, tout porte sur la santé d’une bonne démocratie pourvu que les règles soient bien respectées. L’on déclare la guerre à l’adversaire s’inscrit dans une logique démocratique. Des invectives et des paroles basses de tous bords y passent et voire des menaces réelles. Le peuple est on ne peut plus mature. Abdoulaye souffle sur les braises comme au temps où il était dans l’opposition. Qui gagnera ou ne gagnera pas ? Force est de poser cette question au citoyen lambda qui aura du mal à se situer dans cet entrelacs de phrases.
En tous les cas, Macky a donné une bonne occasion à Wade de montrer sa capacité à mobiliser ses troupes. La démocratie est en marche et vit sous les tropiques. La santé d’une démocratie se mesure à l’aune de la liberté de manifester. Un acte primaire. En effet, encore un cafouillage de communication dans l’attelage gouvernemental. Le gouverneur de Dakar a dit cela et le porte-parolat du gouvernement tranche dans un angle obtus. L’on nous apprend que celui qui ne dit mot consent. Une vérité taillée dans le vif. Que Macky Sall laisse Abdoulaye Wade et ses troupes manifester est le signe d’une entente tacite entre les éternels opposants. Ceci est un théâtre démocratique et c’est le Sénégal qui y gagne. Pouvoir et opposition sont comme la langue et les dents et il est toujours normal qu’il y ait des heurts de quelque nature que ce soit. Le Sénégal en instance de braises, titrent quelques observateurs du landerneau politique. Tout est en alerte maximale. Les langues déliées parlent et une compétition à qui mieux mieux est lancée.
N’oublions pas qu’il s’agit de ce pays que nous aimons. Sénégal est démocratie et démocratie est Sénégal. Une manière de penser qui nous est unique qualifiée d’outrecuidance. Manifestons et marchons oui mais dans la Paix. De l’ombre à la lumière sortira grandi le Sénégal et force reste à la loi. Je ne terminerai pas sans dire merci à un compagnon de route de la vie qui m’a insufflé un autre titre que j’ai tu pour les besoins de l’actu. Encore mes hommages à cet artiste niché dans le sud du midi et qui se reconnaîtra dans mes écrits. Je ne finirai pas sans entonner ce refrain démocratique qui me brûle la langue ; *Léopold Sédar Senghor dem na Abdou Diouf gneuw na, Abdou dem na Abdoulaye Wade gneuw na, Wade dem na Macky Sall gneuw na, Macky dina dem nonoula. Que ce refrain s’accompagne de kora et de balafon ! Ainsi est la vie d’une nation démocratique, les hommes passent et les institutions demeurent. Demokratia mea lex !
*Léopold Sédar Senghor est parti et Abdou Diouf est arrivé, Abdou est parti et Abdoulaye Wade est arrivé, Wade est parti et Macky Sall est arrivé, Macky partira et ainsi de suite.
POUYE Ibra