Le programme GSF/Sénégal a pour principal objectif l’amélioration du niveau de santé et du cadre de vie des populations dans les zones rurales en mettant fin à la défécation à l’air libre grâce à l’approche ATPC et au marketing social.
L’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public contre le Sous Emploi (AGETIP) joue le rôle d’Agence d’Exécution chargée de gérer le programme d’activités du Fonds au Sénégal qui cible quatre régions : Diourbel, Matam, Kédougou et Tambacounda.
Dans le cadre de ses activités, le programme GSF/Sénégal en partenariat avec l'ONG WHEPSA, organise ce samedi 02 Février 2013 à Matam la cérémonie de célébration de la ‘’fin de la défécation à l'air libre’’ (FDAL) pour cinq villages de l'arrondissement d'Agnam Civol.
Cette cérémonie est organisée sous la présidence de Oumar GUEYE, Ministre de l'Hydraulique et de l'assainissement qui lancera officiellement la campagne de communication média du programme GSF/SENEGAL.
I – Contexte et objectifs du programme GSF/Sénégal
Selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la Santé et de l’UNICEF, 2.6 milliards de personnes de par le monde - quatre êtres humains sur dix - n’ont pas accès à un assainissement de base. En conséquence, 1.5 million d’enfants de moins de cinq ans décèdent annuellement de maladies liées à l’assainissement telles que la diarrhée.
Le Sénégal, à l’instar de la plupart des pays en développement, enregistre des ratios faibles relativement à l’accès et au développement de services et pratiques en matière d’hygiène et d’assainissement, particulièrement en milieu rural. Ainsi, seuls 30 % des ménages ruraux disposent de l'un des systèmes d'évacuation des excréta et des eaux usées répondant aux définitions des OMD.
Les acteurs et les partenaires au développement se sont fixés comme objectif d’améliorer la situation de l’assainissement en milieu rural où vivait, en 2008, 52,8 % de la population nationale.
Dans ce cadre, le Gouvernement du Sénégal bénéficie d’un appui du Conseil de concertation pour l’Approvisionnement en Eau et l’Assainissement (WSSCC) d’un montant de 5,02 millions de dollars à travers le Fonds Mondial de l’Assainissement (GSF).
Le programme GSF/Sénégal a pour principal objectif l’amélioration du niveau de santé et du cadre de vie des populations dans les zones rurales, péri urbaines et dans les petits centres urbains, en mettant fin à la défécation à l’air libre grâce à l’approche ATPC (Assainissement total piloté par la communauté) et au marketing social.
L’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public contre le Sous Emploi (AGETIP) joue le rôle d’Agence d’Exécution chargée de gérer le programme d’activités du Fonds au Sénégal.
Les quatre régions qui ont été choisies par le programme GSF enregistrent les taux de défécation à l’air libre (DAL) les plus élevés à l’échelle nationale. Il s’agit de Diourbel (49,6%), Matam (47,6%), Tambacounda (47,2%) et Kédougou (47,2%).
Le programme vise à créer une dynamique communautaire pour amener les populations à s’engager à mettre fin à la défécation à l’air libre et à s’approprier des règles d’hygiène, notamment la pratique du lavage des mains au savon, le traitement de l’eau, la protection des aliments et le nettoyage collectif.
II – L’approche du programme GSF/Sénégal :
L'ATPC est une approche d'hygiène innovante dans la mesure où il met l'accent sur un engagement collectif à mettre fin à la défécation à l'air libre. Il renforce les actions communautaires de changement de comportement et ne repose que sur les ressources des populations pour assurer la construction de latrines, grâce à l'utilisation d'une main d'œuvre et de matériaux locaux à bas coût.
L’ATPC a pour objectif l’atteinte du statut FDAL et le maintien de cet état. Il consiste à encourager la communauté à analyser sa propre situation en matière d’assainissement, ses pratiques en matière de défécation et leurs conséquences, suscitant ainsi une action collective visant à atteindre l’état de FDAL.
On dit qu'un village a atteint l'état FDAL, lorsqu’il n’y a plus de défécation à l’air libre, chaque latrine est couverte et équipée d’un dispositif lave main.
III – La cérémonie de célébration du statut FDAL et le lancement de la campagne de communication de masse:
L’évènement qui nous réunit aujourd’hui poursuit deux objectifs majeurs.
Cette manifestation est l’occasion de célébrer un événement majeur dans le cadre de la mise en œuvre de la démarche ATPC (Assainissement total piloté par la communauté), à savoir la fin de la défécation à l’air libre (FDAL). Sur 27 villages déclenchés dans le département de Matam, 22 ont atteint le statut FDAL.
Cette journée qui nous réunit est l’occasion de célébrer l’atteinte du statut FDAL pour 06 villages : Ndiakir, Hodio, Asnde Balla, Ouro Mollo, Barga et Agnam Yeroyabe.
Il s’agit également de procéder au lancement officiel de la campagne de communication de masse du programme GSF. Les actions de communication de masse vont permettre d’informer et de sensibiliser largement les populations sur leur situation en matière d’hygiène et d’assainissement ainsi que son incidence sur leur santé et leur cadre de vie. Cette communication de masse, conduite en parallèle avec des actions de communication de proximité, seront à même de créer des changements de comportement durables de la part des populations cibles.
L’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public contre le Sous Emploi (AGETIP) joue le rôle d’Agence d’Exécution chargée de gérer le programme d’activités du Fonds au Sénégal qui cible quatre régions : Diourbel, Matam, Kédougou et Tambacounda.
Dans le cadre de ses activités, le programme GSF/Sénégal en partenariat avec l'ONG WHEPSA, organise ce samedi 02 Février 2013 à Matam la cérémonie de célébration de la ‘’fin de la défécation à l'air libre’’ (FDAL) pour cinq villages de l'arrondissement d'Agnam Civol.
Cette cérémonie est organisée sous la présidence de Oumar GUEYE, Ministre de l'Hydraulique et de l'assainissement qui lancera officiellement la campagne de communication média du programme GSF/SENEGAL.
I – Contexte et objectifs du programme GSF/Sénégal
Selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la Santé et de l’UNICEF, 2.6 milliards de personnes de par le monde - quatre êtres humains sur dix - n’ont pas accès à un assainissement de base. En conséquence, 1.5 million d’enfants de moins de cinq ans décèdent annuellement de maladies liées à l’assainissement telles que la diarrhée.
Le Sénégal, à l’instar de la plupart des pays en développement, enregistre des ratios faibles relativement à l’accès et au développement de services et pratiques en matière d’hygiène et d’assainissement, particulièrement en milieu rural. Ainsi, seuls 30 % des ménages ruraux disposent de l'un des systèmes d'évacuation des excréta et des eaux usées répondant aux définitions des OMD.
Les acteurs et les partenaires au développement se sont fixés comme objectif d’améliorer la situation de l’assainissement en milieu rural où vivait, en 2008, 52,8 % de la population nationale.
Dans ce cadre, le Gouvernement du Sénégal bénéficie d’un appui du Conseil de concertation pour l’Approvisionnement en Eau et l’Assainissement (WSSCC) d’un montant de 5,02 millions de dollars à travers le Fonds Mondial de l’Assainissement (GSF).
Le programme GSF/Sénégal a pour principal objectif l’amélioration du niveau de santé et du cadre de vie des populations dans les zones rurales, péri urbaines et dans les petits centres urbains, en mettant fin à la défécation à l’air libre grâce à l’approche ATPC (Assainissement total piloté par la communauté) et au marketing social.
L’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public contre le Sous Emploi (AGETIP) joue le rôle d’Agence d’Exécution chargée de gérer le programme d’activités du Fonds au Sénégal.
Les quatre régions qui ont été choisies par le programme GSF enregistrent les taux de défécation à l’air libre (DAL) les plus élevés à l’échelle nationale. Il s’agit de Diourbel (49,6%), Matam (47,6%), Tambacounda (47,2%) et Kédougou (47,2%).
Le programme vise à créer une dynamique communautaire pour amener les populations à s’engager à mettre fin à la défécation à l’air libre et à s’approprier des règles d’hygiène, notamment la pratique du lavage des mains au savon, le traitement de l’eau, la protection des aliments et le nettoyage collectif.
II – L’approche du programme GSF/Sénégal :
L'ATPC est une approche d'hygiène innovante dans la mesure où il met l'accent sur un engagement collectif à mettre fin à la défécation à l'air libre. Il renforce les actions communautaires de changement de comportement et ne repose que sur les ressources des populations pour assurer la construction de latrines, grâce à l'utilisation d'une main d'œuvre et de matériaux locaux à bas coût.
L’ATPC a pour objectif l’atteinte du statut FDAL et le maintien de cet état. Il consiste à encourager la communauté à analyser sa propre situation en matière d’assainissement, ses pratiques en matière de défécation et leurs conséquences, suscitant ainsi une action collective visant à atteindre l’état de FDAL.
On dit qu'un village a atteint l'état FDAL, lorsqu’il n’y a plus de défécation à l’air libre, chaque latrine est couverte et équipée d’un dispositif lave main.
III – La cérémonie de célébration du statut FDAL et le lancement de la campagne de communication de masse:
L’évènement qui nous réunit aujourd’hui poursuit deux objectifs majeurs.
Cette manifestation est l’occasion de célébrer un événement majeur dans le cadre de la mise en œuvre de la démarche ATPC (Assainissement total piloté par la communauté), à savoir la fin de la défécation à l’air libre (FDAL). Sur 27 villages déclenchés dans le département de Matam, 22 ont atteint le statut FDAL.
Cette journée qui nous réunit est l’occasion de célébrer l’atteinte du statut FDAL pour 06 villages : Ndiakir, Hodio, Asnde Balla, Ouro Mollo, Barga et Agnam Yeroyabe.
Il s’agit également de procéder au lancement officiel de la campagne de communication de masse du programme GSF. Les actions de communication de masse vont permettre d’informer et de sensibiliser largement les populations sur leur situation en matière d’hygiène et d’assainissement ainsi que son incidence sur leur santé et leur cadre de vie. Cette communication de masse, conduite en parallèle avec des actions de communication de proximité, seront à même de créer des changements de comportement durables de la part des populations cibles.